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A l’occasion du Printemps des poètes 2015,
la Section d’études coréennes de l’UFR LCAO de l’Université Paris Diderot (Paris 7), Sorbonne Paris Cité,
a le plaisir de vous inviter à une soirée de poésie :
L’insurrection poétique dans la poésie coréenne : Ko Un et Yi Sang
avec leurs traducteurs et lecteurs
le jeudi 26 mars 2015
18h-20h30, Amphi 5C, bât. Halle aux Farines, Hall C (Entrée libre)
Esplanade Pierre Vidal-Naquet
75013 PARIS
M° ligne14, RER-C : Bibliothèque François Mitterrand
Les participants à cette soirée de poésie coréenne seront :
Claude Mouchard
– professeur émérite de littérature comparée à l’université Paris 8
– rédacteur en chef adjoint de la revue Po&sie, coordinateur du “Po&sie spécial Corée” 2012, n°139 et n°140.
– participation à la traduction et à la présentation d’un recueil de nouvelles et de poèmes de Yi Sang, L’inscription de la terreur, 2012, éd. Les petits matins.
Emmanuel Ferrand
– maître de conférences à l’Institut Mathématique de Jussieu
– passionné de Yi Sang, a organisé à Paris et en Corée une exposition sur Yi Sang à l’occasion de son centenaire : 2010 Paris/Séoul Yi Sang à Paris : “Est-ce que la ligne a assassiné le cercle?”
Mme Son Mihae
– enseigne la langue et la littérature coréennes, Université Paris Diderot
– traductrice de textes de Yi Sang : recueil de nouvelles, Les Ailes, avec Jean-Pierre Zubiate, 2004, ed. Zulma ; recueil des poèmes complets, Perspective à vol de corneille, avec Jean-Pierre Zubiate, 2004, éd. Zulma ; recueil de textes variés, Écrits de sang, avec Jean-Pierre Zubiate, 2011, éd. Imago
Alain Génetiot
– professeur de littérature française à l’Université de Lorraine
– directeur de la Revue d’Histoire littéraire de la France
– co-traducteur des poèmes de Ko Un, de Lee Seong-bok et de CHoi Seung-Ho
Mme No Mi-Sug
– ingénieure en analyse de sources de l’Institut d’études coréennes (IEC) au Collège de France
– chargée de cours de coréen à l’Espace des Cultures & Langues d’Ailleurs (ECLA) de l’ENS
– traductrice des poèmes de Ko Un : Qu’est-ce ? Poèmes zen, 2000, éd. Maisonneuve & Larose ; Chuchotements, 2011, éd. Belin ; Poèmes de l’Himalaya, à paraître en 2015
– ainsi que des poèmes de Lee Seong-bok et de Choi Seung-Ho
Mme Park Sunghyun
– docteur en Histoire et civilisation, EHESS
– vient de soutenir une thèse sous la direction d’Alain Delissen (EHESS), intitulée :
“Ko Un, la poésie et l’histoire en Corée du Sud : le monde de Maninbo (Dix mille vies)”
Et les étudiants de la section d’études coréennes
Un avenir de mouton
nouvelle de Hwang Jung-eun
traduit du coréen par Krennen Martinez
La librairie était située dans un vieil ensemble d’appartements.
Elle se trouvait dans le sous-sol d’un centre commercial insignifiant d’à peine un étage qui sortait de terre tel un gâteau plat. Occupant tout l’espace du sous-sol, c’était une boutique de grande superficie mais, isolée et entourée de magasins si décrépits qu’à son ouverture il n’y avait eu que peu de clients. Pour la faire connaître, le gérant avait placé un panneau publicitaire à côté des escaliers qui menaient au sous-sol, et pas moins de deux cents plafonniers à l’intérieur du magasin. À la nuit tombée, la lumière qui se répandait dans tout le niveau se propageait encore loin en haut des escaliers. Attirées par cette lueur, les personnes qui passaient sous la rangée d’arbres bordant la route venaient feuilleter les livres, acheter un ou deux exemplaires et le nombre de clients avait ainsi peu à peu augmenté.
La plupart du temps, je travaillais à la caisse. Lorsque j’avais un moment libre, j’enfilais des gants et j’allais ranger les étagères, faire l’inventaire ou frotter le sol avec une serpillière. Une fois ces tâches terminées, je retournais à la caisse et fixais la porte d’entrée. Les jours ensoleillés comme les jours de pluie se succédaient derrière une vitre. Cet environnement n’était pas si mauvais. J’aimais travailler dans une librairie. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais c’était bien le cas. Lorsque l’on montait les escaliers en éventail, il y avait un cerisier et une cabine téléphonique inondés par la lumière d’un lampadaire. Le cerisier à côté du lampadaire était le premier à fleurir au printemps. Durant la période de floraison, les pétales tombaient en illuminant la nuit d’une couleur argentée. Je voyais toute cette scène depuis la caisse. Ils virevoltaient un par un dans les airs avant de toucher le sol. Les pétales se dispersaient comme des petits points sur l’escalier qui descendait vers la librairie. Une bourrasque les faisait s’envoler en tourbillonnant dans un coin isolé. À cette époque, une jeune fille du nom de Jinju avait disparu dans les alentours de la librairie.
Lire la suite sur le site de la Revue des Ressources.
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La rentrée de l’année universitaire 2014-2015 a vu naître un Atelier de traduction coréen-français au sein de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). L’initiative est venue de l’Institut coréen pour la traduction littéraire (KLTI), organisme rattaché au ministère sud-coréen de la Culture, des Sports et du Tourisme qui œuvre pour une meilleure diffusion de la littérature coréenne dans le monde. Une place grandissante dans ses activités est accordée aux échanges entre écrivains, traducteurs, éditeurs et critiques littéraires, ainsi qu’à l’enrichissement du vivier de traducteurs, en Corée comme à l’étranger.
Constituée d’une dizaine d’étudiants de master et de licence de coréen, cette première édition de l’Atelier avait pour tâche de traduire Yangui mirae, nouvelle de Hwang Jung-eun publiée dans la revue Isibilsegi munhak, « Littérature du XXIe siècle » (numéro 62, automne 2013). Plusieurs séances de travail ont été organisées pour clarifier les points difficiles, commenter les constructions narratives et imaginer les possibilités de traduire ce qui pouvait paraître a priori intraduisible. Une rencontre avec l’auteur, qui a eu lieu en décembre 2014 à l’INALCO, a permis d’approfondir la compréhension du texte et de finaliser la ou plutôt les traductions, car l’objectif était que chaque participant établisse la sienne.
La Revue des Ressources, qui avait déjà publié deux très brefs récits du même auteur, la Société des chocomen et G, a bien voulu accueillir sur son site une de ces traductions. Un jury franco-coréen a choisi, parmi de nombreux textes de qualité, celui de Krennen Martinez, étudiant en master, déclarant que « Krennen a des trouvailles vraiment intéressantes et l’ensemble se lit merveilleusement bien. Sa traduction, prise dans son intégralité et dans chaque paragraphe, sonne juste et colle à l’idée et à la petite musique du texte en coréen ».
JEONG Eun-Jin, maître de conférences à l’INALCO
En logo une photographie de Juno Chen.
Les Cahiers de Linguistique – Asie Orientale (CLAO) ont été créés en 1977 par Viviane Alleton et Alain Peyraube. Il s’agit d’une publication semestrielle du Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) bénéficiant du concours du CNRS.
Les Cahiers ont pour objectif le développement des connaissances linguistiques sur les langues d’Asie orientale en apportant des contributions originales tant factuelles que théoriques. Ils s’imposent comme une revue internationale, aussi bien par le public qu’ils touchent, chercheurs et universités du monde entier que par les auteurs qui y sont publiés. Les Cahiers ne publient que des articles originaux portant sur tous les domaines de la linguistique d’Asie orientale. Les langues de publication sont l’allemand, l’anglais, le chinois et le français.
Vous pouvez télécharger les articles sur la langue coréenne parus entre 1977 et 2005 sur le site du Réseau des études sur la Corée :
http://www.reseau-etudes-coree.univ-paris-diderot.fr/documents/index-alphabetique/all
La bibliographie est disponible ici.
APPEL À COMMUNICATION
Les Vingt-huitièmes Journées de Linguistique d’Asie Orientale organisées par le Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale se tiendront les 2 et 3 juillet 2015 à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Paris.
Les participants à ces Journées pourront présenter une communication dans tous les domaines de la recherche linguistique sur les langues d’Asie Orientale.
Nous invitons les intervenants à soumettre un résumé d’une page maximum en format PDF et de nous faire parvenir par courrier électronique :
- une version anonyme du résumé avec le titre de la communication,
- une version avec le titre de la communication, le nom de l’auteur, son affiliation et son adresse e-mail
à l’adresse suivante : journees.crlao.28@gmail.com
- La date limite de réception des résumés est fixée au : 19 avril 2015
- La date de la notification d’acceptation est fixée au : 18 mai 2015
Le comité d’organisation,
Qi Chong, Amélie Manente
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CALL FOR PAPERS
The Twenty-eighth Paris Meeting on East Asian Linguistics organised by the Centre de Recherches Linguistiques sur l’Asie Orientale will be held on July 2-3, 2015 at the École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris.
Abstracts are invited on any aspect within the domain of East Asian linguistics. Abstracts should not exceed 1 page (including examples and references) and preferably be in PDF format.
Authors are invited to send an e-mail to :
with two copies of the abstract attached :
- one anonymous abstract (with title),
- one abstract with the author’s name, affiliation and e-mail address
- Deadline for submission : April 19, 2015
- Notification of acceptance : May 18, 2015
The organising committee,
Qi Chong, Amélie Manente
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Comité d’organisation / Organization Committee
CRLAO, EHESS – CNRS – INALCO
131 boulevard Saint-Michel
75005 Paris
France
e-mail : journees.crlao.28@gmail.com
Source : Chine Electrodoc
Séminaire pluridisciplinaire d’études coréennes
Centre Corée de l’EHESS et UMR 8173 Chine, Corée, Japon
Sauf précision, les séances se tiennent habituellement de 14h à 16h dans les salons du 1er étage de la Maison de l’Asie, 22 avenue du Président Wilson, 75116 Paris (M° Iéna ou Trocadéro).
13 mars 2015
Frédéric Barbe (Université de Nantes)
Littératie et construction nationale : la littératie sud-coréenne dans la globalisation
Discutant : Kil-ho Lee (GAP, Université Paris Ouest Nanterre)
Source : Centre de recherches sur la Corée
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