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Un bilan très positif

Le 5e Congrès Asie et Pacifique 2015 s’est tenu à l’Inalco les 9, 10 et 11 septembre dernier. Ses trois objectifs principaux ont été atteints.

Il se voulait ouvert à l’ensemble de la communauté : il a rassemblé près de 500 intervenants, répartis dans 150 ateliers thématiques. En tout, avec le public, 800 personnes y ont participé. Il devait avoir un rayonnement international et attirer des chercheurs étrangers. L’internationalisation des recherches françaises est l’un des deux axes de travail prioritaires du GIS. Dans cette objectif, le programme incluait 8 conférences plénières de personnalités scientifiques étrangères invitées. Résultat : quelques 130 chercheurs étrangers ont fréquenté le colloque, avec notamment une vingtaine de sessions d’ateliers en anglais. Enfin, le congrès devait laisser une large part aux doctorants et post-doctorants. Les actions en faveur des jeunes chercheurs constituent l’autre axe de travail prioritaire du GIS. Grâce à une diffusion ciblée et des tarifs attractifs, le congrès a accueilli près de 200 intervenants doctorants ou jeunes docteurs. Dans le public, les jeunes chercheurs étaient encore plus nombreux, puisqu’ils constituaient plus de 60 % des effectifs.

Fort de ce succès, le GIS envisage d’organiser la prochaine édition en 2017, cette fois-ci à une échelle européenne.

A lire :
Interview de Jean-François Huchet, directeur adjoint du GIS Asie, par Anne Garrigue (www.lepetitjournal.com/singapour) mercredi 16 septembre 2015

Source : Lettre d’octobre 2015 de Réseau Asie & Pacifique

Mobilité post-doctorale courte durée outgoing FMSH-EFEO: France> Asie 

Date limite de candidature : 1er décembre 2015 

EFEO

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et l’Ecole Française d’Extrême Orient (EFEO) proposent des contrats post-doctoraux d’un montant mensuel de 1203 euros net d’une durée de 1 à 6 mois, permettant à des post-doctorants affiliés à une institution française d’effectuer un séjour d’étude en Asie dans les Centres de l’EFEO.

Seront soutenus des projets de recherche en sciences humaines ou sociales relatives aux civilisations des pays d’Asie. Les projets interdisciplinaires sont bienvenus.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du programme de mobilité post-doctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

 

Durée de la mobilité : 1 à 6 mois

Prochaine date limite de candidature : 1er décembre 2015

Période du séjour : Entre février et décembre 2016

Nombre de mois-chercheurs disponibles pour cet appel : 11 mois

Obligations des chercheurs accueillis dans un Centre de l’EFEO :

Elles sont fonction des Centres dans lesquels les chercheurs sont accueillis.

 

Critères d’éligibilité 

  • Le candidat doit être titulaire d’un doctorat en sciences humaines et sociales et peut soumettre une candidature au maximum 6 ans après la date de soutenance de la thèse
  • Le candidat doit être associé à une institution de recherche en SHS française
  • Le candidat doit être ressortissant de l’Espace économique européen ou de la confédération Suisse
  • Travailler sur un sujet nécessitant un séjour sur le terrain rattaché à l’un des Centres de l’EFEO
  • Le candidat doit avoir une connaissance des langues pertinentes aux recherches de terrain envisagées

 

Éléments du dossier de candidature

Les postulants sont invités à candidater avant le 1er décembre 2015 sur la plateforme en ligne.

Déposer sa candidature sur la plateforme en ligne :

  1. Rendez-vous sur la plateforme http://calls.msh-paris.fr et entrez dans l’espace « Researcher Workspace » ;
  2. Identifiez-vous si vous avez déjà créé un compte, le cas échéant créez un compte ;
  3. Remplissez votre profil puis cliquez sur « create a new application » ;
  4. Sélectionnez l’appel : « Appel du Programme de mobilité post-doctorale courte durée outgoing ANNEE 2016», puis: « FMSH-EFEO : France > Asie » ;
  5. Remplissez tous les onglets d’information ;
  6. Dans l’onglet « Documents », téléchargez sous forme d’un document électronique unique au format pdf et intitulé « Aide à la mobilité FMSH-EFEO-votre nom », votre dossier de candidature qui sera composé des pièces suivantes :
  • Une lettre de motivation exposant les raisons du séjour dans le Centre de l’EFEO choisi et, éventuellement, les partenaires scientifiques qui vous intéressent en Asie ;
  • Un CV de 2 pages maximum accompagné d’une liste de publications ;
  • Un exposé du projet de recherche (de 3 à 5 pages), incluant précisément les étapes que vous pensez accomplir lors de votre séjour et le cadre théorique et méthodologique de votre travail ;
  • Une lettre de soutien.
  1. Vous pouvez sauvegarder votre candidature sans la soumettre pour y revenir plus tard ou la soumettre définitivement.

 

Pour toute information sur la plateforme ou en cas de difficulté à l’utiliser, contactez fadili@msh-paris.fr

Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte.

L’évaluation des candidatures sera assurée par un jury de sélection et les résultats seront publiés au 29 janvier 2016.

 

Contacts

A la FMSH : Marion FANJAT mfanjat@msh-paris.fr
A l’EFEO : Claire PRILLARD claire.prillard@efeo.net

Mobilité post-doctorale courte durée outgoing FMSH-EFEO: France> Asie 

Date limite de candidature : 1er décembre 2015 

EFEO

La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et l’Ecole Française d’Extrême Orient (EFEO) proposent des contrats post-doctoraux d’un montant mensuel de 1203 euros net d’une durée de 1 à 6 mois, permettant à des post-doctorants affiliés à une institution française d’effectuer un séjour d’étude en Asie dans les Centres de l’EFEO.

Seront soutenus des projets de recherche en sciences humaines ou sociales relatives aux civilisations des pays d’Asie. Les projets interdisciplinaires sont bienvenus.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du programme de mobilité post-doctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.

 

Durée de la mobilité : 1 à 6 mois

Prochaine date limite de candidature : 1er décembre 2015

Période du séjour : Entre février et décembre 2016

Nombre de mois-chercheurs disponibles pour cet appel : 11 mois

Obligations des chercheurs accueillis dans un Centre de l’EFEO :

Elles sont fonction des Centres dans lesquels les chercheurs sont accueillis.

 

Critères d’éligibilité 

  • Le candidat doit être titulaire d’un doctorat en sciences humaines et sociales et peut soumettre une candidature au maximum 6 ans après la date de soutenance de la thèse
  • Le candidat doit être associé à une institution de recherche en SHS française
  • Le candidat doit être ressortissant de l’Espace économique européen ou de la confédération Suisse
  • Travailler sur un sujet nécessitant un séjour sur le terrain rattaché à l’un des Centres de l’EFEO
  • Le candidat doit avoir une connaissance des langues pertinentes aux recherches de terrain envisagées

 

Éléments du dossier de candidature

Les postulants sont invités à candidater avant le 1er décembre 2015 sur la plateforme en ligne.

Déposer sa candidature sur la plateforme en ligne :

  1. Rendez-vous sur la plateforme http://calls.msh-paris.fr et entrez dans l’espace « Researcher Workspace » ;
  2. Identifiez-vous si vous avez déjà créé un compte, le cas échéant créez un compte ;
  3. Remplissez votre profil puis cliquez sur « create a new application » ;
  4. Sélectionnez l’appel : « Appel du Programme de mobilité post-doctorale courte durée outgoing ANNEE 2016», puis: « FMSH-EFEO : France > Asie » ;
  5. Remplissez tous les onglets d’information ;
  6. Dans l’onglet « Documents », téléchargez sous forme d’un document électronique unique au format pdf et intitulé « Aide à la mobilité FMSH-EFEO-votre nom », votre dossier de candidature qui sera composé des pièces suivantes :
  • Une lettre de motivation exposant les raisons du séjour dans le Centre de l’EFEO choisi et, éventuellement, les partenaires scientifiques qui vous intéressent en Asie ;
  • Un CV de 2 pages maximum accompagné d’une liste de publications ;
  • Un exposé du projet de recherche (de 3 à 5 pages), incluant précisément les étapes que vous pensez accomplir lors de votre séjour et le cadre théorique et méthodologique de votre travail ;
  • Une lettre de soutien.
  1. Vous pouvez sauvegarder votre candidature sans la soumettre pour y revenir plus tard ou la soumettre définitivement.

 

Pour toute information sur la plateforme ou en cas de difficulté à l’utiliser, contactez fadili@msh-paris.fr

Les dossiers de candidature incomplets ou ne correspondant pas à la description ci-dessus ne seront pas pris en compte.

L’évaluation des candidatures sera assurée par un jury de sélection et les résultats seront publiés au 29 janvier 2016.

 

Contacts

A la FMSH : Marion FANJAT mfanjat@msh-paris.fr
A l’EFEO : Claire PRILLARD claire.prillard@efeo.net

kpop colloque
La nouvelle culture pop coréenne

Mercredi 14 octobre 2015
au CNAM (de 9h30 à 12h30) et à la Gaîté lyrique (de 14h30 à 17h30)

Dans le cadre de l’Année France/Corée, la World Association for Hallyu Studies, le CNAM et la Gaîté lyrique organisent un colloque sur la nouvelle culture pop coréenne sous toutes ses formes : dramas, musique k-pop, jeux vidéo, culture du numérique, etc.

Quelle est la spécificité du système de la pop culture en Corée ? Peut-on parler de soft power sud-coréen et comment se manifeste-t-il ? Quelles furent les conditions de l’exportation fulgurante de la culture pop ? Quel rôle a joué internet dans la diffusion transnationale de ces contenus ?

A travers des conférences et des tables rondes, des spécialistes coréens et français – des chercheurs et des journalistes – tenteront de répondre à ces questions essentielles et de donner une vision d’ensemble du système de la pop culture coréenne contemporaine.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Cliquez ici pour le programme de la journée et toutes les informations nécessaires.

kpop colloque
La nouvelle culture pop coréenne

Mercredi 14 octobre 2015
au CNAM (de 9h30 à 12h30) et à la Gaîté lyrique (de 14h30 à 17h30)

Dans le cadre de l’Année France/Corée, la World Association for Hallyu Studies, le CNAM et la Gaîté lyrique organisent un colloque sur la nouvelle culture pop coréenne sous toutes ses formes : dramas, musique k-pop, jeux vidéo, culture du numérique, etc.

Quelle est la spécificité du système de la pop culture en Corée ? Peut-on parler de soft power sud-coréen et comment se manifeste-t-il ? Quelles furent les conditions de l’exportation fulgurante de la culture pop ? Quel rôle a joué internet dans la diffusion transnationale de ces contenus ?

A travers des conférences et des tables rondes, des spécialistes coréens et français – des chercheurs et des journalistes – tenteront de répondre à ces questions essentielles et de donner une vision d’ensemble du système de la pop culture coréenne contemporaine.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Cliquez ici pour le programme de la journée et toutes les informations nécessaires.

Les conférences du CRC sur la Corée de 2014-2015

Compte rendu par Valérie Gelézeau (EHESS)

(Voir le site du Centre de Recherches sur la Corée pour le programme des conférences de 2015-2016)

 

Entre le 10 janvier et le 5 juin, le séminaire a proposé 26 séances extrêmement variées tant sur le plan disciplinaire (l’histoire, l’anthropologie et la sociologie, les sciences politiques, et la géographie ont été cette année bien représentées) que des thématiques abordées – on note néanmoins une domination des études sur la Corée du Sud contemporaine, seules deux séances ayant été consacrées à la Corée prémoderne (présentation de la thèse de Jee Hyun Noe sur Tasan / Chŏng Yagyong (1762-1836) et sa critique du Shangshu en guwen le 9 janvier et conférence de Grace Koh (SOAS) « Aesthetic Conceptions of ‘Life’ and ‘Nature’ in Koryŏ Literary Discourse » le 23 janvier). Quant à la Corée du Nord, elle n’a été abordée dans aucune conférence régulière mais seulement au cours de l’atelier du 6 février 2015 organisé en partenariat avec l’Université Dongguk intitulé « « Division / « post-division » coréenne : questionnements, concepts, approches et méthodes – regards croisés franco-coréens » avec les chercheurs responsables du groupe SSK (Social Science Korea) Sunsong Park et Hyun Thak Shin, de l’Université Dongguk (voir les deux billets : compte rendu de l’atelier du 6 février 2015 et conférence d’introduction de V. Gelézeau
(http://parisconsortium.hypotheses.org/6551, http://parisconsortium.hypotheses.org/6554).

Comme chaque année, ce séminaire est notamment le lieu de discussion des recherches des professeurs EHESS invités par les membres du Centre de recherches sur la Corée. Il a donc accueilli à ce titre les conférences de Judy Han (Université de Toronto, géographe) en avril, et celles de Todd Henry (Université de Californie – San Diego, historien de la période coloniale) en mai.

Connue pour ses travaux sur les églises protestantes géantes (megachurches) en Asie, dont la Corée du Sud abrite certains des parangons (The Full Gospel Church par exemple), Judy Han a présenté ses recherches en cours sur les missions évangéliques américaines et coréennes. Ses conférences (dont une donnée dans un des séminaires de la mention de master Territoires, espaces, sociétés) en ont analysé les stratégies de déploiement de l’échelle locale à l’échelle internationale – dont certaines difficiles d’accès : une congrégation d’immigrés coréens en Californie, un foyer recueillant des nord-Coréens dans le réseau des missions chrétiennes clandestines en Chine, et le travail de missions ponctuelles en Ouganda et en Tanzanie. La géographie des missions évangéliques qu’elle propose à partir de ces trois cas, éclaire certaines des dynamiques postcoloniales à l’œuvre entre la Corée, les États-Unis et l’Afrique.

Todd Henry a quant à lui présenté deux conférences sur la question spatiale dans le Séoul colonial, à partir de son récent livre Assimilating Seoul: Japanese Rule and the Politics of Public Space in Colonial Korea, 1910-1945 (2014), et deux autres conférences abordant ses nouvelles recherches sur le genre et la sexualité en Corée du Sud (questions LGBT) – sujet encore largement exploratoire en études coréennes.

Enfin, les séances organisées en partenariat avec l’AFPEC (Association Française pour l’Étude de la Corée) ont été cette année particulièrement riches, afin de fêter dignement les trente ans de cette association scientifique qui a joué un rôle si important dans le développement des études coréennes en France : le 19 décembre, conçu comme séance préparatoire, a accueilli du Président de l’AFPEC, Alain Delissen, une « légère conférence » intitulée « L’amour au temps des catastrophes : correspondance de Yi Chunsŏp » ; le 6 juin, une journée complète de festivités a vu se succéder tables rondes et échanges autour de l’histoire et des mémoires de l’AFPEC (matin) puis l’AG rituelle et l’annonce du prix de thèse de l’AFPEC 2015 décerné cette année à Stéphane Thévenet pour son travail sur les drama sud-coréens, « Les feuilletons télévisés sentimentaux sud-coréens : histoire et analyse d’un genre télévisuel (1992-2005) ».

Les conférences du CRC sur la Corée de 2014-2015

Compte rendu par Valérie Gelézeau (EHESS)

(Voir le site du Centre de Recherches sur la Corée pour le programme des conférences de 2015-2016)

 

Entre le 10 janvier et le 5 juin, le séminaire a proposé 26 séances extrêmement variées tant sur le plan disciplinaire (l’histoire, l’anthropologie et la sociologie, les sciences politiques, et la géographie ont été cette année bien représentées) que des thématiques abordées – on note néanmoins une domination des études sur la Corée du Sud contemporaine, seules deux séances ayant été consacrées à la Corée prémoderne (présentation de la thèse de Jee Hyun Noe sur Tasan / Chŏng Yagyong (1762-1836) et sa critique du Shangshu en guwen le 9 janvier et conférence de Grace Koh (SOAS) « Aesthetic Conceptions of ‘Life’ and ‘Nature’ in Koryŏ Literary Discourse » le 23 janvier). Quant à la Corée du Nord, elle n’a été abordée dans aucune conférence régulière mais seulement au cours de l’atelier du 6 février 2015 organisé en partenariat avec l’Université Dongguk intitulé « « Division / « post-division » coréenne : questionnements, concepts, approches et méthodes – regards croisés franco-coréens » avec les chercheurs responsables du groupe SSK (Social Science Korea) Sunsong Park et Hyun Thak Shin, de l’Université Dongguk (voir les deux billets : compte rendu de l’atelier du 6 février 2015 et conférence d’introduction de V. Gelézeau
(http://parisconsortium.hypotheses.org/6551, http://parisconsortium.hypotheses.org/6554).

Comme chaque année, ce séminaire est notamment le lieu de discussion des recherches des professeurs EHESS invités par les membres du Centre de recherches sur la Corée. Il a donc accueilli à ce titre les conférences de Judy Han (Université de Toronto, géographe) en avril, et celles de Todd Henry (Université de Californie – San Diego, historien de la période coloniale) en mai.

Connue pour ses travaux sur les églises protestantes géantes (megachurches) en Asie, dont la Corée du Sud abrite certains des parangons (The Full Gospel Church par exemple), Judy Han a présenté ses recherches en cours sur les missions évangéliques américaines et coréennes. Ses conférences (dont une donnée dans un des séminaires de la mention de master Territoires, espaces, sociétés) en ont analysé les stratégies de déploiement de l’échelle locale à l’échelle internationale – dont certaines difficiles d’accès : une congrégation d’immigrés coréens en Californie, un foyer recueillant des nord-Coréens dans le réseau des missions chrétiennes clandestines en Chine, et le travail de missions ponctuelles en Ouganda et en Tanzanie. La géographie des missions évangéliques qu’elle propose à partir de ces trois cas, éclaire certaines des dynamiques postcoloniales à l’œuvre entre la Corée, les États-Unis et l’Afrique.

Todd Henry a quant à lui présenté deux conférences sur la question spatiale dans le Séoul colonial, à partir de son récent livre Assimilating Seoul: Japanese Rule and the Politics of Public Space in Colonial Korea, 1910-1945 (2014), et deux autres conférences abordant ses nouvelles recherches sur le genre et la sexualité en Corée du Sud (questions LGBT) – sujet encore largement exploratoire en études coréennes.

Enfin, les séances organisées en partenariat avec l’AFPEC (Association Française pour l’Étude de la Corée) ont été cette année particulièrement riches, afin de fêter dignement les trente ans de cette association scientifique qui a joué un rôle si important dans le développement des études coréennes en France : le 19 décembre, conçu comme séance préparatoire, a accueilli du Président de l’AFPEC, Alain Delissen, une « légère conférence » intitulée « L’amour au temps des catastrophes : correspondance de Yi Chunsŏp » ; le 6 juin, une journée complète de festivités a vu se succéder tables rondes et échanges autour de l’histoire et des mémoires de l’AFPEC (matin) puis l’AG rituelle et l’annonce du prix de thèse de l’AFPEC 2015 décerné cette année à Stéphane Thévenet pour son travail sur les drama sud-coréens, « Les feuilletons télévisés sentimentaux sud-coréens : histoire et analyse d’un genre télévisuel (1992-2005) ».

L’art de la Corée

Par Pierre Cambon, Lyon, Scala, 2015, 128 pages

 

À l’ombre de la Chine, la Corée est toujours restée Corée, un royaume autonome. Si sa langue appartient au groupe ouralo-altaïque, son rêve, toutefois, est très longtemps chinois après l’Unification Silla, grâce à l’armée des Tang (VIIe siècle).

Pourtant, l’époque précédente, celle des Trois Royaumes (Ier-VIIe siècle), avait montré des liens avec l’Eurasie scythe, ou bien la Sibérie, sur fond de chamanisme. Néanmoins, même si elle se rallie au modèle continental, la Corée décline jusqu’au bout une musique personnelle, au débouché de la route de la soie et de la route des steppes.

Le céladon coréen, très loin du prototype chinois par son humanité et son goût du décor, souligne cette singularité, sous la période Koryo qui voit l’apogée du bouddhisme (Xe-XIVe siècle).

L’époque Choson (1392-1910), illustre une péninsule plus chinoise que la Chine, qui se veut le royaume idéal sur des bases purement confucéennes, un pays où l’esthétique est minimaliste, alliant couleur et monochrome, rigueur et fantaisie. La Corée, au XIXe siècle, est vue comme “l’Italie de l’Est” par les premiers voyageurs français qui la découvrent.

Un parcours chronologique complet de l’art en Corée depuis les origines jusqu’au début du XXe siècle.

Ouvrage publié en coédition avec le musée des arts asiatiques – Guimet.

Consultez le site des Nouvelles éditions Scala pour feuilleter l’ouvrage.

L’art de la Corée

Par Pierre Cambon, Lyon, Scala, 2015, 128 pages

 

À l’ombre de la Chine, la Corée est toujours restée Corée, un royaume autonome. Si sa langue appartient au groupe ouralo-altaïque, son rêve, toutefois, est très longtemps chinois après l’Unification Silla, grâce à l’armée des Tang (VIIe siècle).

Pourtant, l’époque précédente, celle des Trois Royaumes (Ier-VIIe siècle), avait montré des liens avec l’Eurasie scythe, ou bien la Sibérie, sur fond de chamanisme. Néanmoins, même si elle se rallie au modèle continental, la Corée décline jusqu’au bout une musique personnelle, au débouché de la route de la soie et de la route des steppes.

Le céladon coréen, très loin du prototype chinois par son humanité et son goût du décor, souligne cette singularité, sous la période Koryo qui voit l’apogée du bouddhisme (Xe-XIVe siècle).

L’époque Choson (1392-1910), illustre une péninsule plus chinoise que la Chine, qui se veut le royaume idéal sur des bases purement confucéennes, un pays où l’esthétique est minimaliste, alliant couleur et monochrome, rigueur et fantaisie. La Corée, au XIXe siècle, est vue comme “l’Italie de l’Est” par les premiers voyageurs français qui la découvrent.

Un parcours chronologique complet de l’art en Corée depuis les origines jusqu’au début du XXe siècle.

Ouvrage publié en coédition avec le musée des arts asiatiques – Guimet.

Consultez le site des Nouvelles éditions Scala pour feuilleter l’ouvrage.

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La Corée, un Orient autrement extrême
Essai de géopoétique

Par Frédéric Boulesteix
Atelier des Cahiers, Collection Essais, 2015, 328 pages

Frédéric Boulesteix (1959-2004) était un grand connaisseur de la Corée et un spécialiste des représentations françaises de ce pays. Emporté trop tôt par la maladie, il nous a laissé un projet de livre qui a dormi dix ans dans ses archives avant d’être redécouvert. Cet essai de géopoétique n’a rien perdu de son actualité et les articles qui le composent entrent parfaitement en résonnance avec les années croisées France-Corée que nous célébrons en 2015-2016.

Le corps de l’ouvrage devait se composer de dix articles écrits entre 1987 et 2000 et publiés dans diverses revues, évoquant des sujets en relation directe avec la Corée, et plus particulièrement avec sa représentation ou encore avec les rapports qu’elle entretient avec une culture occidentale regardante. On y rencontrera des articles présentant des thématiques croisées qui participent aux jeux des inter-représentations : images transversales et symbolisme de l’espace (ville, montagne, paysage), pouvoir de la géomancie et de la peinture, images des vêtements et des foules, originalité géopolitique de la péninsule, mais aussi de la coréanité et des altérités qu’elle propose, etc… L’ensemble répond à un souci évident de pluridisciplinarité. Il tente de relever, dans le cadre d’une culture largement influencée par la mondialisation actuelle des pratiques identitaires, l’évidente singularité de la péninsule coréenne et l’originalité que peut mettre en avant sa confrontation avec elle-même tout autant qu’avec les mondes extérieurs qu’elle fréquente de plus en plus.

Sommaire détaillé

Le mot de l’éditeur – contexte de l’édition de ce manuscrit posthume
Présentation de l’auteur
Introduction

1/ “Quelques images de Séoul dans les récits des voyageurs français au début du XXe siècle”
Cet article présente les premières représentations qui ont été données de Séoul par les voyageurs français à partir de 1888. Il s’agit d’un travail thématique qui évoque à travers de nombreux témoignages la capitale coréenne à partir de points de vue très différents (la situation de la ville au cœur des montagnes, les murailles, l’ambiance des rues, la vie nocturne, les marchés, etc…) et à travers certaines stratégies “exotisantes” de figuration : la féminisation, l’infantilisation… Nous tentons donc ici de montrer en quoi le “discours” de voyage et la description participent aux stratégies de domination du monde par l’Occident au début du XXe siècle. Cet article permet aussi de retrouver au niveau historique et géographique (mais aussi anthropologique) les rythmes aujourd’hui nostalgiques d’une capitale alors en mutation, laquelle s’offre à l’ouverture du siècle tout en livrant le plus profond de son âme à une certaine acculturation.

Vous pouvez lire la suite sur le site de l’Atelier des Cahiers

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS