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Archives françaises relatives à la Corée : inventaire analytique

Volume 2, Ministère des affaires étrangères

 Par Marc ORANGE, ancien ingénieur de recherche au CNRS

 

Mémoires de l’Institut d’études coréennes, Collège de France, Institut d’études coréennes, 2013

 

Résumé

Se lancer dans la lecture d’archives, diplomatiques ou autres, peut être à la fois excitant ou angoissant. Excitant lorsqu’il s’agit d’une ballade dans un texte pour y faire des découvertes, ou pseudo-découvertes si on a affaire à des textes déjà lus mais dont on espère pouvoir donner une autre interprétation. Angoissant lorsqu’on caresse l’espoir de pouvoir retrouver, dans un corpus donné, un personnage, la relation d’un témoin d’un incident historique, le point de vue d’un acteur de cet incident. Le présent ouvrage devrait grandement faciliter la tâche du chercheur. Au lieu de devoir lire plus de 2500 pages de documents d’archives originaux, il en trouvera le résumé dans un peu plus de 250 pages. Les index, conséquents, seront également un précieux outil : index pour les personnes (qu’elles soient asiatiques ou européennes), pour les navires, les journaux ou les noms de lieux, de fleuves, etc. Enfin, un index général que certains qualifieront au premier abord d’index à la Prévert. Si le bien fondé de certains noms pourra en effet surprendre, il n’en demeure pas moins que chacune des entrées a véritablement sa justification.

La Corée du Sud veut exporter un modèle de développement : le cas du mouvement Saemaul

par Antoine Bondaz et Léonie Allard

 

En 2010, la Corée du Sud est devenue le 24e membre du Comité d’assistance au développement (CAD) de l’OCDE et, par la même occasion, le premier État à passer du statut de bénéficiaire de l’aide internationale à celui de donateur, depuis la création de ce comité, en 1961. En l’espace d’un demi-siècle, la Corée du Sud a réalisé le « miracle de la rivière Han ». Ravagée par la guerre et avec un PIB inférieur à celui de la République démocratique du Congo dans les années 1960, la Corée du Sud est devenue la quinzième puissance économique mondiale.

 

En 2010, Séoul a accueilli le sommet du G20, une première pour un pays non membre du G8, au cours duquel un plan d’action pluriannuel sur le développement a été adopté. Ce plan soulignait notamment que le partage de diverses expériences relatives au développement jouait un rôle crucial dans la formulation de solutions efficaces pour le développement. Cette notion de partage d’expériences est aujourd’hui mise en avant par la Corée du Sud, comme le montre le dernier discours du ministre des Affaires étrangères Yun Byung- se lors de la 68e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 27 septembre 20132.

 

La stratégie coréenne permet au pays de se différencier des traditionnels pays contributeurs d’aide publique au développement (ADP) en insistant avant tout sur sa propre expérience. La Corée, pays ayant fait face aux enjeux du développement économique dans les dernières décennies, tente ainsi d’exporter son modèle en la matière en s’appuyant sur des institutions regroupées au sein du programme de partage de connaissances (Knowledge Sharing Program, KSP), et s’inspirant du modèle du « mouvement Saemaul » de modernisation des campagnes coréennes dans les années 1970. Ce mouvement fait par ailleurs l’objet de nombreuses critiques en Corée, pour son rôle dans le renforcement du régime autoritaire de Park Chung-hee et de Chun Doo-hwan, ce qui pose la question de sa mise en oeuvre dans des pays tiers alors que l’impératif de respect des droits fondamentaux est un principe fondamental de l’APD contemporaine.

Lire la suite ici.

 

 

La vieille ville de Kaesong (Corée du Nord), en 2010.  | Copyright JOHN PAVELKA/CC BY 2.0

La vieille ville de Kaesong (Corée du Nord), en 2010. | Copyright JOHN PAVELKA/CC BY 2.0

Une exposition à Pyongyang montre les fruits d’une première collaboration culturelle. Elle devrait être présentée également en France.

 

La Corée du Nord commence à s’entrouvrir dans un domaine inattendu : la protection du patrimoine. L’exposition sur les recherches archéologiques de la forteresse de Kaesong, ancienne capitale du royaume de Koryo (918-1392), qui s’est ouverte à Pyongyang, lundi 15 septembre, est une première : elle est le fruit d’une coopération scientifique entre l’Autorité nationale pour la protection de l’héritage culturel et l’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO).

C’est la première fois que des équipes d’archéologues coréens et français travaillent ensemble sur un projet commun. Dans le passé, les coopérations avec les pays européens consistaient essentiellement en des subventions de ces derniers à des projets menés par les Coréens.

 

Lire la suite de l’article de Philippe Pons du Monde ici.

 

 

Le premier numéro paru en janvier 2014 offrait un panorama de la diversité du monde littéraire contemporain de la Corée avec une variété d’articles sur des auteurs et leurs œuvres, proposant également sous le titre Séouliennes des ouvertures à des domaines comme la traduction, le cinéma, la critique littéraire ou encore la bande dessinée.

 

Pour la rentrée de septembre, nous avons laissé place aux déambulations, aux voyages littéraires entre France et Corée, partageant les expériences uniques des auteurs à travers des récits de voyage ou des textes libres, pour découvrir – ou redécouvrir – que tout est propice au départ et à la promenade, même un simple mot.

 

Le troisième numéro de notre revue souhaite prendre le temps de se dédier à la lenteur.

 

Dans notre société moderne qui vit à cent à l’heure et où il faut toujours faire plus de choses et en moins de temps, la notion de lenteur est bien souvent laissée à l’écart, rejetée par les citadins pressés que nous sommes devenus, pressés par nos idéaux de verticalité. Pourtant, l’homme est incapable de tenir le rythme des supérettes 24/24 qui grouillent dans la capitale coréenne, il n’a pas d’autre choix que de ralentir le mouvement lorsqu’il veut réfléchir, pas d’autre choix qu’accepter d’aller dormir lorsque la fatigue s’installe. La littérature n’est-elle pas cette entité hors du temps qui permet de rééquilibrer le rythme vital par la lenteur qui la caractérise ?

 

Plusieurs axes de réflexion sont envisageables, parmi lesquels :


- La lenteur de la littérature, de l’écriture, de la lecture : on pourra parler d’une poétique de la lenteur, comme projet et principe de l’œuvre ; il pourra être aussi question des écritures fragmentaires (journal), des aphorismes ou des écrits poétiques, qui malgré la fulgurance ou l’instantanéité du propos semblent paradoxalement vouloir figer ou ralentir le temps (ce que l’on voit en s’arrêtant…).


- La lenteur de la pensée, de l’esprit qui se lance dans la réflexion ou se perd dans l’hésitation : le tempo lent est propice aux excursions mentales, à la méditation, au dialogue avec soi-même (ou avec les autres)


- La lenteur du mouvement, de l’allure, notamment dans la marche ou dans la promenade, ou dans une « Citta Slow » : si le récit est celui d’un voyage lent, la lenteur règle la perception des choses et assure la singularité de l’être qui observe en brisant le rythme général (l’ordre établi). L’homme lent, en attardant son regard sur les choses de l’ordinaire que les autres (les hommes pressés) ne voient pas, fait la découverte intime des lieux et des sociétés qu’il traverse (histoire). En quelque sorte, le déplacement lent conduit parfois à un voyage dans le temps, les lieux et les époques.


- La lenteur comme idéal de ceux qui aiment prendre leur temps, comme hantise de ceux qui veulent toujours aller plus vite : qu’il s’agisse d’écriture, de marche ou de manière d’être, le geste lent s’accompagne d’un questionnement sur l’identité, on pourra par exemple aborder la question de la place du moi.

 

 

L’article  comprendra entre 3 000 entre 4 000 mots, soit 6 à 8 pages, notes incluses. Des visuels publiés en noir et blanc peuvent être joints en complément si ceux-ci sont en règle avec la législation en vigueur concernant les droits d’auteur, les droits à l’image et les droits de diffusion. Les contributeurs sont priés d’insérer une courte notice biographique. Date limite de remise des articles : 15 janvier 2015.

 

Les articles sont à envoyer à l’adresse :

KEULMADANG
241 Chemin de Saint-François
13710 FuVeau

 

Ils seront soumis à un comité de lecture.
KEULAMADANG, revue de littérature coréenne, diffusion en librairie Le Seuil-Volumen

 

 

 

UNE « RÉVOLUTION MILITAIRE ASIATIQUE » ? RÉFLEXIONS SUR LE CONFLIT NIPPO CORÉEN DE 1592-1598

Guillaume Carré, maître de conférences à l’EHESS

1er et 3e vendredis du mois de 11 h à 13 h (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 7 novembre 2014 au 5 juin 2015

Dans le sillage de travaux ayant mis en évidence une mutation des armements et des tactiques en Occident au cours des XVIe-XVIIe siècles, des chercheurs ont également avancé l’idée d’une « révolution militaire » qui aurait concerné l’Asie orientale à la même époque. La cause principale de ces bouleversements serait l’introduction des armes à feu occidentales, un phénomène bien connu pour le Japon et la Chine. En nous penchant également sur le cas de la Corée, nous examinerons la pertinence de cette notion dans le cadre du conflit qui opposa ces trois pays à la fin du XVIe siècle, en nous intéressant plus particulièrement à l’usage des armes à feu, et à ses conséquences militaires, politiques, technologiques et économiques.

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CAPITALISMES ASIATIQUES : CHANGEMENT INSTITUTIONNEL, INÉGALITÉS ET PROTECTION SOCIALE

Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH)

Mercredi de 13 h à 15 h (salle 638, Réseau Asie, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), les 22 octobre, 5, 12 et 19 novembre, 3 et 10 décembre 2014, 4, 11 et 18 mars, 6, 13 et 20 mai 2015. La séance du 5 novembre se déroulera exceptionnellement de 11 h à 13 h

Les théories de la diversité des capitalismes et du changement institutionnel ont été particulièrement actives depuis une vingtaine d’années. Cependant, jusqu’à une date récente, elles ont eu tendance à se concentrer sur les capitalismes américains et européens et à relativement délaisser les capitalismes asiatiques, à l’exception du Japon. Aujourd’hui, plusieurs programmes de recherches se sont mis en place pour combler ce manque. L’objectif de ce séminaire est de présenter ces travaux en cours. Il comportera quatre parties :

  1. Introduction générale à l’économie politique de la diversité des capitalismes et du changement institutionnel ;
  2. Un cas de changement institutionnel graduel : le capitalisme japonais depuis 1980 ;
  3. Vers un renouveau de l’État développeur en Asie ?
  4. Dynamique des inégalités et transformations des systèmes de protection sociale en Asie.

Ce séminaire accueillera également les interventions de plusieurs professeurs étrangers parmi lesquels Toshimitsu Shinkawa (Université de Kyoto), Jürgen Kädtler (Université de Göttingen et Institut de recherche SOFI) et Yoshimitsu Sato (Université du Tohoku)

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GLOBALIZATION AND LABOR MARKET OUTCOMES IN JAPAN AND KOREA : DE-INDUSTRIALIZATION, JOB SECURITY, AND WAGE INEQUALITIES

Sébastien Lechevalier, maître de conférences à l’EHESS (TH)

Jeudi de 13 h 30 à 16 h 30 (ENS, salle A4, Campus Paris-Jourdan, 48 bd Jourdan 75014 Paris), les 9 et 23 octobre, 13 et 20 novembre (salle A2), 11 et 18 décembre (salle E101) 2014, 8 et 15 janvier (salle RDJ Fondation Hellénique CIUP) 2015

Deindustrialization is a major issue for all industrialized countries, in Europe and in America. This is also the case for Japan and Korea, two countries that have experienced an economic development based on the growth of manufacturing industries and that are particularly concerned by the rise of China in the international division of labor. The aim of this seminar is to provide various tools of analysis (economic history, international economics, labor economics, industrial economics, innovation economics…) to study industrial dynamics in Japan and Korea, with a focus on public policies. This year, at the occasion of the publication of a special issue of the “Review of International Economics” that we have edited, three sessions will be dedicated to the international side of deindustrialization, in an attempt to connect the evolution of inequalities to industrial dynamics.

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ENSEIGNEMENT MASTER

ASIES

Bénédicte Brac de La Perrière, directrice de recherche au CNRS (TH) Guillaume Carré, maître de conférences à l’EHESS Catherine Clémentin-Ojha, directrice d’études à l’EHESS (TH) Alain Delissen, directeur d’études à l’EHESS (TH) Guillaume Dutournier, ATER à l’EHESS Cet enseignant est référent pour cette UE Xavier Paulès, maître de conférences à l’EHESS

Planning en cours de validation

Animé par les membres de l’équipe pédagogique, ce séminaire interdisciplinaire vise à présenter aux étudiants de la mention trois thèmes de recherche des sciences sociales dans les trois grandes régions de l’Asie : le monde indien, l’Asie du Sud-est et l’Asie du Nord (Chine, Corée, Japon). Basé sur la lecture de textes fondateurs ou de travaux récents significatifs, il permet aux étudiants de s’initier aux méthodes de critique et de généralisation des sciences sociales en suivant leurs développements hors de leur contexte d’origine.

 

Source : Carnets du Centre Japon

Conférence donnée par Valérie Gelézeau lors de l’UNIFA (Université francophone d’Asie de l’Est), 29-31 août 2014

Dans le cadre de l’UNIFA 2014, dont le thème était « Voyages, voisinages », V. Gelézeau a donné une conférence intitulée « Sciences sociales de l’Asie et aires culturelles : entre voyage des savoirs et méthodes de voisinage ».

 

Quelle peut-être la place du voyage dans la construction des savoirs en sciences sociales ? Comment des sciences sociales éloignées géographiquement voisinent-elles et qu’apportent aux savoirs généraux ces rapports de voisinage ? Cette conférence a discuté ces questions dans la double perspective de la géographie culturelle et des études asiatiques, montrant comment on peut passer d’une recherche « sur » une aire culturelle à une recherche « par » les aires culturelles, et comment les notions de voyage et de voisinage permettent de réfléchir à ces processus. En effet, le terrain géographique articule le voyage et le voisinage, dans la construction-même du savoir géographique. Le voyage donne accès au terrain (à la fois comme lieu de travail, comme réseau, et comme espace d’enquête ethnographique) ; la pratique du terrain quant à elle initie et développe l’entrée « en connivence » qui n’est ni plus ni moins qu’une forme particulière de voisinage. Ainsi, dans un mouvement qui suppose aussi un travail perpétuel de traduction(s), les méthodes peuvent voisiner, tandis que voyagent les savoirs – ce qui constitue un garde-fou particulièrement efficace contre l’ethnocentrisme et développe la distance critique essentielle à toute recherche en sciences sociales.

 

4ème Conférence de l’UNIFA (Université francophone d’Asie de l’Est) du 29 au 31 août à Taipei, Academia Sinica

 

Depuis 2011 en fin d’été, l’UNIFA  rassemble universitaires francophones d’Asie du Nord-Est, universitaires français spécialistes de ces pays, mais aussi intellectuels français et asiatiques, artistes et membres de la société civile. Lancé à l’initiative des Instituts français à Séoul, Pékin et Tokyo, le projet, enté sur la circulation des idées en langue française, s’appuie également sur une nouvelle revue, Croisements, publié par l’Atelier des cahiers, maison d’édition française à Séoul. Après « Universalisme et multiculturalisme » (2011), « Villes  réelles, villes rêvées » (2012), « Les relations Asie-Afrique » (2013), le thème de cette année était « Voyages, voisinages ».

 

Organisée avec le bureau français de Taipei et l’antenne du CEFC (Centre d’Etudes Français sur la Chine Contemporaine)  basée à Taipei, l’UNIFA 2014 a nourri des débats autour d’une quinzaine de communications et de conférences prononcées par des universitaires et des personnalités de la société civile asiatique francophone venus du Japon, de Chine continentale, de Corée du Sud, de Taiwan, de Hong-Kong et de Macao (voir le programme complet).

 

Sur les trois jours, les débats ont été suivis par une centaine de personnes, grâce à la traduction simultanée chinois-français. Les communications présentées, ainsi que d’autres sur le thème choisi sont regroupées dans le numéro 4 de Croisements (voir sur le site de l’Atelier des cahiers).

 

Valérie Gelézeau

 Maîtresse de conférences à l’EHESS

 

Source : Carnets du Centre Corée

 

 epidemies

 

 

Les Presses Universitaires de Vincennes (Université Paris 8) ont le plaisir de vous annoncer la parution du dernier numéro de la revue Extrême-Orient, Extrême-Occident :


Penser les épidémies depuis la Chine, le Japon et la Corée

Thinking on epidemics from China, Japan, and Korea’s perspectives  

 

Sous la direction de Florence Bretelle-Establet et Frédéric Keck

N° 37/2014, 258p., broché, 15×22 cm. ISBN 978-2-84292-411-9.

Bilingue : français et anglais

Disponible en librairie le 11/09/2014
– Florence Bretelle-Establet est chercheur au CNRS et à l’université Paris Diderot

– Frederic Keck est chercheur au CNRS, et responsable du département de recherche du Musée du quai Branly (Paris)

 

Présentation : En étudiant  pratiques politiques, religieuses, économiques que les épidémies suscitent en Asie orientale, dans les périodes pré-moderne et moderne, en scrutant les discours  qui les évoquent, tenus dans  les milieux médicaux, administratifs ou religieux,  ce volume apporte un éclairage sur les manières dont le phénomène épidémique est identifié, compris et combattu dans ce qui est aujourd’hui considéré comme un des principaux foyers d’épidémies. Certes, les découvertes, à la fin du XIXe siècle, des mécanismes de transmission des maladies infectieuses, rapidement diffusées au Japon, en Chine ou en Corée,  modifient l’approche et la gestion du phénomène épidémique dans cette partie du monde au XXe siècle. Le matériau apporté par ce volume met en lumière le fait que la conceptualisation de la menace épidémique et les différentes formes de réponses qui lui sont apportées, ne sont pas fondamentalement différentes d’une période à l’autre. L’épidémie véhicule bien plus que l’idée d’une surmorbidité ou d’une surmortalité ; quelle que soit la période considérée, elle est une menace pour l’ordre politique, social, économique qui met en branle des réponses allant bien au-delà de la stricte rationalité médicale.

Plus d’informations :  http://www.puv-univ-paris8.org/revues/extreme-orient-extreme-occident/penser-les-epidemies-depuis-la-chine-le-japon-et-la-coree-9782842924119-24-596.html

 

Voir aussi :

persee : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/oroc

OpenEditions: http://www.openedition.org/3563

cairn : http://www.cairn.info/revue-extreme-orient-extreme-occident.htm

jstor :http://www.jstor.org/action/showPublication?journalCode=extrorieextrocci

 

En vue d’enrichir les tables rondes de l’Atelier « Kyojae, matériaux pour l’enseignement de la culture coréenne », qui a eu lieu les 15 et 16 mai 2013 à Aix-en-Provence, le Réseau des études sur la Corée a mené une enquête sur les expériences pédagogiques des enseignants-chercheurs en études coréennes.

Cette enquête qui privilégie l’entretien semi-directif pour mieux recueillir les différents types d’informations, a été réalisée par Alain Delissen et Kyung-mi KIM de février à mai 2013.

En ce qui concerne la constitution de l’échantillon, pour des raisons de faisabilité, la liste des personnes interrogées a été limitée aux enseignants-chercheurs de la région parisienne. Au total, neuf enseignants-chercheurs ont été interviewés : trois enseignants de l’INALCO, trois enseignants de l’Université Paris Diderot, un enseignant de l’EHESS, un chercheur du CNRS et un post-doctorant ayant une expérience d’enseignement en études coréennes.

Dans le cadre de cet entretien, trois grands thèmes ont été abordés : la trajectoire académique, les expériences d’enseignement et les projets pédagogiques. Pour les expériences d’enseignement, cinq sous-thèmes ont été abordés : les matières d’enseignement, les matériaux que chaque enseignant utilise, les méthodes employées pour constituer des matériaux, les difficultés rencontrées, le bilan du programme d’enseignement actuel.

Cette enquête ne prétend pas aboutir à un résultat représentatif, mais prend toute sa signification par son caractère inédit dans l’histoire des études coréennes en France. En effet, c’est une première esquisse des acteurs principaux et de l’état de l’enseignement de la culture coréenne en France.

 

Kyungmi Kim

 

Vous pouvez télécharger cette enquête dans le fonds de ressources numériques du site du Réseau des études sur la Corée.

 

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS