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Atelier du Réseau des études sur la Corée

Les études coréennes francophones : nouveaux enjeux, nouvelles frontières

Lieu et dates : Université Paris Diderot, 7 et 8 septembre 2015

 

Le Réseau des Études sur la Corée a le plaisir de vous communiquer ci-dessous le programme de son cinquième atelier qui se tiendra à l’université Paris Diderot les 7 et le 8 septembre 2015.

Sous le titre général « Les études coréennes francophones : nouveaux enjeux, nouvelles frontières », l’atelier s’articulera en quatre sessions :

Atelier 1. Le Réseau des études sur la Corée : Bilan et perspectives

Atelier 2. Traduire pour les études coréennes

Atelier 3. Coréanités, francophonie, études coréennes transnationales

Atelier 4. Nouveaux enjeux, nouvelles frontières

 

Atelier RESCOR 2015_Programme

 

Le nombre de places étant limité et l’atelier sur invitation, nous vous remercions de contacter au préalable : reseaucoree@gmail.com

 

Le Réseau des études sur la Corée – Paris Consortium
Université Paris Diderot
LCAO Unité Asie Orientale
Grands Moulins, bâtiment C – case 7009
5, rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13

Blog : http://parisconsortium.hypotheses.org
Site : http://www.reseau-etudes-coree.univ-paris-diderot.fr
Facebook : http://www.facebook.com/pages/R%C3%A9seau-des-%C3%A9tudes-sur-la-Cor%C3%A9e/230329223761969
Twitter : https://twitter.com/parisconsortium

bret

Voyage en Corée septentrionale
par Eusèbe Bret des Missions étrangères de Paris
Édition préparée par Francis Macouin

Eusèbe Bret, Voyage en Corée septentrionale, collection : Fleuve Jaune, éditions Findakly, 2015.

 

À la fin du XIXe siècle, la curiosité éclairée des voyageurs des Lumières appartient au passé. Ni explorateur, ni savant, Eusèbe Bret est missionnaire : il est envoyé en Corée pour propager la foi catholique et convertir la population locale.

Il le fait sans états d’âme, certain du bien-fondé d’une mission qui de surcroît bénéficie de la protection de l’État français. En effet, le Second Empire puis la IIIe République, soutiennent activement l’entreprise missionnaire catholique, dans le cadre d’une politique d’expansion coloniale.

Se prévalant du traité franco-coréen de 1886, Eusèbe Bret, prêtre de la paroisse de Wonsan entreprend, en décembre 1897, une tournée pastorale dans le Nord de la Corée par mer et par terre jusqu’à Hoeryong et le fleuve Touman qui marque la frontière avec la Mandchourie.

Soucieux de complaire au lectorat de la Revue des Missions catholiques éditée à Lyon, E. Bret raconte des aventures de voyage hautes en couleurs. Le prêtre, à ses dires, y fait preuve d’une dextérité de combattant face à l’hostilité des « païens » et affronte les fonctionnaires confucéens avec la superbe d’un conquérant. Tout au long du récit, les Coréens sont perçus au travers d’un prisme qui les réduit aux seuls rôles de « fidèles fantomatiques » ou de « barbares hostiles ».

 

Voyage en Corée septentrionale

bret

Voyage en Corée septentrionale
par Eusèbe Bret des Missions étrangères de Paris
Édition préparée par Francis Macouin

Eusèbe Bret, Voyage en Corée septentrionale, collection : Fleuve Jaune, éditions Findakly, 2015.

 

À la fin du XIXe siècle, la curiosité éclairée des voyageurs des Lumières appartient au passé. Ni explorateur, ni savant, Eusèbe Bret est missionnaire : il est envoyé en Corée pour propager la foi catholique et convertir la population locale.

Il le fait sans états d’âme, certain du bien-fondé d’une mission qui de surcroît bénéficie de la protection de l’État français. En effet, le Second Empire puis la IIIe République, soutiennent activement l’entreprise missionnaire catholique, dans le cadre d’une politique d’expansion coloniale.

Se prévalant du traité franco-coréen de 1886, Eusèbe Bret, prêtre de la paroisse de Wonsan entreprend, en décembre 1897, une tournée pastorale dans le Nord de la Corée par mer et par terre jusqu’à Hoeryong et le fleuve Touman qui marque la frontière avec la Mandchourie.

Soucieux de complaire au lectorat de la Revue des Missions catholiques éditée à Lyon, E. Bret raconte des aventures de voyage hautes en couleurs. Le prêtre, à ses dires, y fait preuve d’une dextérité de combattant face à l’hostilité des « païens » et affronte les fonctionnaires confucéens avec la superbe d’un conquérant. Tout au long du récit, les Coréens sont perçus au travers d’un prisme qui les réduit aux seuls rôles de « fidèles fantomatiques » ou de « barbares hostiles ».

 

Voyage en Corée septentrionale

cinéma

Présentation du cycle “Séoul hypnotique”

15 septembre au 1er novembre 2015

Des pionniers d’hier à la génération d’aujourd’hui, Séoul hypnotique reflète, à travers près de 80 films inédits ou rarement présentés en France, une cinématographie entre tradition et modernité, entre Asie et Occident. Films intimistes et films de genre, mélodrames et thrillers percutants : le cinéma coréen n’a pas fini de nous surprendre !

Capitale de la Corée du Sud – et l’une des plus grandes mégalopoles du monde avec près de 20 millions d’habitants représentant 50 % de la population coréenne ! –, Séoul concentre toutes les énergies, “vampirise” tous les récits possibles et s’inscrit, fort logiquement, comme le cadre privilégié du cinéma sud-coréen.

Dès les années 50, Séoul apparaît écartelée entre une tradition encore forte et une urbanisation qui s’affirme. Le Cocher (Kang Dae-jin, 1961), célèbre mélodrame, montre les difficultés au quotidien d’une famille modeste. Le décalage entre les modes de vie d’hier et d’aujourd’hui font écho aux conflits entre les générations. Le mélodrame incarne plus qu’aucun autre le cinéma coréen. C’est en partie à cette découverte que Séoul hypnotique invite le spectateur. On verra à quel point le genre inspire les cinéastes, faisant de tout film coréen un mélodrame en puissance. Le film de jeunesse, qui ouvre ce mois de septembre, est aussi un leitmotiv du cinéma coréen. Souvent autobiographiques (Breathless, Yang Ik-june) et inspirés du réel (10 Minutes, Lee Yong-seung), ces premiers films offrent des portraits violents de la jeunesse contemporaine. « J’ai voulu montrer ô combien fragiles et sensibles nous sommes et comment nous pouvons nous briser en mille morceaux parce que nous vivons à l’étroit et étiquetés dans cette coquille vide qu’on appelle la société et dans laquelle nous sommes contraints de créer nos identités à travers le regard d’autrui », explique Yoon Sung-hyun, auteur d’un remarquable premier film, La Frappe.* Cette violence des rapports humains est également présente chez Hong Sang-soo, l’un des cinéastes à l’honneur ce mois-ci. Autre cinéaste clé apparu dans les années 1990, Jang Jin, qui aime le mélange des genres pour mieux les détourner, vient pour la première fois en France !

En octobre, Séoul hypnotique arpente d’autres territoires. Décor de thrillers post-modernes, marqués par l’histoire et la politique (The Host de Bong Joon-ho, Shiri de Kang Je-gyu), la ville se dévoile souvent de nuit comme dans les films de Leesong Hee-il, à découvrir en sa présence. Séoul se décline aussi au féminin avec la venue de l’actrice Ye Ji-won, qui illumine la comédie sociale So Cute (2004). Kim Soo-hyun y filme un Séoul en train de disparaître, comme dans Bitter, Sweet, Seoul, le film collectif des frères Park. Point commun entre les deux : la ville-mutante y est un “joyeux enfer” !

* Le film est présenté par Yoo Dong-suk, directeur du Festival du film coréen de Paris, où il fut découvert en France.

 

Une programmation élaborée par Muriel Dreyfus avec Mélissa David et Chantal Gabriel.

Programme

Les temps forts du cycle Séoul Hypnotique

 Séoul Hypnotique_Communiqué de presse

FDI_Affiche Séoul Hypnotique

cinéma

Présentation du cycle “Séoul hypnotique”

15 septembre au 1er novembre 2015

Des pionniers d’hier à la génération d’aujourd’hui, Séoul hypnotique reflète, à travers près de 80 films inédits ou rarement présentés en France, une cinématographie entre tradition et modernité, entre Asie et Occident. Films intimistes et films de genre, mélodrames et thrillers percutants : le cinéma coréen n’a pas fini de nous surprendre !

Capitale de la Corée du Sud – et l’une des plus grandes mégalopoles du monde avec près de 20 millions d’habitants représentant 50 % de la population coréenne ! –, Séoul concentre toutes les énergies, “vampirise” tous les récits possibles et s’inscrit, fort logiquement, comme le cadre privilégié du cinéma sud-coréen.

Dès les années 50, Séoul apparaît écartelée entre une tradition encore forte et une urbanisation qui s’affirme. Le Cocher (Kang Dae-jin, 1961), célèbre mélodrame, montre les difficultés au quotidien d’une famille modeste. Le décalage entre les modes de vie d’hier et d’aujourd’hui font écho aux conflits entre les générations. Le mélodrame incarne plus qu’aucun autre le cinéma coréen. C’est en partie à cette découverte que Séoul hypnotique invite le spectateur. On verra à quel point le genre inspire les cinéastes, faisant de tout film coréen un mélodrame en puissance. Le film de jeunesse, qui ouvre ce mois de septembre, est aussi un leitmotiv du cinéma coréen. Souvent autobiographiques (Breathless, Yang Ik-june) et inspirés du réel (10 Minutes, Lee Yong-seung), ces premiers films offrent des portraits violents de la jeunesse contemporaine. « J’ai voulu montrer ô combien fragiles et sensibles nous sommes et comment nous pouvons nous briser en mille morceaux parce que nous vivons à l’étroit et étiquetés dans cette coquille vide qu’on appelle la société et dans laquelle nous sommes contraints de créer nos identités à travers le regard d’autrui », explique Yoon Sung-hyun, auteur d’un remarquable premier film, La Frappe.* Cette violence des rapports humains est également présente chez Hong Sang-soo, l’un des cinéastes à l’honneur ce mois-ci. Autre cinéaste clé apparu dans les années 1990, Jang Jin, qui aime le mélange des genres pour mieux les détourner, vient pour la première fois en France !

En octobre, Séoul hypnotique arpente d’autres territoires. Décor de thrillers post-modernes, marqués par l’histoire et la politique (The Host de Bong Joon-ho, Shiri de Kang Je-gyu), la ville se dévoile souvent de nuit comme dans les films de Leesong Hee-il, à découvrir en sa présence. Séoul se décline aussi au féminin avec la venue de l’actrice Ye Ji-won, qui illumine la comédie sociale So Cute (2004). Kim Soo-hyun y filme un Séoul en train de disparaître, comme dans Bitter, Sweet, Seoul, le film collectif des frères Park. Point commun entre les deux : la ville-mutante y est un “joyeux enfer” !

* Le film est présenté par Yoo Dong-suk, directeur du Festival du film coréen de Paris, où il fut découvert en France.

 

Une programmation élaborée par Muriel Dreyfus avec Mélissa David et Chantal Gabriel.

Programme

Les temps forts du cycle Séoul Hypnotique

 Séoul Hypnotique_Communiqué de presse

FDI_Affiche Séoul Hypnotique

cover

 

Pierre Chabal (dir), Concurrences interrégionales Asie-Europe au XXIe siècle,

collection : Enjeux internationaux, volume 33, Peter Lang ed., 2015.

Cet ouvrage rassemble une trentaine de chapitres rédigés par des auteurs en poste dans la plupart des pays couverts par cette approche plurielle. Il donne la parole à des analystes menant leurs recherches dans ces pays situés au cœur de la construction de l’Asie régionale. C’est le volume compagnon d’un autre livre collectif – Une nouvelle Asie ? L’Organisation de Coopération de Shanghai (sous presse).

La démarche collective des auteurs consiste à vouloir comprendre l’Asie de l’après-guerre froide en mêlant approches institutionnelles, culturelles, historiques, politiques, économiques comparées afin de résister à deux biais : l’ethnocentrisme, qui consisterait à juger l’Asie à partir d’un a priori, par exemple européen ; et le réductionnisme, qui suggèrerait de voir dans les institutions régionales la forme « essentielle » des relations et des concurrences entre les régions. Dans l’après-guerre froide, les régions mondiales ne relèvent pas d’une dynamique conjoncturelle depuis 1991 ou même depuis 1945. La « dynamique régionale », qui prend le relais des alliances du XIXe et avant, façonne le monde de manière profonde depuis des années 1920. C’est dans l’entre-deux guerres (1934) que l’Entente Baltique et l’Entente Balkanique ont commencé de construire un nouvel ordre régional pluri-centré, puis les pays du Bénélux ont offert à celui-ci le concept de « communauté » et la réalité qui inspirera l’Europe.

Au-delà de la connaissance des régions, il s’agit de réfléchir à la signification d’une institutionnalisation multilatérale pluri-régionale qui relie les sous-continents entre eux, à commencer par les « dialogues » ou « sommets » interrégionaux eurasiens ou eurasiatiques.

Pour feuilleter cet ouvrage, cliquez ici.

 

cover

 

Pierre Chabal (dir), Concurrences interrégionales Asie-Europe au XXIe siècle,

collection : Enjeux internationaux, volume 33, Peter Lang ed., 2015.

Cet ouvrage rassemble une trentaine de chapitres rédigés par des auteurs en poste dans la plupart des pays couverts par cette approche plurielle. Il donne la parole à des analystes menant leurs recherches dans ces pays situés au cœur de la construction de l’Asie régionale. C’est le volume compagnon d’un autre livre collectif – Une nouvelle Asie ? L’Organisation de Coopération de Shanghai (sous presse).

La démarche collective des auteurs consiste à vouloir comprendre l’Asie de l’après-guerre froide en mêlant approches institutionnelles, culturelles, historiques, politiques, économiques comparées afin de résister à deux biais : l’ethnocentrisme, qui consisterait à juger l’Asie à partir d’un a priori, par exemple européen ; et le réductionnisme, qui suggèrerait de voir dans les institutions régionales la forme « essentielle » des relations et des concurrences entre les régions. Dans l’après-guerre froide, les régions mondiales ne relèvent pas d’une dynamique conjoncturelle depuis 1991 ou même depuis 1945. La « dynamique régionale », qui prend le relais des alliances du XIXe et avant, façonne le monde de manière profonde depuis des années 1920. C’est dans l’entre-deux guerres (1934) que l’Entente Baltique et l’Entente Balkanique ont commencé de construire un nouvel ordre régional pluri-centré, puis les pays du Bénélux ont offert à celui-ci le concept de « communauté » et la réalité qui inspirera l’Europe.

Au-delà de la connaissance des régions, il s’agit de réfléchir à la signification d’une institutionnalisation multilatérale pluri-régionale qui relie les sous-continents entre eux, à commencer par les « dialogues » ou « sommets » interrégionaux eurasiens ou eurasiatiques.

Pour feuilleter cet ouvrage, cliquez ici.

 

Sans titre

Korea Analysis n°7 – La diplomatie sud-coréenne vient de paraître

 

« Courtisé par Washington et Pékin, Séoul se trouve dans une situation diplomatique plutôt bénie ». Telle a été la réponse très optimiste adressée au début de cette année par le ministre des Affaires étrangères aux parlementaires critiques de la passivité et de l’inaction de la diplomatie coréenne.

En réalité, soucieux de ne pas paraître « prochinois » aux yeux de Washington, Séoul a hésité devant l’invitation de Pékin à l’AIIB jusqu’à ce que les États membres de l’EU déclarent leur adhésion. Et au nom de la politique de l’ « ambiguïté stratégique », le gouvernement coréen garde le silence à propos de l’installation du « bouclier missile THAAD 2 » dont la portée peut atteindre 3000 km : alors que les États-Unis exercent de fortes pressions pour son déploiement, la Chine s’y oppose ouvertement.

 

Vous pouvez télécharger le numéro en PDF ici.

Source : Asia Centre

 

 

Korea Analysis n°7
(juillet 2015)

DOSSIER : LA DIPLOMATIE SUD-CORÉENNE
1. La politique sud-coréenne n’a pas à choisir entre deux soleils (interview de Yun Duk-min)
2. Initiatives diplomatiques sud-coréennes pour la sécurite régionale (Léonie Allard)
3. La diplomatie de puissance moyenne de la Corée du Sud et les MIKTA (Lee Seungjoo)
4.  La diplomatie sud-coréenne de l’unification (Kim Kyuryoon)
5. La politique de coopération de la Corée et son ambition pour l’après-2015 (Oh Youngju)
6. La diplomatie publique, style coréen (Kim Taehwan)
7. Les rendements décroissants de la diplomatie commerciale (Jean-Raphaël Chaponnière)

DÉCALAGE
8.   Les musées des chaebols (Hye -Jin Shin)
9. L’économie créative dans le plan triennal pour l’innovation économique (Cécilia Nantier)
10.  Les roues du bonheur, un film nord-coréen (Valérie Gelézeau et ses étudiants Lisa D’Amato, Lucie Daeye, Hunhee Cho, Dilara Kuruoglu et Xiao Wu)

Sans titre

Korea Analysis n°7 – La diplomatie sud-coréenne vient de paraître

 

« Courtisé par Washington et Pékin, Séoul se trouve dans une situation diplomatique plutôt bénie ». Telle a été la réponse très optimiste adressée au début de cette année par le ministre des Affaires étrangères aux parlementaires critiques de la passivité et de l’inaction de la diplomatie coréenne.

En réalité, soucieux de ne pas paraître « prochinois » aux yeux de Washington, Séoul a hésité devant l’invitation de Pékin à l’AIIB jusqu’à ce que les États membres de l’EU déclarent leur adhésion. Et au nom de la politique de l’ « ambiguïté stratégique », le gouvernement coréen garde le silence à propos de l’installation du « bouclier missile THAAD 2 » dont la portée peut atteindre 3000 km : alors que les États-Unis exercent de fortes pressions pour son déploiement, la Chine s’y oppose ouvertement.

 

Vous pouvez télécharger le numéro en PDF ici.

Source : Asia Centre

 

 

Korea Analysis n°7
(juillet 2015)

DOSSIER : LA DIPLOMATIE SUD-CORÉENNE
1. La politique sud-coréenne n’a pas à choisir entre deux soleils (interview de Yun Duk-min)
2. Initiatives diplomatiques sud-coréennes pour la sécurite régionale (Léonie Allard)
3. La diplomatie de puissance moyenne de la Corée du Sud et les MIKTA (Lee Seungjoo)
4.  La diplomatie sud-coréenne de l’unification (Kim Kyuryoon)
5. La politique de coopération de la Corée et son ambition pour l’après-2015 (Oh Youngju)
6. La diplomatie publique, style coréen (Kim Taehwan)
7. Les rendements décroissants de la diplomatie commerciale (Jean-Raphaël Chaponnière)

DÉCALAGE
8.   Les musées des chaebols (Hye -Jin Shin)
9. L’économie créative dans le plan triennal pour l’innovation économique (Cécilia Nantier)
10.  Les roues du bonheur, un film nord-coréen (Valérie Gelézeau et ses étudiants Lisa D’Amato, Lucie Daeye, Hunhee Cho, Dilara Kuruoglu et Xiao Wu)

lenteur

Présentation

On voyage jusqu’à Séoul en à peine plus de dix heures d’avion. On peut aller encore plus vite : la brièveté d’un clic sur un clavier d’ordinateur, et nous voilà transportés à l’autre bout du monde. Nous n’avons jamais été aussi « proches » les uns des autres et la vitesse toujours grandissante des moyens de transport et des connexions Internet nous rend toujours plus de choses et de lieux immédiatement accessibles. Enivrés de notre modernité, nous avons sans arrêt quelque chose à faire, à voir ou à penser…

Pourtant, dans la pratique, on ne nous voit point contents. Alors que l’accroissement du confort physique et le progrès technologique devraient nous rendre satisfaits, nous aspirons à toujours plus de découvertes. Il est même étonnant de constater que, alors que les livres de développement personnel font florès et que l’on revendique haut notre désir de retour à un mode de vie sain et naturel, nous prenons le plus grand soin à n’être jamais seul avec  soi-même mais un soi encombré de multiples expériences. Il paraît à peu  près sûr que la vitesse ¾ ou la précipitation ¾ à laquelle nous fonçons sous une avalanche de distractions nous détourne de ce qu’une pause confortable, un mouvement traversé par la lenteur nous amèneraient à repenser : notre rapport au monde.

La Corée n’est pas perçue comme le pays de la lenteur. La fameuse formule coréenne « vite, vite » devenue quasiment un slogan masque un passé dans lequel l’art de vivre, la lenteur, la méditation, certes affaires des classes nobles, jalonnaient une vie entière. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

 

Lire la suite ici.

Julien Paolucci

 

Sommaire

ÉLOGE DE LA LENTEUR EN CORÉE

La lenteur comme elle va par Julien PAOLUCCI

Poésie et vie moderne par AHN Do-hyun

La complainte du chanteur de Pansori par JOO Su-young

Le long apprentissage des arts martiaux par Stéphane BERNARD

La culture assimilée à la nature par KIM Hyo-moon

Les rites confucéens pour les ancêtres par Audrey BAULE

Éloge des villes lentes par Jean-Claude DE CRESCENZO

Entretien sur le bouddhisme au 21e siècle par Haemin

TEXTE DE CORÉE

Ce que l’on voit en s’arrêtant de Haemin

ÉTUDE

L’œuvre de Yi Sang par LEE Kyung-hun

LECTURES

À lire ou à relire

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS