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L’invention de la race
Des représentations scientifiques aux exhibitions populaires

Nicolas BANCEL, Thomas DAVID, Dominic THOMAS
La découverte, collection Recherches, 2014, 380 pages

 

Comment est né le concept de « race » ? Pourquoi est-il devenu si rapidement hiérarchique, distinguant les « races inférieures » des « races supérieures » ? Et comment ce concept a-t-il pu revêtir une telle importance, aussi bien au sein de la communauté scientifique qu’auprès du grand public, au cours du XIXe siècle et du début du XXe, jusqu’à être utilisé pour expliquer l’histoire et le devenir de l’humanité ?

L’Invention de la race analyse la genèse des conceptions scientifiques de la « race », et montre que les nouvelles techniques de mesure et de représentation des corps racialisés opèrent une révolution visuelle majeure, inscrivant la différence humaine dans la biologie. Cet ouvrage avance qu’à partir d’une origine européenne l’idée de race s’est étendue – par les connexions transnationales de réseaux scientifiques et marchands – à tout l’Occident, mais aussi au Japon, à la Corée et à une partie de la Chine. Partout, elle suscite représentations et politiques raciales discriminatoires.

L’ouvrage montre aussi que les théories sur les hiérarchies raciales ont influencé les spectacles ethniques (dont les zoos humains), les expositions internationales et coloniales, la photographie ou les collections ethnographiques qui ont largement contribué à forger une vision du monde fondée sur l’inégalité des races.

Site de l’éditeur

Source : Carnets du Centre Japon

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L’invention de la race
Des représentations scientifiques aux exhibitions populaires

Nicolas BANCEL, Thomas DAVID, Dominic THOMAS
La découverte, collection Recherches, 2014, 380 pages

 

Comment est né le concept de « race » ? Pourquoi est-il devenu si rapidement hiérarchique, distinguant les « races inférieures » des « races supérieures » ? Et comment ce concept a-t-il pu revêtir une telle importance, aussi bien au sein de la communauté scientifique qu’auprès du grand public, au cours du XIXe siècle et du début du XXe, jusqu’à être utilisé pour expliquer l’histoire et le devenir de l’humanité ?

L’Invention de la race analyse la genèse des conceptions scientifiques de la « race », et montre que les nouvelles techniques de mesure et de représentation des corps racialisés opèrent une révolution visuelle majeure, inscrivant la différence humaine dans la biologie. Cet ouvrage avance qu’à partir d’une origine européenne l’idée de race s’est étendue – par les connexions transnationales de réseaux scientifiques et marchands – à tout l’Occident, mais aussi au Japon, à la Corée et à une partie de la Chine. Partout, elle suscite représentations et politiques raciales discriminatoires.

L’ouvrage montre aussi que les théories sur les hiérarchies raciales ont influencé les spectacles ethniques (dont les zoos humains), les expositions internationales et coloniales, la photographie ou les collections ethnographiques qui ont largement contribué à forger une vision du monde fondée sur l’inégalité des races.

Site de l’éditeur

Source : Carnets du Centre Japon

capture bulletin 7

 

 

J’ai scrupule à déranger votre été commençant. Car la pente douce sensée y mener ressemble chaque année davantage à un Himalaya (saluons Ko Un au passage…). Fourbus mais heureux, nous voilà parvenus au col. Belle vue en perspective.

Pour les études coréennes francophones, juin 2015 a vu en effet se bousculer anniversaires et lancements. Ici et là, on a assisté au lancement de ces fameuses Années croisées Corée-France qui, à cheval sur 2015 et 2016, vont célébrer le 130e anniversaire d’une amitié sans cesse enrichie et agrandie. D’expositions en colloques, de spectacles en publications, il y en aura dans tous les genres et pour tous les goûts.

Juin fut aussi émouvant.

Autour de ses membres fondateurs (tous n’avaient pas pu être présents à Paris), autour donc de Lee Byoung-jou, d’Alexandre Guillemoz, de Marc Orange, de Li Jin-Mieung et de Francis Macouin, l’AFPEC (l’Association Française Pour l’Etude de la Corée que j’ai l’honneur de présider) a fêté ses trente ans. On s’est ensemble joyeusement souvenu des débuts – et du terreau précieux que constitue pour le développement des études coréennes une tradition d’ouverture et de rassemblement, en bref d’accueil. En accueillant les plus jeunes de nos étudiants, on s’est tout aussi joyeusement réjouis des promesses du futur. De bien des façons, notre Rescor – votre Rescor – a hérité cette tradition.

En juin 2015, il est parvenu lui aussi au terme d’un cycle de cinq ans bien rempli de rencontres, de projets, de chantiers en cours, d’espoirs neufs. Je vous donne rendez-vous les 7 et 8 septembre prochains pour en reparler ensemble.

Parvenu au col, on a le choix : poursuivre l’escalade ou descendre dans une autre vallée.
아리랑 아리랑 아라리요
아리랑 고개로 넘어간다

Alain DELISSEN
Membre du Réseau des études sur la Corée
Directeur d’études à l’EHESS
Directeur de l’Institut d’Etudes coréennes du Collège de France

 

Vous pouvez télécharger le bulletin n°7 du Réseau des Études sur la Corée ici.

 

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS