Actualités

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Le Centre de Recherches sur la Corée a reçu en octobre 2012 un riche fonds documentaire rassemblé par Marcel Giuglaris (1922-2010), journaliste et correspondant de guerre en Asie orientale, qui a couvert l’actualité de cette région pendant près de quarante ans.

L’inventaire préliminaire réalisé de janvier à mai 2013 a mis en évidence l’extrême richesse de ce fonds dont les documents couvrent une période allant de la guerre de Corée (1952) jusqu’aux années 1990.

Le fonds se compose d’une centaine de monographies abordant des sujets aussi divers que la géographie, l’art, l’histoire et la politique, ainsi que le folklore. On y remarque aussi des brochures, des cartes (24), des coupures de presse, des brouillons d’articles et des éléments de correspondance.

Notons que ce fonds ne constitue que la partie coréenne d’un ensemble plus vaste, dispersé sur deux autres sites, à savoir le Centre Européen d’Etudes Japonaises d’Alsace (CEEJA), à Kientzheim (Haut-Rhin) pour les documents relatifs à l’archipel japonais, et le Centre d’Histoire de l’Asie Contemporaine (CHAC), composante de l’Institut Pierre Renouvin (Sorbonne I, Paris).en ce qui concerne les questions indochinoises.

Une seconde phase d’inventaire et de classement de ce fonds devra identifier et classer chaque document, et notamment l’exceptionnelle documentation photographique, avant de pouvoir mettre ces documents à la disposition des chercheurs.

Laurent Quisefit

 

Source : Carnets du Centre Corée

La salle dite "des plaques", lieu originel de conservation des plaques autochromes © CG92/Musée Albert-Kahn/Pascal BEDEK

La salle dite “des plaques”, lieu originel de conservation des plaques autochromes © CG92/Musée Albert-Kahn/Pascal BEDEK

 

FAKIR (Fonds Albert-Kahn Informatisé pour la Recherche)

Depuis 2006, par tranches successives, la totalité des archives du musée (photographies, films, archives textes et photographies du matériel ou du mobilier ayant appartenu à Albert Kahn) est numérisée et mise en accès dans le système multimédia FAKIR (Fonds Albert-Kahn Informatisé pour la Recherche).

Cet outil de consultation est décliné en deux versions : l’une, conçue comme une exposition permanente interactive, est destinée aux visiteurs du musée, l’autre, véritable noyau de données multimédia, est destinée aux chercheurs et aux professionnels de l’image.

FAKIR est une conception du Musée Albert-Kahn, Conseil général des Hauts-de-Seine, et une réalisation de Cybercultus, Luxembourg.

 

FAKIR Chercheurs

La base de données

Dans sa partie Chercheurs, le système FAKIR est un véritable «noyau» de données multimédia.

Par cet accès professionnel, le musée offre la possibilité aux chercheurs et aux professionnels (commissaires d’expositions, documentalistes, iconographes, journalistes, réalisateurs…) de consulter les collections et de solliciter la reproduction d’images Kahn sur tout support (vidéo, numérique, imprimé). Le professionnel dispose d’outils de recherche, de sélection, d’organisation, de commande et d’export des données.

À terme (prévision 2014), Fakir chercheurs présentera les 72 000 autochromes, 15 000 plaques stéréoscopiques, 100 heures de film, 3 000 documents d’archives qui constituent les collections.

Pour avoir accès à notre fonds, merci de prendre rendez-vous avec le service de cession de droit de reproduction des images pour les professionnels.

 

Albert-Kahn Musée et jardin départementaux

10-14, rue du Port

92100 Boulogne-Billancourt

Tel : 01 55 19 28 00

JA

 

Le Journal Asiatique publié par Peeters Journals, auquel la BULAC est abonnée en version papier, est désormais accessible en ligne depuis le portail de la documentation en ligne :

Toutes les archives de ces revues sont accessibles en cliquant simplement sur le numéro souhaité, puis sur “Download pdf”.

Le Journal Asiatique est une publication de la Société Asiatique avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique. Le Journal, publié sans interruption depuis 1822, présente le résultat de recherches dans les domaines et les disciplines des études orientales, en langue française et en langues européennes. Les textes originaux sont reproduits dans la langue orientale du domaine. Chaque numéro contient des articles originaux, le compte-rendu des séances mensuelles, la liste des membres de la Société Asiatique, et le compte-rendu des ouvrages reçus à la Société Asiatique. Le Journal Asiatique est dirigé par le Conseil scientifique de la Société Asiatique.

Sans titre

En vue du semestre d’automne prochain, je recrute actuellement des assistants de cours (de préférence anglophones) pour les enseignements du master International Security au sein de PSIA.
Plus de détails (cours, syllabus etc.) sont disponibles sur la maquette en ligne.

L’assistant encadre deux enseignants dans le cadre d’un contrat de 30h au taux horaire de 65,10€ brut/h.

Il s’agit essentiellement d’aider l’enseignant à :

  • préparer le cours (faire, si besoin est, des photocopies, des scans, préparer le matériel pédagogique)
  • assister aux cours afin d’en connaître le contenu
  • communiquer avec les élèves (répondre à leurs mails; assurer des permanences d’une ou deux heures par semaine)
  • corriger les copies (nombre de copies à discuter)
  • organiser son cours dans les meilleures conditions

Contact : andreas.roessner[at]sciencespo.fr

Copenhagen, Denmark
Deadline: 4th Sep 2014

 

The Department of Cross-Cultural and Regional Studies (ToRS), Faculty of Humanities, Copenhagen University, Denmark, invites applications for a tenure-track assistant professorship in Religious Studies to be filled by 1 January 2015  or as soon as possible thereafter.

The position will link the Religious Studies programme at ToRS with Asian studies programmes in Japanese, Korean and Chinese Studies. It requires a command of a relevant East Asian language as well as a disciplinary foundation in Religious Studies including the theories, methods, and research history of Religious Studies.

The Department of Cross-Cultural and Regional Studies works with languages, cultures, religion and society, primarily in the world outside Western Europe and the US. Cross-cultural competences
and knowledge of the complexity of the world are of vital importance in the globalised world – politically, economically, and culturally. Further information can be found at http://ccrs.ku.dk/

Job content

The tenure-track assistant professorship is offered in Religious Studies with focus on modern Asian religion(s).

In selecting an applicant, special emphasis will be placed on the scope of the applicant’s research, future research plans and the research’s solid and well-documented grounding in knowledge of a relevant Asian language and its cultural and social contexts.

The successful applicant must be able to teach and supervise at BA and MA levels and in relation to religion in the relevant Asian society, and, where necessary, he/she must be able to include materials in the relevant language in his/her teaching. He/she must be able to supervise at PhD level.

The successful candidate should be willing to undertake outreach activities and to communicate academic research to the general public.

The applicant must be able to document experience in research-based teaching at all levels
in his/her disciplinary field.

The applicant should be willing to contribute to cross-disciplinary teaching and research
within the department.

Applicants specializing in the religion(s) of any of the modern East Asian regions are encouraged to apply. The department expects that the applicant’s research on and teaching of the modern religion(s) of the region is based on good and well-documented historical knowledge and acquaintance with the relevant classic religious traditions.
The applicant should demonstrate some experience in university administration.
A tenure-track assistant professorship is a six-year, fixed-term academic position involving research and teaching. The person appointed to the post will be obliged to complete a course in university teaching designed especially for assistant professors, and is expected to be able to take part in all the activities of the Department, including examinations and administration.
Approximately six months before the end of the six-year period as assistant professor, a committee set up by the Dean will assess if the assistant professor can be considered for promotion to a tenured position as associate professor.
Read more about the tenure-track program at the University of Copenhagen at this homepage: http://employment.ku.dk/tenure-track/

Qualification requirements

Applicants must have a PhD degree or its equivalent within the area advertised. Furthermore, it will be considered an advantage if applicants can demonstrate teaching experience at university level.

The duties of the position are evenly distributed on tasks related to teaching and tasks related to research (including relevant administration and knowledge-sharing). Documented competences in both of these main fields of activity, as well as the ability to reflect on them, will be weighted in the assessment process (see further below).
Furthermore, emphasis will be placed on the following academic and personal qualifications:

  • Research qualifications, which will be assessed in relation to the period of active research, the degree of originality, and academic output.
  • The applicant’s scientific record, academic breadth and depth, rigour, thoroughness, and accuracy
  • Teaching qualifications. See also our Educational Charter at http://www.humanities.ku.dk/about/vision_and_goals/educational_charter/
  • Experience and qualifications with regard to dissemination of research, knowledge-sharing and engagement with the wider public, the media and the world of politics
  • Documentation of possible administrative qualifications

Tenure-track assistant professors must hold an academic record demonstrating internationally competitive research, and/or have internationally recognized potential to make a future impact.

Assessment of applicants will primarily consider their level of documented, internationally competitive research. Teaching qualifications are not mandatory, but documented teaching qualifications and teaching experience will be taken into account. Applicants’ outreach qualifications, including the ability to attract external funding, will also be considered.

Within a reasonable period of time (max. 2 years), non-Danish-speaking appointees are expected to acquire proficiency in Danish sufficient to teach in Danish as well as interact with colleagues and students.

For further details about the qualification requirements for assistant professorships, please refer to the job structure for academic staff  http://ufm.dk/lovstof/gaeldende-love-og-regler/uddannelsesinstitutioner/job-structure-for-academic-staff-at-universities-2013.pdf
For further information about the position, please contact Head of Department, Ingolf Thuesen, e-mail: i-leder.tors@hum.ku.dk.

Application
Applications must be submitted online in Adobe PDF or Word format. ZIP-files cannot be uploaded.

Please note that each field in the application form must contain a single file of max. 20Mb.

Please click on the “Apply online” icon at the bottom of the page.

The application must include the following enclosures:

 

Application letter/cover letter

Appendix 1:    CV.
Appendix 2:     Documentation of qualifications (examination certificates/PhD diploma, etc.).
Appendix 3 :  List of referees/reference letters
Appendix 4:     Complete and numbered list of publications. The enclosed publications must be marked with *.
Appendix 5:    Research plan, including a short description of previous research and a plan for the coming years that includes an account of involvement in organising research, establishment of research seminars, symposia and congresses, etc.
Appendix 6:    Documentation of teaching qualifications and research dissemination (organisation of classes, materials, courses and other forms of teaching).

Appendix 7:     Publications. Applicants may choose a maximum of five publications for assessment, of which at least two must have been published within the five years immediately preceding the deadline for applications. At least two of these publications must have been published in internationally recognized, peer-reviewed journals or in comparable high-ranking series published with internationally recognized publishing houses. Publication dates must be clearly marked on the publication list. The publications selected must be uploaded as attachments and listed from 1
to 5.
Should any material submitted consist of work with named co-authors, or work that is otherwise the result of collective academic endeavours, the extent of the applicant’s contribution to the work must be clearly stipulated. The Faculty may ask for a signed statement from the co-authors stipulating the extent and nature of each individual’s contribution.

Only material in English, German, French, Danish, Norwegian and Swedish will be assessed.

All material will be shredded at the end of the appointment procedure.

 

Appointment procedure

After the application deadline, the Dean will set up an expert assessment committee to evaluate applicants in relation to the advertised position. The applicants will be informed about the composition of the committee, and will have the opportunity to comment on the part of the assessment relating to themselves before the appointment is finalised.

Applicants will be continuously informed about the progress of the procedure by e-mail.

Further information about the application procedure is available from HR and Personnel Officer Mette Christensen, e-mail: VIPadmin@hum.ku.dk

 

Salary and conditions of employment

The post will be filled according to the agreement between the Danish Ministry of Finance and the Danish Confederation of Professional Associations. Additional bonuses may be negotiated on an individual basis.  Compensation packages comprising a relocation bonus for international scholars and a special tax scheme are offered to researchers recruited abroad. As for the latter, see www.movingtodenmark.ku.dk

As a tenure-track assistant professor at the Faculty of Humanities you are offered a Start-up Package. See more at http://humanities.ku.dk/about/tenuretrack/

If you consider applying from abroad, you may find useful information on what it is like working in Denmark before you apply for a position at University of Copenhagen. See: http://ism.ku.dk/, http://workingconditions.ku.dk/ and https://www.workindenmark.dk/

The University of Copenhagen wishes to encourage everyone interested in this post to apply, regardless of personal background.

The closing date for applications is 4 September 2014, 23:59 CEST.

Applications or supplementary material received thereafter will not be considered.

Please quote reference number 211-0118/14-4000 in your application.

 

Dans le cadre des  « Saisons culturelles France-Corée 2015-2016 », l’université Paris Diderot et Seoul National University (SNU) prévoient d’organiser une conférence sur les thèmes de l’excellence et de l’innovation au printemps 2015 à Séoul.

Cette conférence se déroulera sur une journée et sera organisée autour de plusieurs tables rondes. Elles réuniront à parts égales des intervenants reconnus venant des milieux universitaire, économique, politique et culturel. Un programme définitif sera disponible à la fin de l’année.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

CR 2_Sokkuram

 

Vendredi 23 mai 2014, dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire du Centre de Recherches sur la Corée, la Maison de l’Asie a accueilli Robert Oppenheim (Université du Texas, Austin), spécialiste de l’anthropologie et de l’histoire de la Corée, pour une conférence intitulée « Sǒkkuram’s Interior Landscapes, Circa 1911 ».[1]

Dans sa présentation, il s’est intéressé aux « histoires cachées » de la grotte bouddhique de Sǒkkuram, construite au milieu du VIIIe siècle dans la région de Kyǒngju à l’époque du Silla unifié, non pas comme un vecteur de  représentations (« vehicule for representation ») mais plutôt pour son processus de matérialisation (« material process ») : comment le paysage historique coréen a-t-il évolué au début du XXe siècle ?

Utilisant des sources non publiées, Robert Oppenheim s’est penché sur deux aspects de la matérialité de Sǒkkuram (« Sǒkkuram’s materiality »), l’un portant sur l’interprétation raciale des sculptures bouddhiques et l’autre sur les inscriptions faites par des visiteurs à l’intérieur de la grotte.

« Writing about » : Reconstruite en 1913 par les archéologues japonais pendant la période coloniale, la grotte fut redécouverte en 1968. Frederick Starr (1858-1933), anthropologue et ethnologue, fut l’un des premiers occidentaux à se rendre sur le site en novembre 1911 et à proposer une relecture inédite des sculptures bouddhiques polychromes basée sur leurs traits morphologiques (mâchoires prononcées, nez aquilin) et « couleur de peau » (claire, foncée)

Selon Frederick Starr, les types raciaux qu’il a identifiés dans la grotte révèlent l’existence d’une Corée multi-ethnique et provoquent l’élaboration d’un discours racial sur la Corée. Ce débat fut poursuivi et alimenté par Elizabeth Anna Gordon (1851-1925) qui suggéra que les figures au teint foncé étaient d’origine étrangère provenant du Gandhara. Selon elle, la grotte de Sǒkkuram était liée au moine d’origine indienne (ou d’Asie centrale), Mukhoja 墨胡子, « muk » étant l’équivalent du mot coréen  « hŭk » signifiant « noir ».

« Writing on » : Dans un second temps, se basant sur les photographies rapportées par Frederick Starr, Robert Oppenheim a tenté d’interpréter le sens des inscriptions faites par des visiteurs coréens (le plus souvent, des étudiants et leurs professeurs pendant des voyages d’études) à l’intérieur du monument, en des endroits spécifiques, non choisis au hasard : sur les piliers et non pas directement sur les sculptures. Plus que le contenu des inscriptions, ce qui a intéressé Robert Oppenheim est leur date de création et leur emplacement, empreints selon lui d’une arrière-pensée politique. Il note une prolifération des inscriptions entre 1911 et 1913 ce qui correspond à la période suivant l’annexion de la Corée par le Japon. Ces inscriptions seront par la suite effacées par les Japonais au moment de la reconstruction du monument en 1913. Pour Robert Oppenheim, Sǒkkuram est devenue une « page blanche » ; elle a été nettoyée devenant ainsi silencieuse (« clean but mute »).

 

Ariane Perrin

pour le Réseau des études sur la Corée

 


[1]Oppenheim, R.M. (2013) “Writing Sǒkkuram: An Archaeology of Inscription around 1911.” positions: asia critique 21(3), 547-577.

CR 1_Museums

 

Dans le cadre de son séminaire pluridisciplinaire, le Centre de Recherches sur la Corée a accueilli en mai 2014 pour une série de conférences Robert Oppenheim (Université du Texas, Austin), spécialiste de l’anthropologie et de l’histoire de la Corée.

Jeudi 22 mai 2014, dans sa présentation intitulée  « Inverting the Museum: American Anthropology and the Collection of Korea in the Late Nineteenth Century » (tirée de son ouvrage à paraître sur l’anthropologie américaine sur la Corée), Robert Oppenheim a présenté la manière dont la Corée a été perçue et représentée aux Etats-Unis à partir des collections d’objets ethnographiques rapportés de Corée dès la fin du XIXe siècle.

Articulant sa présentation en deux parties, il a évoqué dans un premier temps la constitution des collections ethnographiques grâce à un réseau de missionnaires, chercheurs et diplomates en poste en Corée, et le rôle prépondérant des musées américains dans la présentation et la perception de la culture coréenne.

Robert Oppenheim a rappelé l’importance de la signature du traité de Paix entre la Corée de Chosǒn et les Etats-Unis en 1882 qui marque le début de l’anthropologie américaine sur la Corée. Elle était inexistante à cette époque et s’est développée dans un contexte international particulier où les échanges internationaux étaient bien plus importants à la fin du XIXe siècle qu’au début du XXe. Les premières collections américaines d’objets coréens ont été constituées dès cette époque avec les premiers inventaires réalisés en 1886 par Otis Mason et Walter Hough, avec l’aide de trois Coréens, des 156 objets rapportés en 1884 par John Baptiste Bernadou, alors « Smithsonian Attaché ».

Dans une seconde partie intitulée « Where is the East ? Korea in Evolutionary theory », Robert Oppenheim a évoqué le débat muséographique qui a opposé Otis Mason à Franz Boas en 1887, le premier prônant une classification des objets en fonction de leur usage technique, sans tenir compte du lieu géographique d’origine, tandis que le second recommandait une présentation des objets par origine géographique ou par aire culturelle.

D’autres chercheurs débattant de l’anthropologie de l’évolution et partisans de l’évolutionnisme, tel que Stewart Culin, pensaient que des objets similaires provenant de cultures différentes avaient été indépendamment créés selon les principes d’une évolution universelle, et non pas selon une théorie diffusionniste où des éléments culturels d’une société sont empruntés à d’autres cultures.

Dans la session questions-réponses qui a clos la séance, les interrogations ont porté sur le devenir des objets rapportés de Corée à la fin du XIXe siècle et après la Guerre de Corée par des soldats américains. Si beaucoup ont été donné à des musées américains, d’autres conservés dans des collections particulières refont périodiquement surface au gré des ventes aux enchères publiques. Qui étaient les trois Coréens qui ont aidé au catalogage des objets rapportés par John Baptiste Bernadou? Sǒ Kwangbǒm, Sǒ Chaep’il (Philip Jaisohn) et Pyǒn Su durent fuir aux Etats-Unis après avoir participé à la tentative du Coup d’Etat de Kapsin en 1884.

Ariane Perrin

pour le Réseau des études sur la Corée

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Le Musée national des traditions populaires  (국립민속박물관) à Séoul s’est associé au “Peter the Great Museum of Anthropology and Ethnography (Kunstkamera) (MAE RAS)” à Saint-Petersbourg pour créer un catalogue numérique de ses collections coréennes.

En cliquant sur “Special collections” (특별한 수집) vous aurez accès à deux fonds photographiques sur la Corée de la fin du XIXe et du début du XXe siècle :

Les fonds A.I. Kurdyukov sur Pyongyang et S.P Kishensky sur les provinces septentrionales de la Corée.

 

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En ces mois de mai et de juin 2014, le Réseau des Études sur la Corée se réjouit de la tenue du premier colloque international d’études coréennes (« Aspects et tendances de la culture coréenne contemporaine ») organisé par le jeune Centre d’Études Coréennes de l’université de Nantes, créé en 2012. Placé sous la direction du professeur Hervé Quintin, assisté d’Estelle Cheon-Pavageau, ce centre pallie l’absence d’institut de recherche sur la Corée dans l’Ouest de la France (parisconsortium.hypotheses.org/3954).

Pendant trois jours, du 5 au 7 juin, se sont succédé 14 communications denses et variées. Ce fut une remarquable réussite qui mit en valeur des hauts lieux de la « métropole » nantaise : l’université de Nantes, la Cité, le Lieu Unique. Elle fut placée sous le signe de « l’hybridation » (alliage de culture et de sciences) et du dynamisme local. On note le soutien actif des enseignants de l’université d’Ajou (Suwŏn, province du Kyŏnggi) et la présence de l’ambassadeur de la République de Corée en France. Longue vie au Centre d’Études Coréennes de Nantes !

    Depuis l’ouverture officielle du site web du Réseau en mars 2013, les utilisateurs du site ont puobserver l’augmentation des documents mis à leur disposition. Une partie importante de ces ressources provient des numéros de la Revue de Corée publiée par la Commission Nationale Coréenne pour l’Unesco à Séoul, entre 1969 et 1997 pour un total de 101 numéros, 543 auteurs et 756 articles. Le Réseau a reçu l’autorisation de l’éditeur de mettre en ligne ces textes témoignant de près de trente d’ans d’activités d’études coréennes francophones. D’aucuns s’étonneront de la relative lenteur avec laquelle l’équipe du Réseau met en ligne ces articles. C’est ignorer la contrainte juridique, à laquelle nous devons faire face, de contacter individuellement les auteurs ! Nous remercions ceux qui s’attellent à cette tâche, et nous sollicitons la patience des membres du Réseau. En attendant que cette entreprise prenne fin, nous leur proposons de nous envoyer d’ores et déjà leurs productions.Le Réseau ne se construira pas sans vous !

 

Yannick Bruneton

Responsable du Réseau des Études sur la Corée

 

Vous pouvez télécharger le bulletin n°3 du Réseau des Etudes sur la Corée ici.

 

 

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS