Actualités

Actualités

Rencontre avec une survivante coréenne de l’esclavage sexuel militaire japonais

(Conseil Coréen des “Femmes de Réconfort”)

Nous avons le plaisir de vous inviter

ce LUNDI 23 JUIN 2014, de 18h à 20h, à la Sorbonne

à la rencontre avec une survivante Coréenne

de la délégation du Conseil Coréen des “Femmes de Réconfort”,

séquestrées et exploitées dans les bordels militaires japonais pendant la 2ème guerre mondiale.

 
Témoignage de Kil Won-Ok, victime et survivante

qui sera accueillie par Jean Salem,

professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

salle D 632 (Sorbonne) Galerie Jean-Baptiste Dumas

entrées : 14, rue Cujas ou 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris

RER B Luxembourg

(entrée libre dans la limite des places disponibles)

 
Nous vous invitons à vous inscrire auprès de : coreaparisfestival@gmail.com ou 06.31.78.85.95

 

Le centre de recherches sur la Corée de l’EHESS (CRC) et le laboratoire Chine, Corée, Japon (UMR 8173, EHESS-CNRS) sont heureux de vous convier à l’atelier :

 

Retour de terrain à Pyongyang

De tapsa et de thomassons

 

Le 26 juin 2014 de 9h30 à 12h30

 

 

Exposant-e-s :

Yannick Bruneton (Université Paris-Diderot)

Evelyne Chérel-Riquier (Université de La Rochelle)

Koen De Ceuster (Université de Leiden)

Alain Delissen (EHESS)

Françoise Ged (Observatoire de l’architecture de la Chine contemporaine, Cité de l’architecture et du patrimoine)

Valérie Gelézeau (EHESS)

Benjamin Joinau (EHESS)

 

Discutant-e-s :

Henri Desbois (Université Paris Ouest-Nanterre)

Marie-Orange Rivé-Lasan (Université Paris-Diderot)

 

Argument :

Dans le cadre d’un projet du Centre de recherches sur la Corée de l’EHESS (http://crc.ehess.fr/index.php?370), 7 personnes (les « exposant-e-s ») ont effectué un voyage en Corée du Nord en octobre 2013. Comment restituer cette expérience d’un tapsa (voyage d’étude) dans un contexte où la pratique du terrain est considérée comme impossible ? Qu’ont les « thomassons », ces « objets insolites du paysage urbain » (Desbois), à voir avec cette expérience ?

Ce retour de terrain à 7 voix (et voies disciplinaires) propose d’ouvrir la discussion, tant sur le plan des connaissances de la Corée du Nord que sur le plan de la notion-même de « terrain » en sciences sociales.

 

 

Lieu : Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75 116 Paris, salons.

L’atelier est ouvert à tous mais en raison du nombre limité des places, il est conseillé de s’inscrire auprès de Eunjoo Carré-Na : carrenej@ehess.fr

CMJN de base

 

 

Le Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale organise les vingt-septièmes Journées linguistiques d’Asie orientale

Le jeudi 26 et vendredi 27 juin 2014

de 9h à 18h

Lieu : Inalco – Auditorium et plusieurs salles

65, rue des Grands Moulins, 75013 Paris

Affiche_des_27e_journees

Bonjour,

 

L’Association Française des Amis de l’Orient (Paris 16e) créée en 1920 et dont l’objectif est de favoriser la découverte des cultures asiatiques auprès d’un public nombreux, en particulier dans le domaine des arts et civilisations, recrute :

 

– un(e) assistant(e) de direction (CDD de 18 mois, 16 heures par semaine) à compter du 21 juillet 2014 ;

– un(e) appariteur vacataire à compter du 15 septembre 2014 ;

 

Nous vous serions gré de vouloir bien transmettre, via votre liste de diffusion/site internet, cette annonce qui pourrait intéresser des étudiants (et autres) de votre réseau recherchant un emploi à temps partiel en relation avec le domaine des cultures asiatiques.

Vous trouverez ci-joint une fiche de présentation synthétique de l’Association ainsi que les fiches détaillées de ces deux postes à pourvoir.

 

Date limite de candidature : 27 juin 2014 à minuit.

 

Modalités de candidature : CV détaillé à envoyer à direction.afao@gmail.com

 

Bien cordialement,

 

Laurianne Bruneau (EPHE-UMR8155) / Aurore Didier (CNRS-UMR7041)

Directrices scientifiques de l’AFAO

 

AFAO fiche presentation

AFAO fiche poste assistant direction

AFAO fiche poste appariteur

Bonjour,

 

J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse de doctorat en Histoire et Civilisations à l’EHESS :

La mondialisation des produits audiovisuels coréens : La réception de deux feuilletons télévisés, Sonate d’hiver et Taejanggŭm, auprès des publics japonais, coréens et chinois

 

La soutenance aura lieu le mercredi 18 juin à 14h au 1er étage de la Maison de l’Asie dans le Grand salon, 22 avenue du Président Wilson, Paris 16e.

 

Résumé :

 

Depuis une dizaine d’années, la culture populaire sud-coréenne véhiculée par les médias de masse connaît une diffusion croissante à l’échelle mondiale. Ce phénomène, nommé hallyu, littéralement « vague coréenne », permet d’enrichir les choix culturels des amateurs de cinéma, de séries télévisées ou de musique pop. Les produits médiatiques coréens ont d’abord connu un succès considérable dans les pays asiatiques avant de s’étendre, depuis quelques années, en Europe et en Amérique.

Bien que le phénomène hallyu soit issu de la mondialisation des échanges culturels, la société coréenne a tendance à l’appréhender dans un sens national. Les discours médiatiques enfermés dans un cadre nationaliste risquent d’induire un sentiment d’anti-vague coréenne dans les pays touchés par ce phénomène et surtout d’ignorer la complexité et le dynamisme des échanges culturels transnationaux. Au cours de ce travail, nous tenterons ainsi de démystifier cette vision nationaliste de la vague coréenne et de proposer un regard différent sur ce phénomène, en donnant la parole aux consommateurs de séries TV.

La présente thèse s’intéressera ainsi à deux aspects concernant le phénomène hallyu : d’une part, elle portera sur la façon dont la vague coréenne est représentée et interprétée à travers les principaux journaux coréens afin de connaître la place accordée à ce phénomène par les Coréens eux-mêmes. D’autre part, elle s’intéressera à la réception de deux feuilletons télévisés coréens, Sonate d’hiver et Taejanggŭm, à la manière dont ils ont été appréhendés et consommés par les publics issus de trois pays d’Asie du Nord-Est – Japon, Corée et Chine, cette réception nous amenant alors à nous interroger sur cette nouvelle forme de proximité culturelle entre ces pays asiatiques.

 

Le jury sera composé de :

 

Mme. Monique DAGNAUD, Directrice de recherche émérite au CNRS

M. Alain DELISSEN, Directeur d’études, EHESS (directeur de thèse)

Mme. Annick HORIUCHI, Professeure, Université Paris Diderot-Paris 7 (rapporteur)

M. Daeyeol KIM, Maître de conférences, Inalco

M. Éric MACÉ, Professeur, Université Victor Segalen-Bordeaux 2 (rapporteur)

Mme. Marie-Orange RIVÉ-LASAN, Maître de conférences, Université Paris Diderot-Paris 7

 

À l’issue de la soutenance, un pot sera offert. Vous y êtes cordialement invités. Pour faciliter son organisation, veuillez m’informer rapidement de votre présence. (ogcheong@voilà.fr)

 

Amicalement,

 

Ahn Ogcheong

Invitation thèse_Ahn Ogcheong

J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse de doctorat en histoire et civilisations à l’EHESS :

 

L’image de l’Autre dans le cinéma coréen (1945-2013)

 

centrée sur l’ère de la politique du Rayon de soleil (1998-2008). Hétérologie et imaginaire.

 

 

La soutenance aura lieu le mercredi 25 juin à 14h au 1er étage de la Maison de l’Asie dans le Grand salon, 22 avenue du Président Wilson, Paris 16e.

 

 

RÉSUMÉ

 

Comment parler de l’Autre quand il est le Même ? C’est la question que les Coréens, du Sud comme du Nord, se posent depuis la partition de la péninsule. Dans cette situation de non-communication, le cinéma a été utilisé comme interface symbolique pour représenter la division. C’est ainsi que de chaque côté de la frontière se sont élaborés des discours hétérologiques. C’est la nature de ces discours et leur capacité de régulation qui font l’objet de cette thèse. L’approche mythodologique de Gilbert Durand nous permet d’étudier ce vaste corpus qui s’étend de 1945 à nos jours en y repérant les structures, schèmes et symboles qui définissent un imaginaire coréen de l’autre (alter) par le cinéma. Nous avons centré notre étude sur la période charnière de l’ère du Rayon de soleil (1998-2008). Une première partie définit notre méthodologie et nos concepts. La seconde partie étudie la mise en place du thème dans la période pré-1998, révélant un imaginaire fortement structuré par le régime diurne et oppositionnel des images. La troisième partie étudie le cinéma nord-coréen dans la période 1998-2008, et conclut sur la disparition progressive de la Corée du Sud comme Autre explicite. La quatrième partie aborde le contexte de production spécifique du cinéma sud-coréen en période de Vague coréenne. Dans la partie suivante, la dimension expérimentale du discours hétérologique révèle quatre structures principales organisant le corpus de 25 films. La dernière partie traite du déplacement de l’altérité dans le cinéma post-1998 de l’alter à l’alius, à d’autres Autre non coréens, ouvrant un imaginaire plus dialogique. Nous y relevons aussi la résilience de notre thème après 2008.

 

Le jury sera composé de :

          M. Yannick BRUNETON, Maître de conférences, Université Paris VII-Diderot, HDR

          M. Hyung-joon CHIN, Professeur, Université Hong-ik, Séoul, rapporteur

          Mme Valérie GELÉZEAU, Maîtresse de conférences, EHESS, HDR

          M. Alexandre GUILLEMOZ, Directeur d’études, EHESS (directeur de thèse)

          Mme Roberte HAMAYON, Directrice d’études, EPHE

          M. François JOST, Professeur, Sorbonne Nouvelle-Paris III, rapporteur

 

À l’issue de la soutenance, un pot sera offert. Vous y êtes cordialement invités. Pour faciliter son organisation, veuillez m’informer assez rapidement de votre présence (benjaminjoinau@hotmail.com).

 

Amicalement,

 

Benjamin Joinau

Invitation thèse_B. Joinau

AAS2014-300x117

 

Le panel « Shadow Capital Cities in the Korean World » organisé par Valérie Gelézeau (EHESS) et présidé par Timothy Tangherlini (University of California) a été présenté au colloque annuel de l’AAS (Association for Asian Studies) qui s’est tenu à Philadelphie du 27 au 30 mars 2014.

Les participants ont regretté l’absence d’Elisabeth Chabanol qui, retenue par son travail à Pyongyang, n’a pu les rejoindre. A ce gigantesque colloque qui réunissait plus de 360 panels et tables rondes, le « French panel » a eu l’honneur d’être écouté par de nombreux collègues, dans une salle comble. Les trois communications – « Kyŏngsŏng and the Fabric of Coloniality » (A. Delissen), « Emergence of a Shadow: Songdo, a Globalized Mega-Project in the Shade of Seoul » V. Gelézeau) et « Revival of a Shadow: The Korean Ethnic Elites of Almaty (Kazakhstan) and the Building of the Korean House in a Diasporic Capital » (E.-S. Yim) -, ont suscité de nombreux débats et échanges entre les intervenants et le public comme en témoignent les discussions très intéressantes, notamment autour du méga-projet de Songdo. Par ailleurs, le souci de dégager une problématique commune à la notion de « Shadow Capital Cities » à travers divers objets traités a été particulièrement apprécié. Ainsi, par l’originalité de sa thématique et la diversité des démarches et des réflexions qu’il implique en sciences sociales, le « French panel » à l’ASS de 2014 a contribué à ouvrir un nouveau chantier permettant non seulement d’élargir les « études coréennes », mais aussi de promouvoir celles-ci dans les « études asiatiques » en général.

—————————————

Panel: « Shadow Capital Cities in the Korean World »

Organisatrice : Valérie Gelézeau (Ehess)

Président et discutant: Timothy Tangherlini (University of California, Los Angeles)

Participants : Alain Delissen (Ehess, « Shadows in the Showcase: Kyŏngsŏng and the Fabric of Coloniality »), Valérie Gelézeau (EHESS, « Emergence of a Shadow: Songdo, a Globalized Mega-Project in the Shade of Seoul »), Eunsil Yim (Université Paris-Diderot, « Revival of a Shadow: The Korean Ethnic Elites of Almaty (Kazakhstan) and the Building of the Korean House in a Diasporic Capital).

* Elisabeth Chabanol (EFEO, Archaeology of the Shadow: Splendors and Deeds of Kongju, the Abandoned Capital »), retenue par son travail à Pyongyang n’a pas pu participer.

 

Abstract : Based on a transdisciplinary and comparative approach of the social sciences, this panel seeks to go beyond classical analysis of capital cities in the Korean World (the two Koreas and the diaspora) that usually focus on the capitals situated at the center of the State or national territory, such as “hyper-capital cities” (Seoul and Pyongyang) that cumulate core functions (historical, political, economical) in the nation and are part of a larger international order; and former capital cities that legitimate the present States’ meta-narratives (Kyŏngju and Kaesŏng).

Whereas previous research on Korean cities has largely focused on topics of the relationship between political power and capital cities, major planning and building projects involving capital cities, hyper-capital cities and social elites, and heritage and conservation in historical capital cities, this panel intends to add to that conversation by examining so-called “shadow capital cities”. Defined as subaltern or marginal capitals, they are numerous in Korea: historical capital cities of States that were marginalized in the unification discourse (Kongju or Puyŏ), once forgotten capital cities (such as Suwŏn), fantasized capital cities (of the future reunified Korea), near-capital cities in the making (Sejong-si), appendix-capital cities in the making (Songdo), diasporic capital cities (Los Angeles or Almaty), and others.

How does one explain the plurality of these shadow capital cities in the Korean World? Could those cities be envisioned as coherent socio-spatial objects, and what peculiarities do they share (or not) in terms of status, forms, functions and social fabric?

The panel will focus on four case studies and four disciplines (archaeology, history, geography and anthropology).

Source: Centre Coree

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS