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La Porte des secrets
Et autres contes libertins de Corée

Atelier des Cahiers, septembre 2015

Textes rassemblés et traduits par Kim Hyeong-jun et Rodolphe Meidinger
Illustrations noir et blanc de Marcela Dvorakova

La Corée, longtemps ignorée, est désormais connue pour ses conglomérats, tels les géants Samsung et Hyundai, mais aussi pour ses percées culturelles : son cinéma est à l’affiche des plus grands festivals et les tubes de la K-Pop sont dans presque toutes les playlists. Toutefois, la Corée est aussi bien autre chose. Les contes libertins de La Porte des secrets lèvent un voile sur l’impudeur savoureuse d’une société toujours marquée par le confucianisme, cette morale ultra rigoureuse où officiellement toute débauche est fortement réprouvée. C’est donc un plaisir de présenter ces récits licencieux qui se racontaient dans les alcôves du dernier royaume de Corée.

Les auteurs ont rassemblé et traduit ces textes d’une manière tout à fait originale, car Kim Hyeong-jun les a simplement et patiemment racontés en français, comme un conteur à la veillée, renouant ainsi avec la vieille tradition de transmission orale des contes populaires. Par la suite, Rodolphe Meidinger leur a donné une forme plus littéraire et pour ne pas agacer l’œil du lecteur par d’incessantes notes de bas de page sur les aspects historiques, culturels et sociaux de ces narrations, il a intégré ces éléments dans son récit. Ainsi le lecteur non versé dans la société coréenne peut-il pleinement jouir de la finesse d’esprit, des non-dits et autres sous-entendus inscrits en filigrane dans les textes originaux.

Enfin, ces narrations sont émaillées de lavis de Marcela Dvořáková. Ces illustrations suggestives, inspirées des plus grands peintres érotiques coréens du XVIIIe siècle, offrent au lecteur d’autres clefs pour exercer son imaginaire sur la sensualité coréenne.

Kim Hyeong-jun, professeur de français dans le secondaire, est fier de l’histoire de ses ancêtres et de la culture de son pays. Mais, ce qu’il aime par-dessus tout, c’est raconter comment les pères de ses pères, malgré l’âpreté de la vie, aimaient rire à travers des récits universels, comme ceux que nous vous présentons aujourd’hui.

Marcela Dvořáková et Rodolphe Meidinger sont un couple d’enseignants de Français Langue Étrangère installés en Corée depuis 2006. Grâce à leur profession, ils ont pu parcourir le monde, non pas comme de simples voyageurs de passage, mais en se fondant dans l’environnement où ils posent leurs valises. Ils sont les auteurs de nombreux recueils de contes et des Saisons de Nami, à l’Atelier des Cahiers (2013).

 

Consultez le site de l’Atelier des Cahiers pour lire des extraits de l’ouvrage.

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[Cette] photo prise en 2010 montre de nouvelles transformations, encore plus profondes : les immeubles aux toits rouges d’un premier îlot rénové qui dominait de sa masse d’autres quartiers dégradés […] apparaissent désormais comme « nanifiés » par les tours collectives de grande hauteur construites à la fin de la décennie. Bien que des différences importantes en termes de filière de production, de conception, de contenu social et d’image distinguent le premier complexe résidentiel de ces tours collectives plus récentes et plus luxueuses, les espaces publics de proximité relèvent de la même logique de conception d’équipement adaptés aux populations résidentes : soit des espaces ouverts créés pour cette fonction, comme les terrains de jeu pour enfants, parfois agrémentés de jeux d’eau pour les plus récents ; soit des espaces communs fermés comme la maison des personnes âgées. A cela s’ajoutent les clubs divers fréquentés par les femmes résidentes des grands ensembles (club de sport, de danse traditionnelle, de musique, etc.).

Photo et descriptif de Valérie Gelézeau, Le quartier de Singongdŏk-tong en 2010 : de nouvelles rénovations (Séoul, 2000),
https://medihal.archives-ouvertes.fr/medihal-01181114

Lire

Valérie Gelézeau, « Séoul : la transition « sur le vif » des espaces publics de proximité (1995-2010) », EchoGéo [En ligne], n°21, 2012, mis en ligne le 10 octobre 2012.

URL : http://echogeo.revues.org/13055 ; DOI : 10.4000/echogeo.13055

Voir aussi

Valérie Gelézeau, « Streets and open Spaces in Seoul (1995-2010). A Cultural and Geographical View of Local Neighborhoods”, in KIM HAN Kyung Koo (ed), 2014, Seoul, Seoul, Seoul. Hollym, KNCU-Korean Studies Series, p. 163-182. [https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01174275]

 

Et aussi

Le quartier de Singongdŏk-tong après une opération rénovation urbaine (Séoul, 2000)
http://ccj.hypotheses.org/11576

L’usage semi-privé d’une impasse dans le «labyrinthe» des ruelles à Singondŏk-tong (Séoul, 1996)
http://ccj.hypotheses.org/11579

Le périmètre de rénovation de Singondŏk-tong (Séoul, 1996)
http://ccj.hypotheses.org/11577

 

Source : Carnets Chine, Corée, Japon

 

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[Cette] photo prise en 2010 montre de nouvelles transformations, encore plus profondes : les immeubles aux toits rouges d’un premier îlot rénové qui dominait de sa masse d’autres quartiers dégradés […] apparaissent désormais comme « nanifiés » par les tours collectives de grande hauteur construites à la fin de la décennie. Bien que des différences importantes en termes de filière de production, de conception, de contenu social et d’image distinguent le premier complexe résidentiel de ces tours collectives plus récentes et plus luxueuses, les espaces publics de proximité relèvent de la même logique de conception d’équipement adaptés aux populations résidentes : soit des espaces ouverts créés pour cette fonction, comme les terrains de jeu pour enfants, parfois agrémentés de jeux d’eau pour les plus récents ; soit des espaces communs fermés comme la maison des personnes âgées. A cela s’ajoutent les clubs divers fréquentés par les femmes résidentes des grands ensembles (club de sport, de danse traditionnelle, de musique, etc.).

Photo et descriptif de Valérie Gelézeau, Le quartier de Singongdŏk-tong en 2010 : de nouvelles rénovations (Séoul, 2000),
https://medihal.archives-ouvertes.fr/medihal-01181114

Lire

Valérie Gelézeau, « Séoul : la transition « sur le vif » des espaces publics de proximité (1995-2010) », EchoGéo [En ligne], n°21, 2012, mis en ligne le 10 octobre 2012.

URL : http://echogeo.revues.org/13055 ; DOI : 10.4000/echogeo.13055

Voir aussi

Valérie Gelézeau, « Streets and open Spaces in Seoul (1995-2010). A Cultural and Geographical View of Local Neighborhoods”, in KIM HAN Kyung Koo (ed), 2014, Seoul, Seoul, Seoul. Hollym, KNCU-Korean Studies Series, p. 163-182. [https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01174275]

 

Et aussi

Le quartier de Singongdŏk-tong après une opération rénovation urbaine (Séoul, 2000)
http://ccj.hypotheses.org/11576

L’usage semi-privé d’une impasse dans le «labyrinthe» des ruelles à Singondŏk-tong (Séoul, 1996)
http://ccj.hypotheses.org/11579

Le périmètre de rénovation de Singondŏk-tong (Séoul, 1996)
http://ccj.hypotheses.org/11577

 

Source : Carnets Chine, Corée, Japon

 

Le Collège international des traducteurs littéraires (CITL) accueillera durant 10 semaines, du 1er septembre au 11 novembre 2015, six jeunes traducteurs dans le cadre de l’atelier coréen-français de La Fabrique des traducteurs, programme de formation unique en France.

Initiée en 2009, La Fabrique des traducteurs a pour objectif de donner à de jeunes talents de la traduction l’occasion de travailler avec d’autres traducteurs expérimentés, et de mieux connaître le paysage de la traduction et de l’édition dans les deux pays. Chaque atelier met en présence 3 jeunes traducteurs étrangers et 3 jeunes traducteurs français. Ainsi, 17 ateliers se sont déjà tenus au CITL.

Les textes traduits au cours de l’atelier feront l’objet de deux lectures publiques de clôture, intitulées « Encres fraîches » : La première se déroulera le samedi 7 novembre 2015, lors des 32es Assises de la traduction littéraire à Arles, et la seconde, le mardi 10 novembre 2015, à Paris. Ces lectures offrent aux amateurs de littérature étrangère et de traduction la découverte, sous une forme vivante et ludique, de textes français et coréens.

L’atelier coréen-français aura lieu grâce au soutien financier du KLTI (Korean Literature Translation Institute), de l’Institut français, du Ministère de la Culture et de la Communication (DGLFLF), de la SOFIA, et de nos partenaires territoriaux (Conseil régional PACA, Ville d’Arles, Conseil départemental des Bouches-du-Rhône).

// LES TRADUCTEURS //

• Vers le français :

Astrid ARTHUR – Bonjour, Tours, de Han Yun-Seob (Munhakdongnae Eorini, 2010)

Isabelle HIGNETTE – La Fée dans le mur, de Bae Samsik (Munhak Segyesa, 2015) PARK Mihwi – La Mer lunaire, de Chung Han-ah (Munhakdongne, 2007)

• Vers le coréen :

LEE Ahram – Que font les rennes après Noël ?, de Olivia Rosenthal (Verticales, 2010)

PARK Sohee – Les candidats, de Yun Sun Limet (Éditions de La Martinière, 2004)

CHOE Jung-eun – La lettre à D’Alembert sur les spectacles, de Jean-Jacques Rousseau (Chez Marc Michel Rey, 1758)

contact & informations : emmanuelle.flamant@atlas-citl.org // 04 90 52 05 50 // www.atlas-citl.org

Le Collège international des traducteurs littéraires (CITL) accueillera durant 10 semaines, du 1er septembre au 11 novembre 2015, six jeunes traducteurs dans le cadre de l’atelier coréen-français de La Fabrique des traducteurs, programme de formation unique en France.

Initiée en 2009, La Fabrique des traducteurs a pour objectif de donner à de jeunes talents de la traduction l’occasion de travailler avec d’autres traducteurs expérimentés, et de mieux connaître le paysage de la traduction et de l’édition dans les deux pays. Chaque atelier met en présence 3 jeunes traducteurs étrangers et 3 jeunes traducteurs français. Ainsi, 17 ateliers se sont déjà tenus au CITL.

Les textes traduits au cours de l’atelier feront l’objet de deux lectures publiques de clôture, intitulées « Encres fraîches » : La première se déroulera le samedi 7 novembre 2015, lors des 32es Assises de la traduction littéraire à Arles, et la seconde, le mardi 10 novembre 2015, à Paris. Ces lectures offrent aux amateurs de littérature étrangère et de traduction la découverte, sous une forme vivante et ludique, de textes français et coréens.

L’atelier coréen-français aura lieu grâce au soutien financier du KLTI (Korean Literature Translation Institute), de l’Institut français, du Ministère de la Culture et de la Communication (DGLFLF), de la SOFIA, et de nos partenaires territoriaux (Conseil régional PACA, Ville d’Arles, Conseil départemental des Bouches-du-Rhône).

// LES TRADUCTEURS //

• Vers le français :

Astrid ARTHUR – Bonjour, Tours, de Han Yun-Seob (Munhakdongnae Eorini, 2010)

Isabelle HIGNETTE – La Fée dans le mur, de Bae Samsik (Munhak Segyesa, 2015) PARK Mihwi – La Mer lunaire, de Chung Han-ah (Munhakdongne, 2007)

• Vers le coréen :

LEE Ahram – Que font les rennes après Noël ?, de Olivia Rosenthal (Verticales, 2010)

PARK Sohee – Les candidats, de Yun Sun Limet (Éditions de La Martinière, 2004)

CHOE Jung-eun – La lettre à D’Alembert sur les spectacles, de Jean-Jacques Rousseau (Chez Marc Michel Rey, 1758)

contact & informations : emmanuelle.flamant@atlas-citl.org // 04 90 52 05 50 // www.atlas-citl.org

Le monde coréen moderne : tempéraments historiens, modalités géographiques

  • Alain Delissen, directeur d’études à l’EHESS (TH) ( CCJ, CCJ-CRC ) Cet enseignant est référent pour cette UE

Vendredi de 10 h à 12 h (Maison de l’Asie 22 av du Président-Wilson 75116 Paris), du 06 novembre 2015 au 05 février 2016

Le travail des historiens coréens modernes ne s’offre pas uniment sous la forme standard, annotée et refroidie de l’article ou du traité académique. En témoignent les inflexions indignées d’un Sin Ch’aeho, père national fondateur de la discipline, en marge de la guerre russo-japonaise : leur traduction et leur interprétation posent des difficultés de ton et de genre autant que de langues et de notions.

Tout en mettant l’accent sur le premier XXe siècle à partir de matériaux variés, le séminaire s’attachera à parcourir et interroger l’histoire bouleversée du monde coréen, du XIXe au XXIe siècle. Il s’efforcera, par delà les catégories d’analyse usuelles – nation, colonialisme, modernité, etc. – d’en saisir les tempéraments : quel est le sens du passé « en mode charang (fierté) », « en mode kaldŭng (conflit) », « en mode kot’ong » (souffrance) » ou en mode chŭlgŏum (plaisir) ?

Et puisqu’une inquiétude perceptible sur l’espace de la coréanité traverse nombre de ces travaux historiques – place dans le monde ; invasion, annexion, exil, division – il s’agira aussi d’être attentif, à plusieurs échelles, aux modalités géographiques de la modernité coréenne. A la pluralité abstraite des lieux du discours sur la Corée, on ajoutera le déploiement d’une cartographie imaginaire et savante visant à explorer les lieux concrets, les territoires flexibles, les paysages sensibles d’un pays rêvé.

On prendra le train pour Pusan avec Ch’oe Namsŏn. Avec Ko Ŭn, on habitera un village du Chŏlla.

 

Nouvelles cultures urbaines en Corée

  • Valérie Gelézeau, maîtresse de conférences à l’EHESS (TH) ( CCJ, CCJ-CRC ) Cet enseignant est référent pour cette UE

Un jeudi par mois de 10 h à 12 h (Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris), de novembre 2015 à mai 2016. Dates fixées ultérieurement

Le séminaire de cette année est adossé à une manifestation scientifique qui, à l’occasion des années croisées France/Corée (2015-2016), propose une réflexion critique sur les nouvelles cultures urbaines de la République de Corée, pays qui compte plus de 85% de citadins et d’une dizaine de villes millionnaires. De mégapoles en mégalopole, de Séoul à Busan ou Gwangju, comment habite-t-on aujourd’hui les très grandes villes de la  péninsule ? Qui sont ces classes moyennes qui peuplent des grands ensembles d’appartement, différents en tous points des HLM français ? Comment les cultures digitales s’inscrivent-elles dans les modes de vie urbains ? Que nous dit de la société coréenne l’esthétique des villes, des corps qui les habitent aux monuments qui les structurent ? Des méga-centres commerciaux aux espaces marginaux des jardins potagers, quels sont les nouveaux lieux de sociabilité des citadins ?
On répondra à ces questions au cours d’un forum de rencontres scientifiques qui se tiendra à la CAPA les 8, 9, 15 et 16 avril 2016. La réflexion privilégiera  l’articulation entre formes et pratiques de la ville, et les cultures habitantes. Dans cette perspective, deux grands axes de problématique sont envisagés :

  1. La ville habitée – des projets aux pratiques
  2. La ville mise en scène – littérature, arts visuels, cinéma

Le séminaire se tiendra en amont, pendant et en aval de cette manifestation d’avril.
En amont (3 séances de 2 h les 17, 24 et 31 mars 2016) : discussion critique sur le programme scientifique, lectures, préparation des actions pendant les débats (micro-blogging scientifique, interventions, etc.).
Pendant les rencontres scientifiques : présence obligatoire à l’ensemble des conférences, tables rondes et débats en prévision de l’établissement de comptes rendus.
En aval : mise en valeur des comptes rendus sur les plateformes adaptées de communication scientifique.
En raison de la forme particulière du séminaire en 2015-2016, il est obligatoire pour les étudiants de prendre contact avec l’enseignante au préalable pour l’inscription et la diffusion des informations.

 

Histoire du fait colonial et impérial : enjeux, problématiques, expériences

Jeudi de 17 h à 19 h (salle des étudiants, IISMM, 96 bd Raspail 75006 Paris), du 5 novembre 2015 au 4 février 2016

Ce séminaire de spécialisation est conçu comme une introduction à l’histoire du fait colonial et impérial dans une perspective comparative et croisée : l’impérialisme et le colonialisme des périodes moderne et contemporaine, sur les cing continents et sous la houlette tant des Européens que des Japonais et des États-Uniens sont pris en compte. Afin de les familiariser avec les concepts, problématiques et débats majeurs du champ, les étudiants sont invités à lire chaque semaine deux articles ou chapitres d’ouvrage qu’il s’agit ensuite de discuter lors des séances.

 

Asies

Lundi de 9 h à 11 h (Maison de l’Asie, 22 av du Président-Wilson 75116 Paris), du 16 novembre 2015 au 13 juin 2016

Ce séminaire interdisciplinaire vise à présenter, par séquence de 6 h, aux étudiants de la mention huit thèmes de recherche des sciences sociales dans les trois grandes régions de l’Asie : le monde indien, l’Asie du Sud-est et l’Asie du Nord (Chine, Corée, Japon). Basé sur la lecture de textes fondateurs ou de travaux récents significatifs, il permet aux étudiants de s’initier aux méthodes de critique et de généralisation des sciences sociales en suivant leurs développements hors de leur contexte d’origine. Le séminaire est divisé en deux semestres 1er semestre du 16/11 au 15/2 ; deuxième semestre du 22/2 au 13 juin. Au second semestre il devient un enseignement conjoint EFEO-EHESS-EPHE, dont les quatre séquences seront assurées par les équipes pédagogiques des trois établissements.
La première séance de chaque séquence sera introduite par l’ATER responsable du séminaire ; la seconde, par un des enseignants de l’équipe pédagogique, et la dernière sera l’occasion pour les d’étudiants de présenter des exposés sur les textes étudiés. Compte tenu du renouvellement de ces thèmes d’une année sur l’autre, le séminaire est obligatoire en M1 puis en M2. Il est ouvert aux étudiants inscrits dans d’autres mentions.

 

Globalization and labor market outcomes in Japan and Korea : de-industrialization, job security, and wage inequalities

  • Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH) ( CCJ, FFJ )Cet enseignant est référent pour cette UE

Jeudi de 13 h 30 à 16 h 30 (ENS, Campus Paris-Jourdan, 48 bd Jourdan 75014 Paris), les 8, 15, 22 et 29 octobre, 3, 10 et 17 décembre 2015 et 14 janvier 2016

Deindustrialization is a major issue for all industrialized countries, in Europe and in America. This is also the case for Japan and Korea, two countries that have experienced an economic development based on the growth of manufacturing industries and that are particularly concerned by the rise of China in the international division of labor.

The aim of this seminar is to provide various tools of analysis (economic history, international economics, labor economics, industrial economics, innovation economics…) to study industrial dynamics in Japan and Korea, with a focus on public policies.

This year, at the occasion of the publication of a special issue of the Review of International Economics (151 (3)) that we have edited, three sessions will be dedicated to the international side of deindustrialization, in an attempt to connect the evolution of inequalities to industrial dynamics.

 

 

 Industrial dynamics in Japan and Korea: firms’strategies and public policies

  • Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH) ( PSE )Cet enseignant est référent pour cette UE

Ce séminaire est donné en anglais

Planning : http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/formations-et-vie-etudiante/masters/ppd-politiques-publiques-et-developpement/etre-etudiant-ppd-ressources-stages/

Deindustrialization is a major issue for all industrialized countries, in Europe and in America. This is also the case for Japan and Korea, two countries that have experienced an economic development based on the growth of manufacturing industries and that are particularly concerned by the rise of China in the international division of labor.

The aim of this seminar is to provide various tools of analysis (economic history, international economics, labor economics, industrial economics, innovation economics…) to study industrial dynamics in Japan and Korea, with a focus on public policies.

This year, at the occasion of the publication of a special issue of the “Review of International Economics” that we have edited, three sessions will be dedicated to the international side of deindustrialization, in an attempt to connect the evolution of inequalities to industrial dynamics.

 

Le monde coréen moderne : tempéraments historiens, modalités géographiques

  • Alain Delissen, directeur d’études à l’EHESS (TH) ( CCJ, CCJ-CRC ) Cet enseignant est référent pour cette UE

Vendredi de 10 h à 12 h (Maison de l’Asie 22 av du Président-Wilson 75116 Paris), du 06 novembre 2015 au 05 février 2016

Le travail des historiens coréens modernes ne s’offre pas uniment sous la forme standard, annotée et refroidie de l’article ou du traité académique. En témoignent les inflexions indignées d’un Sin Ch’aeho, père national fondateur de la discipline, en marge de la guerre russo-japonaise : leur traduction et leur interprétation posent des difficultés de ton et de genre autant que de langues et de notions.

Tout en mettant l’accent sur le premier XXe siècle à partir de matériaux variés, le séminaire s’attachera à parcourir et interroger l’histoire bouleversée du monde coréen, du XIXe au XXIe siècle. Il s’efforcera, par delà les catégories d’analyse usuelles – nation, colonialisme, modernité, etc. – d’en saisir les tempéraments : quel est le sens du passé « en mode charang (fierté) », « en mode kaldŭng (conflit) », « en mode kot’ong » (souffrance) » ou en mode chŭlgŏum (plaisir) ?

Et puisqu’une inquiétude perceptible sur l’espace de la coréanité traverse nombre de ces travaux historiques – place dans le monde ; invasion, annexion, exil, division – il s’agira aussi d’être attentif, à plusieurs échelles, aux modalités géographiques de la modernité coréenne. A la pluralité abstraite des lieux du discours sur la Corée, on ajoutera le déploiement d’une cartographie imaginaire et savante visant à explorer les lieux concrets, les territoires flexibles, les paysages sensibles d’un pays rêvé.

On prendra le train pour Pusan avec Ch’oe Namsŏn. Avec Ko Ŭn, on habitera un village du Chŏlla.

 

Nouvelles cultures urbaines en Corée

  • Valérie Gelézeau, maîtresse de conférences à l’EHESS (TH) ( CCJ, CCJ-CRC ) Cette enseignante est référente pour cette UE

Un jeudi par mois de 10 h à 12 h (Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris), de novembre 2015 à mai 2016. Dates fixées ultérieurement

Le séminaire de cette année est adossé à une manifestation scientifique qui, à l’occasion des années croisées France/Corée (2015-2016), propose une réflexion critique sur les nouvelles cultures urbaines de la République de Corée, pays qui compte plus de 85% de citadins et d’une dizaine de villes millionnaires. De mégapoles en mégalopole, de Séoul à Busan ou Gwangju, comment habite-t-on aujourd’hui les très grandes villes de la  péninsule ? Qui sont ces classes moyennes qui peuplent des grands ensembles d’appartement, différents en tous points des HLM français ? Comment les cultures digitales s’inscrivent-elles dans les modes de vie urbains ? Que nous dit de la société coréenne l’esthétique des villes, des corps qui les habitent aux monuments qui les structurent ? Des méga-centres commerciaux aux espaces marginaux des jardins potagers, quels sont les nouveaux lieux de sociabilité des citadins ?
On répondra à ces questions au cours d’un forum de rencontres scientifiques qui se tiendra à la CAPA les 8, 9, 15 et 16 avril 2016. La réflexion privilégiera  l’articulation entre formes et pratiques de la ville, et les cultures habitantes. Dans cette perspective, deux grands axes de problématique sont envisagés :

  1. La ville habitée – des projets aux pratiques
  2. La ville mise en scène – littérature, arts visuels, cinéma

Le séminaire se tiendra en amont, pendant et en aval de cette manifestation d’avril.
En amont (3 séances de 2 h les 17, 24 et 31 mars 2016) : discussion critique sur le programme scientifique, lectures, préparation des actions pendant les débats (micro-blogging scientifique, interventions, etc.).
Pendant les rencontres scientifiques : présence obligatoire à l’ensemble des conférences, tables rondes et débats en prévision de l’établissement de comptes rendus.
En aval : mise en valeur des comptes rendus sur les plateformes adaptées de communication scientifique.
En raison de la forme particulière du séminaire en 2015-2016, il est obligatoire pour les étudiants de prendre contact avec l’enseignante au préalable pour l’inscription et la diffusion des informations.

 

Histoire du fait colonial et impérial : enjeux, problématiques, expériences

Jeudi de 17 h à 19 h (salle des étudiants, IISMM, 96 bd Raspail 75006 Paris), du 5 novembre 2015 au 4 février 2016

Ce séminaire de spécialisation est conçu comme une introduction à l’histoire du fait colonial et impérial dans une perspective comparative et croisée : l’impérialisme et le colonialisme des périodes moderne et contemporaine, sur les cing continents et sous la houlette tant des Européens que des Japonais et des États-Uniens sont pris en compte. Afin de les familiariser avec les concepts, problématiques et débats majeurs du champ, les étudiants sont invités à lire chaque semaine deux articles ou chapitres d’ouvrage qu’il s’agit ensuite de discuter lors des séances.

 

Asies

Lundi de 9 h à 11 h (Maison de l’Asie, 22 av du Président-Wilson 75116 Paris), du 16 novembre 2015 au 13 juin 2016

Ce séminaire interdisciplinaire vise à présenter, par séquence de 6 h, aux étudiants de la mention huit thèmes de recherche des sciences sociales dans les trois grandes régions de l’Asie : le monde indien, l’Asie du Sud-est et l’Asie du Nord (Chine, Corée, Japon). Basé sur la lecture de textes fondateurs ou de travaux récents significatifs, il permet aux étudiants de s’initier aux méthodes de critique et de généralisation des sciences sociales en suivant leurs développements hors de leur contexte d’origine. Le séminaire est divisé en deux semestres 1er semestre du 16/11 au 15/2 ; deuxième semestre du 22/2 au 13 juin. Au second semestre il devient un enseignement conjoint EFEO-EHESS-EPHE, dont les quatre séquences seront assurées par les équipes pédagogiques des trois établissements.
La première séance de chaque séquence sera introduite par l’ATER responsable du séminaire ; la seconde, par un des enseignants de l’équipe pédagogique, et la dernière sera l’occasion pour les d’étudiants de présenter des exposés sur les textes étudiés. Compte tenu du renouvellement de ces thèmes d’une année sur l’autre, le séminaire est obligatoire en M1 puis en M2. Il est ouvert aux étudiants inscrits dans d’autres mentions.

 

Globalization and labor market outcomes in Japan and Korea : de-industrialization, job security, and wage inequalities

  • Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH) ( CCJ, FFJ ) Cet enseignant est référent pour cette UE

Jeudi de 13 h 30 à 16 h 30 (ENS, Campus Paris-Jourdan, 48 bd Jourdan 75014 Paris), les 8, 15, 22 et 29 octobre, 3, 10 et 17 décembre 2015 et 14 janvier 2016

Deindustrialization is a major issue for all industrialized countries, in Europe and in America. This is also the case for Japan and Korea, two countries that have experienced an economic development based on the growth of manufacturing industries and that are particularly concerned by the rise of China in the international division of labor.

The aim of this seminar is to provide various tools of analysis (economic history, international economics, labor economics, industrial economics, innovation economics…) to study industrial dynamics in Japan and Korea, with a focus on public policies.

This year, at the occasion of the publication of a special issue of the Review of International Economics (151 (3)) that we have edited, three sessions will be dedicated to the international side of deindustrialization, in an attempt to connect the evolution of inequalities to industrial dynamics.

 

 

Industrial dynamics in Japan and Korea: firms’strategies and public policies

  • Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH) ( PSE ) Cet enseignant est référent pour cette UE

Ce séminaire est donné en anglais

Planning : http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/formations-et-vie-etudiante/masters/ppd-politiques-publiques-et-developpement/etre-etudiant-ppd-ressources-stages/

Deindustrialization is a major issue for all industrialized countries, in Europe and in America. This is also the case for Japan and Korea, two countries that have experienced an economic development based on the growth of manufacturing industries and that are particularly concerned by the rise of China in the international division of labor.

The aim of this seminar is to provide various tools of analysis (economic history, international economics, labor economics, industrial economics, innovation economics…) to study industrial dynamics in Japan and Korea, with a focus on public policies.

This year, at the occasion of the publication of a special issue of the “Review of International Economics” that we have edited, three sessions will be dedicated to the international side of deindustrialization, in an attempt to connect the evolution of inequalities to industrial dynamics.

 

 

L’École française d’Extrême-Orient (EFEO) propose des allocations de terrain permettant aux étudiants d’effectuer un séjour d’étude en Asie dans les Centres de l’EFEO ou dans un centre du Consortium européen ECAF.

Caractéristiques

  • Allocation forfaitaire pour dédommagement des frais de séjour sur le terrain.
  • Le montant mensuel des bourses varie de 700 euros à 1360 euros selon le niveau du candidat (Master II, doctorant) et le pays de séjour.
  • La durée varie de 1 à 6 mois, en fonction du programme de recherche.

NB : Les étudiants en Master II ne peuvent postuler pour une bourse d’une durée supérieure à deux mois.

Critères d’éligibilité

  • Recherches en sciences humaines ou sociales relatives aux civilisations des pays d’Asie
  • Etudiants en Master II Recherche, doctorants, ou titulaires de tout autre diplôme reconnu équivalent
  • Connaissance des langues pertinentes aux recherches de terrain envisagées
  • Compatibilité du projet de recherche avec les missions des Centres EFEO ou ECAF en Asie

Constitution du dossier 

  • Lettre de motivation à l’attention de Monsieur le Directeur de l’EFEO précisant la période de séjour souhaitée, le Centre EFEO ou ECAF concerné, les autres bourses demandées
  • Projet de recherche de une à cinq pages présentant le programme de travail, le calendrier ainsi qu’un budget
  • Curriculum vitæ avec justificatif des titres possédés (photocopie ou scan des diplômes)
  • Lettre de recommandation du directeur de thèse ou de recherches
  • Copie d’une pièce d’identité (à envoyer par fax ou par la poste)
  • Copie de la carte d’étudiant (à envoyer par fax ou par la poste)

Soumission du dossier

Vous aurez la possibilité d’accéder à tout moment à votre espace personnel et de modifier/compléter votre demande jusqu’à la date limite de dépôt tant que vous n’aurez pas cliqué sur le bouton “soumettre votre candidature”.
Il vous sera demandé de joindre les pièces justificatives au format pdf.

Pour toute demande de renseignement ou pour signaler un problème relatif à la candidature en ligne, nous vous invitons à adresser vos messages à allocations.terrain@efeo.net, ou à contacter le (+33 0)1 53 70 18 60.

Date limite de dépôt

  • le 30 septembre 2015 avant midi (heure de Paris) pour un séjour de terrain en Asie à prévoir entre le 1er janvier et le 30 juin 2016.

A noter

  • Le nombre de séjours financés est limité à deux, dans la limite d’une durée de neuf mois cumulés
  • Le lauréat doit se loger par ses propres moyens sur son lieu de séjour en Asie et prendre en charge ses frais de transport aller et retour
  • La souscription d’une assurance et d’une couverture maladie internationales relève de la seule responsabilité du lauréat
  • Dans un délai d’un mois à compter de la fin du séjour le boursier doit envoyer un rapport de 10 à 15 pages, avec un résumé de 150 mots maximum rédigé sur le mode impersonnel, présentant les résultats de son travail sur le terrain. Ces documents doivent être adressés au Directeur de l’EFEO (direction@efeo.net) ainsi qu’au responsable du Centre de rattachement. Le résumé sera publié dans le rapport annuel de l’EFEO.

 

L’École française d’Extrême-Orient (EFEO) propose des allocations de terrain permettant aux étudiants d’effectuer un séjour d’étude en Asie dans les Centres de l’EFEO ou dans un centre du Consortium européen ECAF.

Caractéristiques

  • Allocation forfaitaire pour dédommagement des frais de séjour sur le terrain.
  • Le montant mensuel des bourses varie de 700 euros à 1360 euros selon le niveau du candidat (Master II, doctorant) et le pays de séjour.
  • La durée varie de 1 à 6 mois, en fonction du programme de recherche.

NB : Les étudiants en Master II ne peuvent postuler pour une bourse d’une durée supérieure à deux mois.

Critères d’éligibilité

  • Recherches en sciences humaines ou sociales relatives aux civilisations des pays d’Asie
  • Etudiants en Master II Recherche, doctorants, ou titulaires de tout autre diplôme reconnu équivalent
  • Connaissance des langues pertinentes aux recherches de terrain envisagées
  • Compatibilité du projet de recherche avec les missions des Centres EFEO ou ECAF en Asie

Constitution du dossier 

  • Lettre de motivation à l’attention de Monsieur le Directeur de l’EFEO précisant la période de séjour souhaitée, le Centre EFEO ou ECAF concerné, les autres bourses demandées
  • Projet de recherche de une à cinq pages présentant le programme de travail, le calendrier ainsi qu’un budget
  • Curriculum vitæ avec justificatif des titres possédés (photocopie ou scan des diplômes)
  • Lettre de recommandation du directeur de thèse ou de recherches
  • Copie d’une pièce d’identité (à envoyer par fax ou par la poste)
  • Copie de la carte d’étudiant (à envoyer par fax ou par la poste)

Soumission du dossier

Vous aurez la possibilité d’accéder à tout moment à votre espace personnel et de modifier/compléter votre demande jusqu’à la date limite de dépôt tant que vous n’aurez pas cliqué sur le bouton “soumettre votre candidature”.
Il vous sera demandé de joindre les pièces justificatives au format pdf.

Pour toute demande de renseignement ou pour signaler un problème relatif à la candidature en ligne, nous vous invitons à adresser vos messages à allocations.terrain@efeo.net, ou à contacter le (+33 0)1 53 70 18 60.

Date limite de dépôt

  • le 30 septembre 2015 avant midi (heure de Paris) pour un séjour de terrain en Asie à prévoir entre le 1er janvier et le 30 juin 2016.

A noter

  • Le nombre de séjours financés est limité à deux, dans la limite d’une durée de neuf mois cumulés
  • Le lauréat doit se loger par ses propres moyens sur son lieu de séjour en Asie et prendre en charge ses frais de transport aller et retour
  • La souscription d’une assurance et d’une couverture maladie internationales relève de la seule responsabilité du lauréat
  • Dans un délai d’un mois à compter de la fin du séjour le boursier doit envoyer un rapport de 10 à 15 pages, avec un résumé de 150 mots maximum rédigé sur le mode impersonnel, présentant les résultats de son travail sur le terrain. Ces documents doivent être adressés au Directeur de l’EFEO (direction@efeo.net) ainsi qu’au responsable du Centre de rattachement. Le résumé sera publié dans le rapport annuel de l’EFEO.

logo_definitif_11.01.2012

Atelier du Réseau des études sur la Corée

Les études coréennes francophones : nouveaux enjeux, nouvelles frontières

Lieu et dates : Université Paris Diderot, 7 et 8 septembre 2015

 

Le Réseau des Études sur la Corée a le plaisir de vous communiquer ci-dessous le programme de son cinquième atelier qui se tiendra à l’université Paris Diderot les 7 et le 8 septembre 2015.

Sous le titre général « Les études coréennes francophones : nouveaux enjeux, nouvelles frontières », l’atelier s’articulera en quatre sessions :

Atelier 1. Le Réseau des études sur la Corée : Bilan et perspectives

Atelier 2. Traduire pour les études coréennes

Atelier 3. Coréanités, francophonie, études coréennes transnationales

Atelier 4. Nouveaux enjeux, nouvelles frontières

 

Atelier RESCOR 2015_Programme

 

Le nombre de places étant limité et l’atelier sur invitation, nous vous remercions de contacter au préalable : reseaucoree@gmail.com

 

Le Réseau des études sur la Corée – Paris Consortium
Université Paris Diderot
LCAO Unité Asie Orientale
Grands Moulins, bâtiment C – case 7009
5, rue Thomas Mann
75205 Paris cedex 13

Blog : http://parisconsortium.hypotheses.org
Site : http://www.reseau-etudes-coree.univ-paris-diderot.fr
Facebook : http://www.facebook.com/pages/R%C3%A9seau-des-%C3%A9tudes-sur-la-Cor%C3%A9e/230329223761969
Twitter : https://twitter.com/parisconsortium

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS