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Article de Jean Raphaël Chaponnière, “Stratégie coréenne dans l’Asean : éviter le Japon”

in IRASEC L’Asie du Sud-Est 2015, Bilan, enjeux et perspectives

 

Dirigé par Abigaël Pesses & François Robinne

Les Indes Savantes, 2015

Enseignements de Caroline Bodolec (membre statutaire du CECMC), chargée de recherche au CNRS.

 

Page personnelle sur le site du CECMC

 

1er et 3e mardis du mois de 13 h à 15 h (salle 681, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 17 novembre 2015 au 7 juin 2016.

Le tournant numérique pris par la société modifie nos méthodes de recherche et d’information. Les chercheurs sont aujourd’hui confrontés au paradoxe de la profusion des données disponibles et de la difficulté de trouver des informations fiables et pertinentes. Conscient de tous ces enjeux, notre groupe de recherche souhaite participer à une meilleure connaissance des ressources disponibles et à une réflexion sur celles-ci. Nous avons choisi, cette année, de nous concentrer sur les images (fixes et animées) permettant d’apporter des éléments à l’histoire et à l’anthropologie de l’Asie orientale. Dans la mesure du possible, les séances alterneront images fixes et images animées traitant d’un même thème : photographies et films du début du XXe siècle ; bases de données d’images sur une région précise et documentaire sur la même région ; projet de recherche sur les images de chercheurs et film utilisant essentiellement les photographies, etc.

Le programme précis du séminaire 2015-2016 sera mis en ligne sur les Carnets du Centre Chine en septembre et actualisé tout au long de l’année.

Ce séminaire est le lieu de rencontre des membres l’axe de recherche «Des images pour l’histoire des techniques et le patrimoine culturel immatériel en Chine».

 

2e et 4e jeudis du mois de 11 h à 13 h (salle 681, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 12 novembre 2015 au 9 juin 2016

Le séminaire poursuit les travaux engagés les années précédentes sur la construction des discours (politiques et culturels) et sur la mise en oeuvre des pratiques aujourd’hui englobés dans ce qui est appelé « patrimoine culturel immatériel » (PCI). Nombre de dossiers inscrits sur les listes nationales du PCI ou sur celles de l’UNESCO concernent des techniques que l’on peut aisément rapprocher de l’expression chinoise énumérant les « quatre nécessités » yi shi zhu xing 衣 食住行 (s’habiller – manger – avoir un toit – se déplacer). En liaison avec cette expression consacrée, il faut aussi signaler une autre formule fameuse yangsheng 养生 (nourrir la vie ou entretenir le principe vital) qui regroupe un ensemble de techniques concernant l’art de se nourrir, l’art de se loger, de se soigner et de vivre longtemps en bonne santé.

En parallèle, nous développerons une approche plus historique des thématiques abordées, afin d’examiner certaines techniques du passé (par l’analyse de documents et la lecture des sources), de comprendre l’utilisation de certains objets ou la diffusion de certaines pratiques culturelles, tout en prenant en compte leur localisation spatiale et temporelle. Cette double perspective, à la fois historique et anthropologique, permet d’examiner certaines techniques dans toutes leurs dimensions, du brut au raffiné, et de réfléchir aux objets sans les abstraire du contexte de création.

Au programme de cette année, en plus de deux cours méthodologiques (en novembre), nous consacrerons la majeure partie de l’année aux boissons et autres préparations liquides en Asie orientale autour des thèmes de « fermentation, distillation et infusion ».

 

 

Source : Carnets du Centre Chine

Enseignements de Caroline Bodolec (membre statutaire du CECMC), chargée de recherche au CNRS.

 

Page personnelle sur le site du CECMC

 

1er et 3e mardis du mois de 13 h à 15 h (salle 681, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 17 novembre 2015 au 7 juin 2016.

Le tournant numérique pris par la société modifie nos méthodes de recherche et d’information. Les chercheurs sont aujourd’hui confrontés au paradoxe de la profusion des données disponibles et de la difficulté de trouver des informations fiables et pertinentes. Conscient de tous ces enjeux, notre groupe de recherche souhaite participer à une meilleure connaissance des ressources disponibles et à une réflexion sur celles-ci. Nous avons choisi, cette année, de nous concentrer sur les images (fixes et animées) permettant d’apporter des éléments à l’histoire et à l’anthropologie de l’Asie orientale. Dans la mesure du possible, les séances alterneront images fixes et images animées traitant d’un même thème : photographies et films du début du XXe siècle ; bases de données d’images sur une région précise et documentaire sur la même région ; projet de recherche sur les images de chercheurs et film utilisant essentiellement les photographies, etc.

Le programme précis du séminaire 2015-2016 sera mis en ligne sur les Carnets du Centre Chine en septembre et actualisé tout au long de l’année.

Ce séminaire est le lieu de rencontre des membres l’axe de recherche «Des images pour l’histoire des techniques et le patrimoine culturel immatériel en Chine».

 

2e et 4e jeudis du mois de 11 h à 13 h (salle 681, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 12 novembre 2015 au 9 juin 2016

Le séminaire poursuit les travaux engagés les années précédentes sur la construction des discours (politiques et culturels) et sur la mise en oeuvre des pratiques aujourd’hui englobés dans ce qui est appelé « patrimoine culturel immatériel » (PCI). Nombre de dossiers inscrits sur les listes nationales du PCI ou sur celles de l’UNESCO concernent des techniques que l’on peut aisément rapprocher de l’expression chinoise énumérant les « quatre nécessités » yi shi zhu xing 衣 食住行 (s’habiller – manger – avoir un toit – se déplacer). En liaison avec cette expression consacrée, il faut aussi signaler une autre formule fameuse yangsheng 养生 (nourrir la vie ou entretenir le principe vital) qui regroupe un ensemble de techniques concernant l’art de se nourrir, l’art de se loger, de se soigner et de vivre longtemps en bonne santé.

En parallèle, nous développerons une approche plus historique des thématiques abordées, afin d’examiner certaines techniques du passé (par l’analyse de documents et la lecture des sources), de comprendre l’utilisation de certains objets ou la diffusion de certaines pratiques culturelles, tout en prenant en compte leur localisation spatiale et temporelle. Cette double perspective, à la fois historique et anthropologique, permet d’examiner certaines techniques dans toutes leurs dimensions, du brut au raffiné, et de réfléchir aux objets sans les abstraire du contexte de création.

Au programme de cette année, en plus de deux cours méthodologiques (en novembre), nous consacrerons la majeure partie de l’année aux boissons et autres préparations liquides en Asie orientale autour des thèmes de « fermentation, distillation et infusion ».

 

 

Source : Carnets du Centre Chine

 

Le coréen fera bientôt partie de la liste des épreuves de langue vivante 2 comme une matière à part entière au baccalauréat français alors qu’il n’est actuellement qu’une épreuve facultative (option) rapportant seulement des points de bonus sans coefficient, a fait savoir ce vendredi le bureau du Premier ministre sud-coréen.

Cette décision a été annoncée par le président français François Hollande qui a reçu au palais de l’Elysée le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-ahn, actuellement en visite en France pour participer au lancement de l’Année croisée Corée-France 2015-2016.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat français a déclaré à Hwang avoir décidé d’élever le coréen au rang d’«épreuve obligatoire» de langue vivante 2 au baccalauréat.

Le Premier ministre a remercié Hollande d’avoir inclus le coréen dans la liste des langues vivantes 2 en ajoutant que «le français est aussi enseigné dans un grand nombre d’écoles coréennes».

Au cours de la réunion, le président français et le Premier ministre coréen ont également convenu de travailler ensemble dans le domaine de la formation professionnelle. En particulier, Hollande a proposé de collaborer étroitement dans des domaines comme l’hôtellerie, les nouvelles technologies et le design. Hwang a également souligné l’importance de renforcer la coopération dans la formation professionnelle.

Le Premier ministre a expliqué en détail la situation politique en Asie du Nord-Est et notamment les récentes relations intercoréennes. Le président français a de son côté déclaré le soutien de la France à la politique et à la position de la Corée du Sud.

De même, Hollande a affiché un grand intérêt sur la politique économique phare du gouvernement sud-coréen, «l’économie créative», et Hwang a cité les sciences et technologies comme domaines potentiels de coopération entre les deux pays.

Les deux hommes se sont également mis d’accord pour mettre en place une plate-forme de concertation politique de haut niveau dédiée à des questions majeures comme le changement climatique et l’environnement et pour appliquer pleinement l’accord de libre-échange conclu entre la Corée du Sud et l’Union européenne.

 

Source : Agence de presse Yonhap (18 septembre 2015)

 

Le coréen fera bientôt partie de la liste des épreuves de langue vivante 2 comme une matière à part entière au baccalauréat français alors qu’il n’est actuellement qu’une épreuve facultative (option) rapportant seulement des points de bonus sans coefficient, a fait savoir ce vendredi le bureau du Premier ministre sud-coréen.

Cette décision a été annoncée par le président français François Hollande qui a reçu au palais de l’Elysée le Premier ministre sud-coréen Hwang Kyo-ahn, actuellement en visite en France pour participer au lancement de l’Année croisée Corée-France 2015-2016.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat français a déclaré à Hwang avoir décidé d’élever le coréen au rang d’«épreuve obligatoire» de langue vivante 2 au baccalauréat.

Le Premier ministre a remercié Hollande d’avoir inclus le coréen dans la liste des langues vivantes 2 en ajoutant que «le français est aussi enseigné dans un grand nombre d’écoles coréennes».

Au cours de la réunion, le président français et le Premier ministre coréen ont également convenu de travailler ensemble dans le domaine de la formation professionnelle. En particulier, Hollande a proposé de collaborer étroitement dans des domaines comme l’hôtellerie, les nouvelles technologies et le design. Hwang a également souligné l’importance de renforcer la coopération dans la formation professionnelle.

Le Premier ministre a expliqué en détail la situation politique en Asie du Nord-Est et notamment les récentes relations intercoréennes. Le président français a de son côté déclaré le soutien de la France à la politique et à la position de la Corée du Sud.

De même, Hollande a affiché un grand intérêt sur la politique économique phare du gouvernement sud-coréen, «l’économie créative», et Hwang a cité les sciences et technologies comme domaines potentiels de coopération entre les deux pays.

Les deux hommes se sont également mis d’accord pour mettre en place une plate-forme de concertation politique de haut niveau dédiée à des questions majeures comme le changement climatique et l’environnement et pour appliquer pleinement l’accord de libre-échange conclu entre la Corée du Sud et l’Union européenne.

 

Source : Agence de presse Yonhap (18 septembre 2015)

KimKeumhwa

KIM Keum-hwa

Partager le bonheur, dénouer la rancœur

Récit de la chamane aux dix mille esprits

Traduit du coréen et présenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier

Editions IMAGO, 2015

Kim Keum-hwa, la plus célèbre chamane coréenne (mudang), parvenue au sommet de la reconnaissance, se confie dans cet ouvrage à la fois drôle et émouvant, brutal et tendre. Elle raconte son enfance difficile, sa jeunesse tourmentée, entre occupation japonaise et guerre civile, l’opprobre dont souffrirent les mudang méprisées tant par les religieux que par les dictateurs, et enfin la reconnaissance officielle de cet art millénaire dans la Corée moderne, et même en Occident.

Mais les esprits, eux, ne changent pas, et le rôle de la mudang demeure : grâce au rituel (gut), mélange de chants, de musique et de danse, elle doit apporter bonheur et sérénité, en aidant à dénouer les souffrances enfouies dans le cœur de chacun. Ainsi guidés par Kim Keum-hwa, nous pouvons alors pénétrer dans l’univers fascinant d’un chamanisme mal connu et terriblement séduisant.

Kim Keum-Hwa, née en 1931, « Trésor National pour la Préservation des rituels pour les pêcheurs » depuis 1984, tout en se consacrant à sa clientèle privée, donne régulièrement des gut très spectaculaires, souvent dédiés aux grandes causes nationales, dans son pays, ou dans d’importants festivals occidentaux.

KimKeumhwa

KIM Keum-hwa

Partager le bonheur, dénouer la rancœur

Récit de la chamane aux dix mille esprits

Traduit du coréen et présenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier

Editions IMAGO, 2015

Kim Keum-hwa, la plus célèbre chamane coréenne (mudang), parvenue au sommet de la reconnaissance, se confie dans cet ouvrage à la fois drôle et émouvant, brutal et tendre. Elle raconte son enfance difficile, sa jeunesse tourmentée, entre occupation japonaise et guerre civile, l’opprobre dont souffrirent les mudang méprisées tant par les religieux que par les dictateurs, et enfin la reconnaissance officielle de cet art millénaire dans la Corée moderne, et même en Occident.

Mais les esprits, eux, ne changent pas, et le rôle de la mudang demeure : grâce au rituel (gut), mélange de chants, de musique et de danse, elle doit apporter bonheur et sérénité, en aidant à dénouer les souffrances enfouies dans le cœur de chacun. Ainsi guidés par Kim Keum-hwa, nous pouvons alors pénétrer dans l’univers fascinant d’un chamanisme mal connu et terriblement séduisant.

Kim Keum-Hwa, née en 1931, « Trésor National pour la Préservation des rituels pour les pêcheurs » depuis 1984, tout en se consacrant à sa clientèle privée, donne régulièrement des gut très spectaculaires, souvent dédiés aux grandes causes nationales, dans son pays, ou dans d’importants festivals occidentaux.

 

Eric BIDET, Maître de Conférences en Sciences de Gestion à l’Université du Mans, présente ses travaux récents relatifs à la Corée.
Ils s’inscrivent dans le cadre de projets pluridisciplinaires portant sur des objets de recherche non spécifiques au terrain coréen où celui-ci est notamment étudié dans une perspective comparative. L’essentiel de ces travaux porte sur les concepts d’économie et d’entreprise sociales ; ils ont été menés en lien avec un vaste projet de comparaison internationale (50 pays environ) qui est présenté ici : http://www.iap-socent.be/icsem-project. En lien avec ce projet, a notamment eu lieu en 2014 une rencontre à Wonju : http://www.iap-socent.be/eastern-icsem-symposium

 

Publications (2 dernières années) :
-« Nouvelles formes de protection sociale : entreprises sociales et coopératives médicales en Corée du sud », Revue Française des Affaires Sociales, No. 3, Paris, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Dynamiques de l’économie sociale en Corée du Sud », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, No. 332, Paris, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Inscription internationale de l’économie sociale : les exemples de la Roumanie et la Corée du sud », Juris Associations, No. 495, pp. 32-35, Dalloz, 2014 (avec E. Bioteau et al.)

-« Entreprise sociale et protection sociale : le cas des coopératives médicales en Corée du Sud », EMES-SOCENT Selected Working Paper, University of Liège, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Social Enterprise in South Korea: General Presentation of the Phenomenon », ICSEM Working Papers, No. 06, Liege: The International Comparative Social, Enterprise Models (ICSEM) Project, 2015 (avec EUM H.)

 

Communications (idem) :
-BIDET E. & JEONG J. (2015), « Social enterprise and work integration of North Korean migrants in South Korea », EMES International Research Conference on Social Enterprise, Helsinki, 30 June-3 July.

-BIDET E., EUM H. & RYU J. (2015), « From social enterprise to social economy: Understanding the South Korean case », EMES International Research Conference on Social Enterprise, Helsinki, 30 June-3 July.

-BIDET E., EUM H. & RYU J. (2015), « The South Korean complexity and dynamic surrounding the social enterprise phenomenon », Ciriec International Research Conference, Lisbon, 15-18 July.

-BIDET E. & JEONG J. (2015), « How social enterprise could bring an original and appropriate answer to a specific social issue: The case of work integration of North Korean migrants in South Korea, Ciriec International Research Conference, Lisbon, 15-18 July.

-BIDET E. & EUM H. (2014), « Analyzing the social enterprise phenomenon in South Korea », International Conference on Social Enterprises in Eastern Asia, Wonju, 4-6 July.

 

Eric BIDET, Maître de Conférences en Sciences de Gestion à l’Université du Mans, présente ses travaux récents relatifs à la Corée.
Ils s’inscrivent dans le cadre de projets pluridisciplinaires portant sur des objets de recherche non spécifiques au terrain coréen où celui-ci est notamment étudié dans une perspective comparative. L’essentiel de ces travaux porte sur les concepts d’économie et d’entreprise sociales ; ils ont été menés en lien avec un vaste projet de comparaison internationale (50 pays environ) qui est présenté ici : http://www.iap-socent.be/icsem-project. En lien avec ce projet, a notamment eu lieu en 2014 une rencontre à Wonju : http://www.iap-socent.be/eastern-icsem-symposium

 

Publications (2 dernières années) :
-« Nouvelles formes de protection sociale : entreprises sociales et coopératives médicales en Corée du sud », Revue Française des Affaires Sociales, No. 3, Paris, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Dynamiques de l’économie sociale en Corée du Sud », RECMA-Revue internationale de l’économie sociale, No. 332, Paris, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Inscription internationale de l’économie sociale : les exemples de la Roumanie et la Corée du sud », Juris Associations, No. 495, pp. 32-35, Dalloz, 2014 (avec E. Bioteau et al.)

-« Entreprise sociale et protection sociale : le cas des coopératives médicales en Corée du Sud », EMES-SOCENT Selected Working Paper, University of Liège, 2014 (avec EUM Hyungsik)

-« Social Enterprise in South Korea: General Presentation of the Phenomenon », ICSEM Working Papers, No. 06, Liege: The International Comparative Social, Enterprise Models (ICSEM) Project, 2015 (avec EUM H.)

 

Communications (idem) :
-BIDET E. & JEONG J. (2015), « Social enterprise and work integration of North Korean migrants in South Korea », EMES International Research Conference on Social Enterprise, Helsinki, 30 June-3 July.

-BIDET E., EUM H. & RYU J. (2015), « From social enterprise to social economy: Understanding the South Korean case », EMES International Research Conference on Social Enterprise, Helsinki, 30 June-3 July.

-BIDET E., EUM H. & RYU J. (2015), « The South Korean complexity and dynamic surrounding the social enterprise phenomenon », Ciriec International Research Conference, Lisbon, 15-18 July.

-BIDET E. & JEONG J. (2015), « How social enterprise could bring an original and appropriate answer to a specific social issue: The case of work integration of North Korean migrants in South Korea, Ciriec International Research Conference, Lisbon, 15-18 July.

-BIDET E. & EUM H. (2014), « Analyzing the social enterprise phenomenon in South Korea », International Conference on Social Enterprises in Eastern Asia, Wonju, 4-6 July.

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La Porte des secrets
Et autres contes libertins de Corée

Atelier des Cahiers, septembre 2015

Textes rassemblés et traduits par Kim Hyeong-jun et Rodolphe Meidinger
Illustrations noir et blanc de Marcela Dvorakova

La Corée, longtemps ignorée, est désormais connue pour ses conglomérats, tels les géants Samsung et Hyundai, mais aussi pour ses percées culturelles : son cinéma est à l’affiche des plus grands festivals et les tubes de la K-Pop sont dans presque toutes les playlists. Toutefois, la Corée est aussi bien autre chose. Les contes libertins de La Porte des secrets lèvent un voile sur l’impudeur savoureuse d’une société toujours marquée par le confucianisme, cette morale ultra rigoureuse où officiellement toute débauche est fortement réprouvée. C’est donc un plaisir de présenter ces récits licencieux qui se racontaient dans les alcôves du dernier royaume de Corée.

Les auteurs ont rassemblé et traduit ces textes d’une manière tout à fait originale, car Kim Hyeong-jun les a simplement et patiemment racontés en français, comme un conteur à la veillée, renouant ainsi avec la vieille tradition de transmission orale des contes populaires. Par la suite, Rodolphe Meidinger leur a donné une forme plus littéraire et pour ne pas agacer l’œil du lecteur par d’incessantes notes de bas de page sur les aspects historiques, culturels et sociaux de ces narrations, il a intégré ces éléments dans son récit. Ainsi le lecteur non versé dans la société coréenne peut-il pleinement jouir de la finesse d’esprit, des non-dits et autres sous-entendus inscrits en filigrane dans les textes originaux.

Enfin, ces narrations sont émaillées de lavis de Marcela Dvořáková. Ces illustrations suggestives, inspirées des plus grands peintres érotiques coréens du XVIIIe siècle, offrent au lecteur d’autres clefs pour exercer son imaginaire sur la sensualité coréenne.

Kim Hyeong-jun, professeur de français dans le secondaire, est fier de l’histoire de ses ancêtres et de la culture de son pays. Mais, ce qu’il aime par-dessus tout, c’est raconter comment les pères de ses pères, malgré l’âpreté de la vie, aimaient rire à travers des récits universels, comme ceux que nous vous présentons aujourd’hui.

Marcela Dvořáková et Rodolphe Meidinger sont un couple d’enseignants de Français Langue Étrangère installés en Corée depuis 2006. Grâce à leur profession, ils ont pu parcourir le monde, non pas comme de simples voyageurs de passage, mais en se fondant dans l’environnement où ils posent leurs valises. Ils sont les auteurs de nombreux recueils de contes et des Saisons de Nami, à l’Atelier des Cahiers (2013).

 

Consultez le site de l’Atelier des Cahiers pour lire des extraits de l’ouvrage.

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS