Actualités

Actualités

Séminaire pluridisciplinaire d’études coréennes

Centre Corée de l’EHESS et UMR 8173 Chine, Corée, Japon

Programme 2014-2015

Sauf précision, les séances se tiennent habituellement de 14h à 16h dans les salons du 1erétage de la Maison d’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris (M° Iéna ou Trocadéro).

 

7 novembre 2014

– Table ronde : « Retour de terrain 2014 »

Avec Florence Galmiche (Université Paris-Diderot), Hui-yeon Kim (INALCO), Marie-Orange Rivé-Lasan (Université Paris-Diderot), Eunsil Yim (Université Paris-Diderot)

Les participantes présenteront les sujets et les lieux d’enquêtes qu’elles ont pu investiguer en 2014, grâce aux missions soutenues par le Centre Corée et l’UMR 8173.

 

14 novembre 2014

– Antti Leppänen (Université de Turku, Finlande)

Local groups of self-employed in South Korea: competition, unity, and division

 

5 décembre 2014

– Accueil des nouveaux doctorants du CRC à Wilson : séance bibliothèque/bases de données par Eunjoo Carré-Na et Lucie Daeye

 

19 décembre 2014

– Séance spéciale en partenariat avec l’AFPEC (Association Française pour l’Étude de la Corée)

 

23 janvier 2015

– Grace Koh (University of London, SOAS)

Aesthetic Conceptions of ‘Life’ and ‘Nature’ in Koryŏ Literary Discourse

 

6 février 2015

– Table ronde « La division coréenne : questionnements, concepts, approches  et méthodes – regards croisés franco-coréens »

En partenariat avec l’Université Dongguk

 

6 mars 2015

– Pierre Journoud (Université Paris I)

Guerres et processus de paix en Asie du Nord et du Sud-Est

 

10 avril 2015

– Judy Han (Université de Toronto)

            Korean/American evangelical Christian missions and the politics of difference

 

17 avril 2015

– Judy Han (Université de Toronto)

Attention : deux conférences ce jour-là

14h : Territory, custody, destiny: the evangelical geopolitics in China and North Korea

16h : Protestant megachurches and contentious religious politics in Seoul

 

22 mai 2015

– Todd Henry (UCLA)

Imperial Subjectification: The Remaking of Seoul’s Wartime Spaces

 

29 mai 2015

– Todd Henry (UCLA)

Attention : deux conférences ce jour-là

14h : “Assimilation’s Racializing Sensibilities: Colonized Koreans as Yobos and the “Yobo-ization of Expatriate Japanese”

16h : “Tying the Queer Knot: The Not-So-Hidden History of Female Same-Sex Marriage in South Korea”

 

Source : Carnets du Centre Corée

 

Deux nouveaux enseignements sur la Corée sont offerts à partir de l’automne 2014 à l’EHESS

 

Étudier la Corée du Nord : une introduction

Jeudi de 10 h à 12 h (Maison de l’Asie, 22 av du Président-Wilson 75016 Paris), du 6 novembre 2014 au 19 février 2015

Articulé à un projet de recherche plus vaste en cours de développement au Centre de recherches sur la Corée, ce séminaire est d’abord le fruit de la perspective pluraliste qui caractérise désormais les recherches en études coréennes depuis le tournant épistémologique initié à l’EHESS au cours de la dernière décennie. Une première partie du séminaire prendra donc la mesure de ce tournant, en s’interrogeant sur les perspectives de la recherche à propos d’un hypothétique « monde coréen » (deux états, une diaspora) – ensemble qu’on ne peut pas désigner simplement en langue coréenne. Puis le séminaire discutera des conditions de possibilité d’une recherche située sur la Corée du Nord, tant sur le plan épistémologique que pratique.

 

La musique des émotions : tempéraments historiens et modalités du passé dans le monde coréen

Jeudi de 14 h à 16 h (Maison de l’Asie, 22 av du Président-Wilson 75016 Paris), du 6 novembre 2014 au 12 février 2015

On ne saurait poser que, dans le monde coréen moderne, l’histoire historienne soit finalement parvenue à « l’âge des émotions » — émotions dont Christophe Prochasson a médité le récent retour en France, après que Theodor Zeldin les y avait prises pour objet une génération plus tôt. Car pour toute cette période, « une histoire des passions coréennes » s’impose continument.
Ainsi qu’en témoignent les difficultés de ton, plus que de langues, de notions ou de paradigmes que pose leur traduction depuis le XIXe siècle — où s’instituent de concert une discipline et une langue—, le travail des historiens coréens ne s’offre pas uniment dans les formes lissées de l’article académique. Quelque chose y résiste dont peinent à rendre compte des « histoires de l’histoire » refroidies, enchaînant les noms, posant des étiquettes et arrimant vite les transformations du métier, ici au progrès épistémologique, là aux mouvements socio-politiques.
On se propose dans ce séminaire d’emprunter librement au vocabulaire de la musicologie (tempérament) ou de la linguistique (modalité) ainsi qu’à certaines propositions de l’anthropologie (François Laplantine) pour rendre compte des modes émotionnels qui imprègnent les énoncés de l’histoire formelle ou informelle. Il arrive parfois que ceux-ci soient explicitement formulés : quel est alors le sens et la forme d’une histoire « en mode charang (fierté) », « en mode kaldeung (conflit) », « en mode kot’ong » (souffrance) » ? Il arrive plus souvent que la couleur émotionnelle de tel événement, de tel auteur ou de telle œuvre demeure implicite et qu’il faille, pour interpréter et traduire, y devenir sensible. À partir de matériaux variés, il s’agira donc de lire et relire autrement le passé, l’histoire et l’historiographie du monde coréen moderne. D’en saisir peut-être la musique intime.

Mots-clés : Écriture, Histoire, Historiographie, Mémoire, Savoirs, Textes

Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

Enseignements de l’aire culturelle « Corée » en 2014-2015

 

L’exposition “Kaesǒng et sa forteresse” (commissaire : Elisabeth Chabanol, EFEO), qui se tient à partir du 15 septembre 2014 au Musée national des arts et traditions populaires à Pyongyang, présente les premiers résultats des travaux de la Mission archéologique à Kaesǒng (EFEO/MAEE).

 

 

Littérature Coréenne – Le numéro 28 de la revue Keulmadang vient de paraître :

Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

 

C’est en février 2012 qu’a émergé l’idée de mettre en ligne les numéros de la Revue de Corée sur le site Web du Réseau des études sur la Corée (RESCOR). En effet, à ce moment-là avait été évoquée la possibilité de diffuser par notre site le numéro spécial de la revue consacré à la ville de Séoul, 101e et dernier numéro d’une longue série commencée en 1969 (juin) et achevée en 1997 (décembre). Pendant plus de trente ans, cette revue trimestrielle (puis semestrielle à partir de 1991) publiée par les bons soins de la Commission Nationale Coréenne pour l’Unesco à Séoul, a été un espace d’expression régulier et unique en son genre pour les chercheurs francophones, le plus souvent Coréens et Français, travaillant sur la Corée.

 

unnamed

Chaque numéro était en principe thématique, avec un caractère parfois pluri ou transdisciplinaire, et offrait de précieux comptes rendus d’ouvrages. Pendant plus d’une génération, la Revue de Corée a été un facteur notable de construction des études coréennes en langue française (543 auteurs, 756 articles), elle en reflète aujourd’hui largement l’histoire et son cheminement épistémologique. À ce titre, mais également parce que certains articles de la Revue recèle toujours une valeur scientifique ou pédagogique, sinon propédeutique, le Réseau des études sur la Corée se devait de chercher à mettre en valeur ce patrimoine intellectuel et linguistique unique.

Dès février 2012, l’équipe du Réseau a pris contact avec la commission séoulienne de l’UNESCO afin de solliciter leur coopération et d’obtenir l’autorisation de la mise en ligne du numéro spécial sur Séoul auquel avait participé la plupart des membres fondateurs du Réseau. La première prise de contact à Séoul ayant été très chaleureuse et encourageante, il fut envisagé d’élargir la demande à d’autres articles publiés dans la Revue de Corée. Toutefois, la personne responsable nous précisa bien qu’il faudrait obtenir l’accord de chaque auteur des articles sélectionnés, aucun contrat de cession de droits d’auteur n’ayant été conclu avec l’éditeur.

En dépit de la lourdeur de la tâche à venir et de la distance temporelle (45 ans depuis la parution du premier numéro), nous n’avons pas hésité à nous lancer dans l’aventure. L’objectif n’était pas pour nous de diffuser l’ensemble des numéros, mais d’établir une sélection des articles conformes à notre ligne éditoriale (les articles présentant le plus grand intérêt épistémologique, propédeutique, scientifique et pédagogique). Le Réseau a trouvé dans le service juridique de l’université Paris Diderot le soutien et l’expertise nécessaires à la rédaction de formulaires de contrats destinés aux auteurs et à l’éditeur, rendant possible la valorisation de la Revue de Corée.

A notre demande, le bureau de l’UNESCO à Séoul nous a communiqué l’ensemble des contenus de la revue sous une forme numérisée. Cela fut possible parce que s’était établie une relation de confiance, et que l’éditeur était convaincu de notre volonté de respecter scrupuleusement les aspects juridiques impliqués dans une telle entreprise. Nous avons contacté la commission pour les droits d’auteurs en Corée (le Han’guk chŏjakkwŏn wiwŏnhoe 한국저작권위원회), l’Institution pour la traduction de la littérature coréenne (le Han’guk munhak pŏnyŏgwŏn 한국문학번역원), l’Académie des études coréennes (le Han’gukhak chungang yŏn’guwŏn 한국학중앙연구원), ainsi que trois éditeurs coréens qui ont tous confirmé la nécessité de contacter chacun des auteurs concernés et d’obtenir la signature de nos formulaires.

Après avoir obtenu rapidement l’accord d’un premier cercle de rédacteurs d’articles institutionnellement et géographiquement proches (nos anciens dans les études coréennes à Paris, l’équipe du Réseau s’est attelée à la tâche d’entrer en contact (par courriel) avec des  auteurs du deuxième ou du troisième cercle, dont l’identité ou le statut étaient laconiquement mentionnés dans les premières notes de bas de page des articles. Retrouver les traces d’auteurs à la retraite ou bien de leurs ayants droit dans le cas des auteurs décédés, s’apparentait à un travail de détective, et parfois, à la quête du Graal. Généralement, une fois le contact établi, les réactions des uns et des autres ont été très positives et nous ont récompensés de nos efforts. Que les personnes ayant participé à cette tâche – ou qui continuent de s’y activer – soient toutes sincèrement remerciées pour leurs efforts au nom du Réseau !

A ce jour, une quarantaine d’autorisations ont été recueillies, nous permettant de mettre en ligne une soixante-dizaine d’articles dans la base de ressources numériques du site Web. Outre l’aspect humain présent dans la recherche des auteurs, ce qui a été jusqu’à présent gratifiant dans ce processus, est la découverte de nouveaux aspects de l’histoire des études coréennes francophones. En l’occurrence, il faut citer l’accueil que nous a réservé la peintre Ilbong Pak Chongja et le privilège d’avoir bénéficié du dépôt du « fonds Roger Leverrier » dont nous avons maintenant la tâche de mettre en valeur (cf. http://parisconsortium.hypotheses.org/3624).

Il nous reste encore un long chemin à parcourir pour diffuser les centaines d’articles que nous souhaitons valoriser. Nous sollicitons donc à la fois la patience et l’aide des membres du Réseau dans notre recherche, car nous manquons de temps pour nous y consacrer pleinement. Dans cet ordre d’idées, nous envisageons de diffuser à l’automne un appel pour les auteurs pour lesquels la recherche s’est avérée jusqu’à présent infructueuse.

De la part du Réseau des études sur la Corée, nous vous souhaitons un très agréable été 2014 !

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS