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Nous présentons cette année au Festival d’automne à Paris une programmation consacrée à la Corée.
10 dates se succèdent ainsi de septembre à novembre autour de la musique, de la danse et des traditions coréennes.
En voici un petit aperçu :
– un rituel chamanique menée par Kim Kum-hwa au Théâtre de la ville (20 septembre)
– une représentation de pansori par Anh Sook-sun aux Théâtre des Bouffes du Nord (21 septembre)
– et deux créatrices issues d’une nouvelle génération : Unsuk Chin, compositrice proche de Ligeti dont nous proposons un portrait en 5 concerts, d’octobre à novembre (Maison de la Radio et Philharmonie), et Euh-me Anh, chorégraphe qui présentera en septembre et octobre 3 pièces autour de 3 générations de Coréens.
Vous trouverez plus de détails sur cette programmation en cliquant sur le lien suivant :
http://www.festival-automne.com/programme/coree-quatre-artistes-entre-tradition-et-creation
Née en 1931 dans le Hwanghaedo, aujourd’hui en Corée du Nord, et vivant désormais à Séoul, la chamane Kim Kum-hwa est nommée en 1984 « Trésor national vivant », pour avoir préservé plusieurs rituels, parmi lesquels celui, spectaculaire, de bénédiction des bateaux de pêche. Initiée dès l’âge de 17 ans – une maladie inexpliquée révèle qu’elle est « désignée » –, elle remporte en 1974 le Concours national d’art populaire. C’est un tournant dans l’histoire de la Corée, où le chamanisme n’est alors considéré ni comme un métier respectable ni comme un art légitime. Mais la spiritualité intense de Kim Kum-hwa, son charisme, ses talents de divination et la grâce fluide de ses mouvements manifestent une perfection rare.
S’il a foi en des forces naturelles et surnaturelles, le chamanisme coréen tient moins d’une religion que de l’organisation sociale, et se tourne davantage vers les hommes que vers les dieux. Son modèle s’est développé en marge du pouvoir des lettrés, qui en tolérait les expressions locales. Et sa capacité d’adaptation est saisissante, depuis quinze ou seize siècles : des sociétés de chasseurs et de pêcheurs, devant la nature immense, aux éleveurs et aux agriculteurs, soumis aux cycles de la vie animale et des saisons, et jusqu’à la société industrialisée des villes. À travers chants, instruments, danses, parures, décorations et objets rituels (autel, images peintes, offrandes, éventails, sonnailles ou fleurs de papier brûlées), la chamane ne récite pas une prière, ne fonde pas un ordre nouveau, mais répare des désordres.
Avec ses chamanes-assistantes et ses musiciens, Kim Kum-hwa présente au Théâtre de la Ville le rituel Mansudaetak-gut, où se succèdent une purification des lieux, les invocations des esprits de la lune et du soleil, ou des esprits protecteurs du village, un appel aux esprits des « mal morts » (morts sans descendance), le jeu du pilon pour une moisson abondante et le rite du hache-paille.
Ceux qui ont assisté à une représentation de pansori n’oublient pas aisément son simple dispositif : un artiste – le plus souvent une femme –, vêtu traditionnellement, à la coréenne, arpentant une large natte qui lui sert de plateau, racontant une histoire ou la chantant d’une voix gutturale, mimant les expressions de ses personnages et dessinant, des mouvements de son éventail, ses paysages et ses horizons ; et un joueur de tambour, assis non loin, l’accompagnant, lui donnant le rythme et l’encourageant, par intervalles, de ses exclamations vocales.
Pansori : le mot, intraduisible, associe pan, en référence à la place des villages, et sori (bruit), désignant, de manière péjorative, la parole ou le chant de quelqu’un qui, dans la hiérarchie sociale, n’a pas droit au respect.
Le pansori naît au début du XVIIIe siècle, sinon à la fin du siècle précédent, dans les basses couches de la société – et dans la proximité des chamanes des provinces du Sud-Ouest. Cela explique sa truculence, ainsi que ses tons tour à tour moqueurs et sentimentaux. La Corée, peu avant cette époque, a connu deux invasions (japonaise en 1592, mandchoue en 1637), et sa classe dirigeante, des lettrés confucéens, conservateurs, s’efforce en vain d’éradiquer du petit peuple ses « superstitions ». Des douze pansoris répertoriés au milieu du XIXe siècle, cinq, recueillis ensuite, réécrits et embellis, se chantent encore et sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. L’un d’eux, Le Dit du palais sous les mers, met en scène des animaux. La satire sociale s’y laisse deviner : un Roi-Dragon, malade d’avoir trop bu et, pour guérir, est prêt à imposer à ses subordonnés n’importe quel sacrifice ; une Tortue, fonctionnaire loyal et dévoué ; un Lapin, qui ne survit qu’à travers les failles du système.
De ce pansori, Ahn Sook-sun, née à Namwon, dans la province du Jeolla du Nord, formée auprès des plus grands maîtres, et considérée comme l’une des interprètes exceptionnelles du genre, donne ici une version rare, à deux chanteurs (ipchechang), tantôt solistes, tantôt en duo, renforçant l’intensité du chant et la dimension ludique du récit ; ils sont accompagnés par le gosu, joueur de soribuk, tambour barrique réservé au pansori.
Nous présentons cette année au Festival d’automne à Paris une programmation consacrée à la Corée.
10 dates se succèdent ainsi de septembre à novembre autour de la musique, de la danse et des traditions coréennes.
En voici un petit aperçu :
– un rituel chamanique menée par Kim Kum-hwa au Théâtre de la ville (20 septembre)
– une représentation de pansori par Anh Sook-sun aux Théâtre des Bouffes du Nord (21 septembre)
– et deux créatrices issues d’une nouvelle génération : Unsuk Chin, compositrice proche de Ligeti dont nous proposons un portrait en 5 concerts, d’octobre à novembre (Maison de la Radio et Philharmonie), et Euh-me Anh, chorégraphe qui présentera en septembre et octobre 3 pièces autour de 3 générations de Coréens.
Vous trouverez plus de détails sur cette programmation en cliquant sur le lien suivant :
http://www.festival-automne.com/programme/coree-quatre-artistes-entre-tradition-et-creation
Née en 1931 dans le Hwanghaedo, aujourd’hui en Corée du Nord, et vivant désormais à Séoul, la chamane Kim Kum-hwa est nommée en 1984 « Trésor national vivant », pour avoir préservé plusieurs rituels, parmi lesquels celui, spectaculaire, de bénédiction des bateaux de pêche. Initiée dès l’âge de 17 ans – une maladie inexpliquée révèle qu’elle est « désignée » –, elle remporte en 1974 le Concours national d’art populaire. C’est un tournant dans l’histoire de la Corée, où le chamanisme n’est alors considéré ni comme un métier respectable ni comme un art légitime. Mais la spiritualité intense de Kim Kum-hwa, son charisme, ses talents de divination et la grâce fluide de ses mouvements manifestent une perfection rare.
S’il a foi en des forces naturelles et surnaturelles, le chamanisme coréen tient moins d’une religion que de l’organisation sociale, et se tourne davantage vers les hommes que vers les dieux. Son modèle s’est développé en marge du pouvoir des lettrés, qui en tolérait les expressions locales. Et sa capacité d’adaptation est saisissante, depuis quinze ou seize siècles : des sociétés de chasseurs et de pêcheurs, devant la nature immense, aux éleveurs et aux agriculteurs, soumis aux cycles de la vie animale et des saisons, et jusqu’à la société industrialisée des villes. À travers chants, instruments, danses, parures, décorations et objets rituels (autel, images peintes, offrandes, éventails, sonnailles ou fleurs de papier brûlées), la chamane ne récite pas une prière, ne fonde pas un ordre nouveau, mais répare des désordres.
Avec ses chamanes-assistantes et ses musiciens, Kim Kum-hwa présente au Théâtre de la Ville le rituel Mansudaetak-gut, où se succèdent une purification des lieux, les invocations des esprits de la lune et du soleil, ou des esprits protecteurs du village, un appel aux esprits des « mal morts » (morts sans descendance), le jeu du pilon pour une moisson abondante et le rite du hache-paille.
Ceux qui ont assisté à une représentation de pansori n’oublient pas aisément son simple dispositif : un artiste – le plus souvent une femme –, vêtu traditionnellement, à la coréenne, arpentant une large natte qui lui sert de plateau, racontant une histoire ou la chantant d’une voix gutturale, mimant les expressions de ses personnages et dessinant, des mouvements de son éventail, ses paysages et ses horizons ; et un joueur de tambour, assis non loin, l’accompagnant, lui donnant le rythme et l’encourageant, par intervalles, de ses exclamations vocales.
Pansori : le mot, intraduisible, associe pan, en référence à la place des villages, et sori (bruit), désignant, de manière péjorative, la parole ou le chant de quelqu’un qui, dans la hiérarchie sociale, n’a pas droit au respect.
Le pansori naît au début du XVIIIe siècle, sinon à la fin du siècle précédent, dans les basses couches de la société – et dans la proximité des chamanes des provinces du Sud-Ouest. Cela explique sa truculence, ainsi que ses tons tour à tour moqueurs et sentimentaux. La Corée, peu avant cette époque, a connu deux invasions (japonaise en 1592, mandchoue en 1637), et sa classe dirigeante, des lettrés confucéens, conservateurs, s’efforce en vain d’éradiquer du petit peuple ses « superstitions ». Des douze pansoris répertoriés au milieu du XIXe siècle, cinq, recueillis ensuite, réécrits et embellis, se chantent encore et sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. L’un d’eux, Le Dit du palais sous les mers, met en scène des animaux. La satire sociale s’y laisse deviner : un Roi-Dragon, malade d’avoir trop bu et, pour guérir, est prêt à imposer à ses subordonnés n’importe quel sacrifice ; une Tortue, fonctionnaire loyal et dévoué ; un Lapin, qui ne survit qu’à travers les failles du système.
De ce pansori, Ahn Sook-sun, née à Namwon, dans la province du Jeolla du Nord, formée auprès des plus grands maîtres, et considérée comme l’une des interprètes exceptionnelles du genre, donne ici une version rare, à deux chanteurs (ipchechang), tantôt solistes, tantôt en duo, renforçant l’intensité du chant et la dimension ludique du récit ; ils sont accompagnés par le gosu, joueur de soribuk, tambour barrique réservé au pansori.
5e congrès Asie & Pacifique 2015
Les inscriptions au congrès sont ouvertes.
Pour les intervenants, la date limite des inscriptions est fixée au 30 juin 2015.
Pour le public, les inscriptions continuent jusqu’au 31 juillet.
Site d’inscription : http://dr01.azur-colloque.cnrs.fr/pre-inscription.php?colloque=51
Programme en ligne : http://congresasie2015.sciencesconf.org/program
Vous pouvez télécharger la liste des communications sur la Corée ici.
5e congrès Asie & Pacifique 2015
Les inscriptions au congrès sont ouvertes.
Pour les intervenants, la date limite des inscriptions est fixée au 30 juin 2015.
Pour le public, les inscriptions continuent jusqu’au 31 juillet.
Site d’inscription : http://dr01.azur-colloque.cnrs.fr/pre-inscription.php?colloque=51
Programme en ligne : http://congresasie2015.sciencesconf.org/program
Vous pouvez télécharger la liste des communications sur la Corée ici.
Korea Analysis n°6 – La défense nationale Sud-coréenne vient de paraître
Mai 1945 n’évoque pas les mêmes souvenirs en Europe qu’en Corée où la guerre du Pacifique s’est achevée trois mois plus tard sur la division de la péninsule, une guerre fratricide, un armistice et plusieurs décennies de « paix armée » qui ont fait de la défense une priorité de part et d’autre de la DMZ. Les deux Corées consacrent à leur défense près de 43 milliards de dollars par an – presqu’autant que l’Inde, vingt fois plus peuplée – une ponction considérable sur le peu de richesses produites par le Nord et moindre pour le Sud où elle s’est allégée de 4,5 points de PIB à la fin des années 1980, à 2,8 points de PIB aujourd’hui, soit légèrement plus que la moyenne asiatique. Au-delà, la défense influence les orientations diplomatiques et les arbitrages économiques. Ainsi, engagée au début des années 1960, la stratégie de promotion des exportations était un élément de la politique de défense car elle ramenait les devises nécessaires aux importations de matériel militaire. Dix ans plus tard, la priorité à l’industrie lourde visant à fabriquer des produits à plus forte valeur ajoutée, était une pièce maîtresse de la stratégie de défense avec la construction de la zone de Changwon où se sont implantées les premières industries d’armement.
Défense, économie et diplomatie faisaient alors bon ménage. Les États-Unis étaient à la fois le principal allié et débouché des exportations, un alignement facilité par les Américains qui considéraient avec begnin neglect le protectionnisme de leur allié et le déficit de leur commerce bilatéral. Leur attitude a évolué dans les années 1980 sans que cela ne pose trop de problème à la Corée du Sud. En effet, en délocalisant en Chine et en l’utilisant comme tremplin pour ses exportations, elle a substitué son excédent sur les États-Unis par un excédent sur la Chine ; transférant ainsi le mistigri, elle a évité les foudres de Washington. Mais au fil des ans, le marché chinois s’élargissant, il est plus délicat de concilier économie, diplomatie et défense.
La Corée se livre donc à un difficile jeu d’équilibriste. Seul pays à avoir ratifié des accords de libre-échange avec les États-Unis, l’Union Européenne et la Chine, elle n’aurait pas de difficultés à adhérer au Transpacific Partnership. Elle s’y refuse cependant de peur d’irriter la Chine, elle n’a pas suivi les recommandations américaines et elle a adhéré à la banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (ABII), un ambitieux projet lancé par la Chine. La Corée du Sud fait face au même dilemme avec son système de défense anti-missile. Alors qu’elle développe un système national (KAMD), les États-Unis souhaiteraient installer leur système THAAD (Terminal High-Altitude Area Defense) dans la péninsule. Cependant, face à l’hostilité de la Chine qui y voit un renforcement de l’encerclement américain dans sa périphérie, la Corée du Sud laisse planer le doute.
Sommaire
DOSSIER : LA DÉFENSE NATIONALE SUD-CORÉENNE
• 1.La politique de défense militaire de la Corée du Sud (Lee Seungkeun)
• 2. L’évolution de l’alliance américano-sud-coréenne et ses conséquences pour la politique de défense de la Corée du Sud (Kim Changsu)
• 3. Stratégie et capacités de l’armée de l’air sud-coréenne (Hong Sungpyo)
• 4. Quelle defense anti missiles pour la Corée du Sud ? (Jee David Eunpyoung et Ryu Leo Hyungwoo)
• 5. La cyber sécurité en Corée du Sud et la coopération en Asie du Nord-est (Kim Geunhye et Lim Jongin)
• 6. La multiplication des violences appelle à une réforme en profondeur de l’armée (Juliette Schwak)
DÉCALAGE
• 7. La Corée du Sud face à la menace de l’État Islamique (Antoine Bondaz et Lee Younghyun)
• 8. Les transfuges nord-coréens en Corée du Sud : une difficile intégration (Léonie Allard)
• 9. L’impact du quota de diffusion sur l’industrie cinématographique coréenne (Jimmyn Parc)
• 10. Le retour à la terre et à l’agriculture (Li Hong)
Vous pouvez télécharger le numéro en PDF ici.
Source : Asia Centre
Korea Analysis n°6 – La défense nationale Sud-coréenne vient de paraître
Mai 1945 n’évoque pas les mêmes souvenirs en Europe qu’en Corée où la guerre du Pacifique s’est achevée trois mois plus tard sur la division de la péninsule, une guerre fratricide, un armistice et plusieurs décennies de « paix armée » qui ont fait de la défense une priorité de part et d’autre de la DMZ. Les deux Corées consacrent à leur défense près de 43 milliards de dollars par an – presqu’autant que l’Inde, vingt fois plus peuplée – une ponction considérable sur le peu de richesses produites par le Nord et moindre pour le Sud où elle s’est allégée de 4,5 points de PIB à la fin des années 1980, à 2,8 points de PIB aujourd’hui, soit légèrement plus que la moyenne asiatique. Au-delà, la défense influence les orientations diplomatiques et les arbitrages économiques. Ainsi, engagée au début des années 1960, la stratégie de promotion des exportations était un élément de la politique de défense car elle ramenait les devises nécessaires aux importations de matériel militaire. Dix ans plus tard, la priorité à l’industrie lourde visant à fabriquer des produits à plus forte valeur ajoutée, était une pièce maîtresse de la stratégie de défense avec la construction de la zone de Changwon où se sont implantées les premières industries d’armement.
Défense, économie et diplomatie faisaient alors bon ménage. Les États-Unis étaient à la fois le principal allié et débouché des exportations, un alignement facilité par les Américains qui considéraient avec begnin neglect le protectionnisme de leur allié et le déficit de leur commerce bilatéral. Leur attitude a évolué dans les années 1980 sans que cela ne pose trop de problème à la Corée du Sud. En effet, en délocalisant en Chine et en l’utilisant comme tremplin pour ses exportations, elle a substitué son excédent sur les États-Unis par un excédent sur la Chine ; transférant ainsi le mistigri, elle a évité les foudres de Washington. Mais au fil des ans, le marché chinois s’élargissant, il est plus délicat de concilier économie, diplomatie et défense.
La Corée se livre donc à un difficile jeu d’équilibriste. Seul pays à avoir ratifié des accords de libre-échange avec les États-Unis, l’Union Européenne et la Chine, elle n’aurait pas de difficultés à adhérer au Transpacific Partnership. Elle s’y refuse cependant de peur d’irriter la Chine, elle n’a pas suivi les recommandations américaines et elle a adhéré à la banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (ABII), un ambitieux projet lancé par la Chine. La Corée du Sud fait face au même dilemme avec son système de défense anti-missile. Alors qu’elle développe un système national (KAMD), les États-Unis souhaiteraient installer leur système THAAD (Terminal High-Altitude Area Defense) dans la péninsule. Cependant, face à l’hostilité de la Chine qui y voit un renforcement de l’encerclement américain dans sa périphérie, la Corée du Sud laisse planer le doute.
Sommaire
DOSSIER : LA DÉFENSE NATIONALE SUD-CORÉENNE
• 1.La politique de défense militaire de la Corée du Sud (Lee Seungkeun)
• 2. L’évolution de l’alliance américano-sud-coréenne et ses conséquences pour la politique de défense de la Corée du Sud (Kim Changsu)
• 3. Stratégie et capacités de l’armée de l’air sud-coréenne (Hong Sungpyo)
• 4. Quelle defense anti missiles pour la Corée du Sud ? (Jee David Eunpyoung et Ryu Leo Hyungwoo)
• 5. La cyber sécurité en Corée du Sud et la coopération en Asie du Nord-est (Kim Geunhye et Lim Jongin)
• 6. La multiplication des violences appelle à une réforme en profondeur de l’armée (Juliette Schwak)
DÉCALAGE
• 7. La Corée du Sud face à la menace de l’État Islamique (Antoine Bondaz et Lee Younghyun)
• 8. Les transfuges nord-coréens en Corée du Sud : une difficile intégration (Léonie Allard)
• 9. L’impact du quota de diffusion sur l’industrie cinématographique coréenne (Jimmyn Parc)
• 10. Le retour à la terre et à l’agriculture (Li Hong)
Vous pouvez télécharger le numéro en PDF ici.
Source : Asia Centre
Dans le cadre du cycle de conférences sur ses collections, intitulé “D’autres regards sur le monde”, la BULAC a le plaisir de vous inviter à assister à la conférence :
Les collections orientales de Naples et de Rome
Le 11 juin 2015, de 18h30 à 20h00
Auditorium du Pôle des Langues et civilisations (65 rue des Grands Moulins 75013 Paris), entrée libre
Conférence de Michele Bernardini (Università di Napoli “L’Orientale”), animée par Francis Richard (CNRS).
Les bibliothèques de Rome et de Naples préservent différentes collections de manuscrits orientaux qui ont une longue histoire. Cette tradition a débuté pendant la Renaissance et s’est poursuivi au fil des siècles. Après une présentation des principales institutions existantes dans les deux villes et de leurs liens avec les universités et les institutions savantes, Michele Bernardini détaillera les principaux projets de ces institutions en matière de numérisation et de coopération internationale. Il s’intéressera tout particulièrement aux bibliothèques nationales de Rome et de Naples, aux bibliothèques des départements des études orientales des universités de Rome (« La Sapienza ») et de Naples (« L’Orientale »), ainsi que d’autres institutions publiques et privées.
Auditorium du Pôle des langues et civilisations
65, rue des Grands Moulins
75013 PARIS
Dans le cadre du cycle de conférences sur ses collections, intitulé “D’autres regards sur le monde”, la BULAC a le plaisir de vous inviter à assister à la conférence :
Les collections orientales de Naples et de Rome
Le 11 juin 2015, de 18h30 à 20h00
Auditorium du Pôle des Langues et civilisations (65 rue des Grands Moulins 75013 Paris), entrée libre
Conférence de Michele Bernardini (Università di Napoli “L’Orientale”), animée par Francis Richard (CNRS).
Les bibliothèques de Rome et de Naples préservent différentes collections de manuscrits orientaux qui ont une longue histoire. Cette tradition a débuté pendant la Renaissance et s’est poursuivi au fil des siècles. Après une présentation des principales institutions existantes dans les deux villes et de leurs liens avec les universités et les institutions savantes, Michele Bernardini détaillera les principaux projets de ces institutions en matière de numérisation et de coopération internationale. Il s’intéressera tout particulièrement aux bibliothèques nationales de Rome et de Naples, aux bibliothèques des départements des études orientales des universités de Rome (« La Sapienza ») et de Naples (« L’Orientale »), ainsi que d’autres institutions publiques et privées.
Auditorium du Pôle des langues et civilisations
65, rue des Grands Moulins
75013 PARIS
12 h.15, MUSÉE GUIMET, CONFÉRENCE-SPECTACLE : PANSORI, LE CHANT PROFOND DE LA CORÉE (entrée libre)
Han Yumi, conférencière et maître Min Hye-sung, chanteuse, avec Sohn Zeen-bong, tambour, Hervé Péjaudier, comédien.
Présentation et signature par Han Yumi de son livre paru aux PUFC, avec maître Min Hye-sung, chanteuse de pansori(renseignements sur k-vox-festival.com)Au plaisir de vous y retrouver,
HAN Yumi
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