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Si la réflexion sur le rôle de la sérendipité dans la démarche scientifique semble à l’ordre du jour dans les sciences humaines, on peut penser que l’imprévu ne prend sens qu’en regard des prévisions plus ou moins explicites des chercheurs. C’est sur cette tension que nous souhaitons réfléchir dans cette première livraison d’Ancrages. Nous nous contenterons ici de lancer quelques questions qui, sans prétendre à l’exhaustivité, peuvent lancer des réflexions que nous espérons fécondes et nombreuses.
Argumentaire
Si la réflexion sur le rôle de la sérendipité dans la démarche scientifique semble à l’ordre du jour dans les sciences humaines[1], on peut penser que l’imprévu ne prend sens qu’en regard des prévisions plus ou moins explicites des chercheurs. C’est sur cette tension que nous souhaitons réfléchir dans cette première livraison d’Ancrages. Nous nous contenterons ici de lancer quelques questions qui, sans prétendre à l’exhaustivité, peuvent lancer des réflexions que nous espérons fécondes et nombreuses.
– Il serait absurde de nier la part d’attentes raisonnées qu’engage toute investigation empirique dans les sciences humaines et sociales. Partant de là, quelle que soit la place qu’on accorde à la vérification ou à la falsification empirique de ces prévisions, n’est ce pas dans une perspective de mise à l’épreuve et de prise de risques, qu’il faut comprendre le surgissement de l’imprévu ? Nous proposons aux contributeurs de mesurer les différentes dimensions de ces risques ainsi que de décrire les moyens qu’ils ont mis en place afin de les surmonter.
– L’élaboration de prévisions (plus ou moins explicitement pensées comme telles, à travers des protocoles d’observations, des grilles d’entretiens, etc.) n’est-elle pas le signe d’une professionnalité certaine, voire d’une intégration réussie à la « cité savante » ? Dans cette perspective, avant de se présenter comme une occasion d’expression de la sagacité d’un chercheur, la confrontation avec l’imprévu n’est-elle pas vécue comme une épreuve quasi personnelle mettant en jeu une définition de soi comme « professionnel compétent » ?
– L’hospitalité à l’imprévu n’est-elle pas sous tendue par une solide « bibliothèque de cas » constituée au cours de la formation initiale des chercheurs et renforcée par différentes expériences de terrain ? N’est-ce pas ce double ancrage qui rend possible une valorisation scientifique de l’imprévu ? Mais alors, ne risquons nous pas de survaloriser une capacité à saisir l’« instant décisif » voire d’adopter une sorte d’opportunisme épistémologique réduisant la découverte à la trouvaille ?
– Par certains côtés le surgissement de l’imprévu dans une enquête ne nous amène-t-il pas à affronter la question de l’instabilité, de la fragilité et donc de l’imprévisibilité « en soi » des phénomènes que nous observons ?
– L’enquête ne repose-t-elle pas sur l’élaboration, plus ou moins codifiée et explicitée, de scénarios qui précèdent et cadrent notre travail empirique ? En amont de ce qu’on a pu dire sur l’écriture ethnographique, la méthodologie de nos investigations empiriques ne repose-t-elle pas sur des fictions ? Ne faut-il pas mettre au jour la place de cet imaginaire afin de comprendre pleinement le rôle de l’imprévu ? Nous proposons en quelque sorte un exercice d’écriture explicitant cette part d’imaginaire plus ou moins formulée qui précède l’engagement empirique et face à laquelle prend sens l’imprévu. Qu’avions nous donc attendu avant le surgissement de l’inattendu; qu’avions nous anticipé ; quels étaient les effets escomptés dans le milieu professionnel de la recherche, de l’enseignement, de l’édition ?
Ainsi, la revue Ancrages souhaite nous permettre de réfléchir collectivement à ce qu’à peut bouleverser le surgissement de l’imprévu.
Modalité de soumission
Nous invitons les auteurs intéressés à soumettre une note d’intention d’une page avant le 15 juin 2015 en l’adressant à redaction@revue-ancrages.fr ; et à consulter les instructions aux auteurs à l’adresse suivante : http://www.revue-ancrages.fr
Calendrier
Note d’intention (1 page) : le 1er juillet 2015.
Réponse aux auteurs : 15 juillet 2015.
Articles en 1ère version : 15 novembre 2015.
Retour aux auteurs : 15 février 2016.
Article en 2ème version : 15 mars 2016.
Date envisagée pour la sortie du numéro : mai 2016.
Présentation et projet scientifique de la revue
Ancrages est une revue de recherche en sciences humaines et sociales publiant, en ligne, deux numéros thématiques par an. Elle est destinée aux chercheurs intéressés par la réflexion sur la démarche d’enquête. Son objectif n’est pas tant de fournir un arsenal d’outils et de recettes méthodologiques applicables à toutes sortes d’investigations, que de restituer des expériences de chercheurs issus de différentes disciplines et « engagés » sur des terrains aux contours multiples. Elle souhaite ainsi participer à la constitution d’une « bibliothèque de cas » (Tripier, 2007) permettant de mettre au jour et de réunir les savoir-faire et les postures trop souvent implicites des enquêteurs.
La ligne éditoriale de la revue ne s’inscrit pas dans une posture théorique particulière mais part plutôt d’un constat : celui de la fragilité du dispositif d’administration de la preuve dans les sciences sociales. Ancrages propose d’y remédier à sa mesure par une description fine des opérations de découvertes : Comment se négocie l’accès à un terrain ? Quelles formes concrètes peuvent prendre la tension entre décrire et raconter ? Par quel format d’écriture rendre publics les résultats d’une investigation ? Ou encore quelles sont les potentialités des technologies de l’information et de la communication dans la logique de découverte scientifique ? En somme, ce sont les différentes opérations engagées dans la démarche d’enquête et les nombreuses capacités d’ajustement qu’elle suppose qui constituent l’objet autour duquel s’élabore la revue.
Pour une présentation de la revue, voir l’adresse suivante : http://www.revue-ancrages.fr
Comité de rédaction
Sandrine BAUDRY, MCF en LEA Anglais, Université de Strasbourg, SEARCH.
Simon CALLA, ATER en Sociologie, Université de Franche-Comté, LASA-UFC.
Christian GUINCHARD, MCF HDR en Sociologie, Université de Franche-Comté, LASA-UFC.
Jean-François HAVARD, MCF en Sciences politiques, Université de Haute-Alsace, SAGE.
Laetitia OGORZELEC, MCF en Sociologie, Université de Franche-Comté, LASA-UFC.
Comité scientifique
Arnaud ESQUERRE, Sociologue, Chargé de recherche au CNRS, membre du LESC, Nanterre.
Laurence GUIGNARD, MCF en Histoire contemporaine, Université de Lorraine, membre du CRULH.
Jean-François LAÉ, PR en Sociologie, Université Paris 8, membre du GTM-CRESPPA UMR7217 – CNRS – Paris 8.
Jean-Marc WELLER, Sociologue, Chargé de recherche au CNRS, membre du LISIS (Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Société), Université Paris-Est.
É C O L E D E S H A U T E S É T U D E S E N S C I E N C E S S O C I A L E S
UMR 8173 Chine Corée Japon / CRC
PÉJAUDIER HERVÉ
R I T U E L O U S P E C T A C L E ?
DES « REPRÉSENTATIONS CHAMANIQUES CORÉENNES » (KUT) DANS DES SALLES OCCIDENTALES :
AUTOUR DE LA « CHAMANE » (MUDANG) KIM KŬM-HWA
THÈSE dirigée par M. Alexandre GUILLEMOZ
Mardi 9 juin 2015, Maison de l’Asie, Grand Salon, à 14 h.
22 av. du président Wilson, Paris 75116, métro Iéna
Membres du jury :
Mme Valérie GELÉZEAU, maîtresse de conférence HDR EHESS
M. Alexandre GUILLEMOZ, directeur d’études EHESS à la retraite (Directeur)
Mme Roberte HAMAYON, directeur d’études EPHER sciences religieuses à la retraite
M. François PICARD, professeur Université Paris-Sorbonne (Rapporteur)
M. Jean-Marie PRADIER, professeur émérite Université Paris 8 (Rapporteur)
Résumé :
Ce travail étudie la réalisation des kut, rituels chamaniques coréens, sur les scènes occidentales aujourd’hui, à partir des performances de la mudang (chamane) Trésor national Kim Kŭm-hwa données à Paris en 2002 et 2005, du point de vue de la réception en s’appuyant sur deux fois vingt témoignages de spectateurs choisis pour leur diversité. La première section, intitulée « le point de vue des spectateurs », montre comment lors de la représentation de 2002 on a eu le sentiment qu’une triple barrière était levée, celle du lieu, de la langue et de la culture, permettant aux spectateurs de se sentir intégrés dans une communauté et pris dans un jeu auxquels ils s’abandonnaient ; ce qui ne les empêchait pas de réfléchir sur la dichotomie bien ressentie entre « rituel » et « spectacle », pour aboutir à l’idée que les deux aspects atteignaient leur but, le rituel distribuant la chance, et le spectacle la joie. L’analyse des résultats de 2005 permet d’établir une matrice des modes de représentations associés par les spectateurs à la perception d’un kut, renforce l’idée d’une collectivité assemblée autour de la mudang, et fait ressortir l’étonnant lien personnel que beaucoup de témoins souhaitaient établir avec elle. La seconde partie s’élargit au « point de vue des producteurs » ayant fait venir des kut en France. La synthèse de leurs propos nous a permis de déterminer les 7 mauvaises raisons de le faire, qui reposent sur les notions de croyances et de véracité entraînant apories et ratages. Nous construisons en miroir le système des 7 bonnes raisons, qui repose sur les notions de jeu et d’efficience, pour retrouver la motivation du kut et le partage avec le public. Enfin, « le point de vue de la mudang » nous entraîne en Corée, où comprendre comment la présence chamanique infuse toute la société, comment la parole des mudang est perçue par les « clients » (même quand ils sont anthropologues) et ce qu’il en est d’un kut privé donné par Kim Kŭm-hwa en son sanctuaire, pour arriver à la notion de « forme émergente », adaptation du kut aux contraintes d’aujourd’hui, seul moyen sans doute d’assurer sa survie, dans une nouvelle répartition des composantes rituelles et spectaculaires.
L’article de Johng Wan Suh, « Le théâtre nō dans la Corée colonisée : du nō comme théâtre d’État », est désormais disponible en ligne sur le site de Cipango, Cahiers d’études japonaises, 20/2013 :
paru dans
Nouveaux regards sur les arts de la scène japonais I
Arts du spectacle, ambassadeurs de la culture nationale
Sous la direction de Jean-Michel Butel et Pascal Griolet
Le 10 avril 2015, dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire du Centre de Recherches sur la Corée (CRC), Judy Han (Assistant Professor in Geography, University of Toronto, chercheuse accueillie au CRC) a présenté une communication intitulée “Korean-American Evangelical Christian Missions and the Politics of Difference”, tirée de son ouvrage à paraître sur les missions évangéliques sud-coréennes et coréennes-américaines. Son domaine d’étude est à la croisée de la géographie sociale et culturelle, de l’étude de genre et des études coréennes. Elle a codirigé avec Jennifer Chun un numéro spécial, “Gender and Politics in Contemporary Korea”, Journal of Korean Studies, volume 19, n° 2, Fall 2014.
Judy Han fait une étude des missions évangéliques, de leurs stratégies de développement dans une perspective comparée. Quelle histoire racontent ces missions évangéliques à l’étranger ? Quel rôle jouent-elles ? Elle tente de répondre à ces questions à travers ses enquêtes de terrain menées en Ouganda et en Tanzanie. Sa présentation s’est concentrée sur les églises de petite et moyenne congrégation regroupant 50 à 200 personnes qui représentent la majorité des églises protestantes en Corée (80%).
Elle a indiqué en préambule la croissance exponentielle du christianisme en Corée et la multiplication des églises. En 2006, la Corée a envoyé le plus grand nombre de missions évangéliques à l’étranger avec 20 000 missionnaires dans 169 pays et occupe aujourd’hui la seconde place des pays qui envoient le plus de missions évangéliques. Ces missions de tout ordre (médical, taekwondo, diaspora) offrent, selon Judy Han, une alternative post-coloniale à la précédente vague de missions prosélytes occidentales qui sous le couvert d’un projet d’éducation morale et religieuse, avaient un agenda politique teinté de colonialisme.
La Corée se positionne ainsi en tant que pacificateur intermédiaire et nouvelle puissance globale. Selon l’une des thèses développées par Judy Han dans son prochain ouvrage, ce désir de prosélytisme (« reaching and teaching ») s’inscrit dans le cadre de mission post-orientaliste de différence raciale, basée sur la compassion et l’empathie. Ces actions ne sont pas nécessairement anti-racistes et anti-coloniales.
Judy Han a fait partie en 2006 d’une mission évangélique d’un mois en Afrique (Rwanda, Burundi, Ouganda et Tanzanie), organisée par « Global Mission Frontier » (GMF), une organisation coréenne-américaine à but non-lucratif. Les deux tiers des 150 participants étaient des femmes, de Corée du Sud ou des Coréennes-américaines. Outre des visites dans des églises, des orphelinats et des camps de réfugiés avec distribution de médicaments et matériaux scolaires, la mission organise des ateliers sur la « Maternité chrétienne » ou sur le développement économique, calqué sur le mouvement Saemaul Undong (« Mouvement de nouvelles communautés », 1970-1979) visant à améliorer la vie des communautés rurales. Les missionnaires coréens sont des retraités ou de jeunes Coréens souhaitant créer une coupure spatio-temporelle (« Spatio-temporal break ») avec leur vie en Corée. En quête de nouvelles expériences ou en conflit familial, ils espèrent écrire un nouveau chapitre de leur vie à leur retour en Corée.
Ces missions reprennent tous les éléments d’un voyage classique à l’étranger. Elles sont d’autant plus populaires qu’elles offrent la sécurité d’un voyage organisé (60% sont des voyages de groupes), « all inclusive package », avec un itinéraire fixe, un guide local, un interprète, le confort de voyager avec d’autres compatriotes, sans oublier la possibilité d’avoir un menu coréen. Judy Han a pu observer l’existence d’une hiérarchie sociale interne stricte entre les membres de ces missions qui se voient confier des tâches précises en fonction de leur âge et sexe : les femmes plus âgées sont en charge de la cuisine et du nettoyage, les jeunes femmes s’occupent des enfants, les hommes plus âgés animent des séminaires sur l’économie ou sur les compétences en leadership, tandis que les jeunes hommes sont au plus bas de cette hiérarchie assurant des tâches de tout ordre.
Judy Han conclut sa présentation en soulignant le rôle complexe des missions évangéliques coréennes en Afrique. Il y a d’un côté la volonté d’accroître le nombre des convertis, mais ces tentatives ne se doublent-elles pas d’une vision colonialiste où la Corée essaye de se placer en « sauveur » auprès de ces populations ? En 50 ans, la Corée est passée du statut de « aid-receiving country » à celui de « aid-sending country ». C’est précisément sur ce point que les missions évangéliques coréennes-américaines entendent faire reconnaître leur légitimité ; elles sont convaincues de leur plus grande capacité à l’empathie et à la compassion, et donc de leur plus grande efficacité dans les pays en voie de développement car la Corée a aussi été par le passé un pays pauvre. En prêchant un modèle de développement coréen, ces missions laissent entendre que les pays en voie de développement pourraient atteindre le même niveau de prospérité que la Corée.
Ariane Perrin
Pour le Réseau des Études sur la Corée
Le département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly souhaite encourager et soutenir les travaux de recherche dans les domaines des arts occidentaux et extra-occidentaux, des patrimoines matériels et immatériels, des institutions muséales et de leurs collections, de la technologie et de la culture matérielle. Les disciplines concernées sont l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie, les arts du spectacle et la sociologie.
A cette fin, deux prix de thèse pour aide à la publication d’un montant total de 8 000 euros sont attribués chaque année à deux thèses de doctorat qui se distinguent par leur intérêt scientifique et leur originalité.
Seront prises en compte les thèses rédigées en français ou en anglais soutenues depuis le 1er octobre 2013 (une seule candidature est possible). Cette thèse doit traiter d’un sujet lié aux champs de recherches privilégiés par le musée.
La sélection sera effectuée par le Comité d’évaluation scientifique du musée du quai Branly.
Procédure :
Les propositions de candidatures doivent obligatoirement être présentées par le directeur de thèse ou par une personnalité scientifique reconnue.
Pièces à fournir pour la constitution du dossier de candidature :
– rapport de soutenance de la thèse
– attestation de diplôme délivrée par l’université de rattachement
– résumé de la thèse (en 10 pages maximum)
– CV et liste des publications
– lettre de recommandation d’une personnalité scientifique autre que le directeur de thèse
– lettre du directeur de thèse justifiant la candidature (sur le formulaire ou
séparée)
– un exemplaire de la thèse sur CD-Rom (si possible en fichier pdf)
– fiche de candidature, qui peut être téléchargée à l’adresse suivante :
http://www.quaibranly.fr/fr/enseignement/bourses/prix-de-these/index.html
Dans le cas de pays où le rapport de soutenance n’existe pas, merci de l’indiquer spécifiquement dans le dossier de candidature, et de joindre les rapports des examinateurs.
Date limite de dépôt des candidatures : 8 juin 2015 (le cachet de la poste faisant foi). Le dossier est à adresser au : Musée du quai Branly, Département de la recherche et de l’enseignement, 222, rue de l’Université. 75343 Paris Cedex 07. Il peut également être déposé à l’accueil du musée aux heures d’ouverture (222, rue de l’Université, Paris 7e).
Pour toute question, s’adresser à prix.these@quaibranly.fr.
La liste des candidats admis à concourir sera publiée à la fin du mois de juin et les résultats fin novembre, sur le site Internet du musée.
Colloque international organisé par l’Université de Lyon et l’Université nationale de Taiwan
les 24 et 25 mars 2016 à Lyon
L’objet de ce colloque sera d’étudier les collections privées ou publiques liées à l’Extrême-Orient selon une perspective contemporaine. Si notre ambition sera d’accorder une large place à l’art contemporain, les collections envisagées pourront également rassembler des objets plus anciens, et pas seulement des objets d’art. Le terme « Extrême-Orient » sera ici compris dans un sens large, incluant les îles de l’Asie de l’Est et du Sud-Est.
L’approche sera interdisciplinaire, mêlant histoire de l’art, esthétique, anthropologie, sociologie, économie ou même politique.
Modalités de soumission
Les propositions de communication (un titre, un abstract de 500 mots maximum, une bio-bibliographie de 10 lignes maximum et 5 mots-clés en anglais ou en français) seront à envoyer
pour le 30 juin 2015, délai de rigueur, à Cléa Patin (cleapatin@gmail.com) et Marie Laureillard (mlaureillard@free.fr).
Le Comité scientifique se réunira début juillet pour établir le programme des communications du colloque. Les réponses seront communiquées le 15 juillet 2015.
Les communications ne devront pas excéder 20/25 minutes afin que chaque intervention puisse donner lieu à une discussion ouverte. Les langues des communicants seront l’anglais ou le français.
A l’issue du colloque, les intervenants seront invités à transmettre une version rédigée de leur communication. Cette dernière fera l’objet d’une expertise en vue d’une publication des actes.
Comité scientifique
• Annie Claustres (MCF HDR Histoire de l’art contemporain, université Lyon 2), Christophe Comentale (Conservateur en chef, Musée de l’Homme, Paris),
• Marie Laureillard (MCF Langue et civilisation chinoises, université Lyon 2),
• Liu Chiao-mei (MCF Histoire de l’art, université nationale de Taiwan),
• Cléa Patin (MCF Langue et civilisation japonaises, université Lyon 3),
• Paul van der Grijp (Professeur Anthropologie, université Lyon 2)
Comité d’organisation
Marie Laureillard, Cléa Patin, Paul van der Grijp
(Université Lyon 2, Université Lyon 3, ENS, Musée des Confluences, Université Nationale de Taiwan)
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Née en 2003 par la volonté conjointe de chercheurs du KSCI et de l’ESIT, FORUM est une revue internationale de traductologie à comité de lecture. Elle est bilingue français/ anglais et paraît deux fois par an. Elle est parrainée par le Centre d’échanges d’informations sur la traduction littéraire de l’UNESCO.
L’objectif premier de FORUM est d’offrir un espace de visibilité à des traductologues d’autres régions que les pays occidentaux, notamment d’Asie, d’Afrique et du Moyen Orient. Les articles publiés étudient les sujets les plus variés: la traduction de textes techniques, comme littéraires, philosophiques ou poétiques, l’interprétation dans ses diverses formes, la pédagogie de l’interprétation et de la traduction et exposent souvent des points de vue régionaux. Ils s’appuient sur diverses méthodologies, argumentatives ou empiriques.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Invitation à la soutenance d’Habilitation à diriger des recherches de
Daeyeol KIM
École doctorale de l’EHESS
Chères Collègues, Chers Collègues,
J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de mon Habilitation à diriger des recherches intitulée :
« Histoire culturelle de la Corée et de la Chine :
Formation des savoirs et des pratiques au croisement culturel »
qui aura lieu
le samedi 13 juin 2015 à partir de 14h
dans la Salle des thèses de l’Université Paris Diderot – Paris 7
– 10 rue Françoise Dolto, Paris 13e arrt., bât. Halle aux Farines, 5e étage, 580 F –
Le jury est composé de :
Madame Anne CHENG, professeur au Collège de France, garant de l’HDR ;
Monsieur Alain DELISSEN, directeur d’étude à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales, pré-rapporteur ;
Monsieur Christian LAMOUROUX, directeur d’étude à l’Ecole des Hautes Etudes en
Sciences Sociales, rapporteur interne ;
Monsieur François MACE, professeur à l’Institut Nationale des Langues et Civilisations
Orientales, rapporteur externe ;
Monsieur Yannick BRUNETON, maître de conférences habilité à l’Université Paris Diderot
rapporteur externe ;
Monsieur Vincent GOOSSAERT, directeur d’étude à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes,
membre de jury.
Pour me permettre d’organiser le pot qui suivra, merci de bien vouloir répondre avant le 3
juin 2015 (daeyeolkim@gmail.com).
Bien cordialement,
Daeyeol KIM
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