Actualités

Actualités

 

Dans le cadre du séminaire CCJ-CECMC : Histoire du cinéma chinois (A. Kerlan)

Benjamin JOINAU

professeur de Hong-ik University (Séoul), invité de l’EHESS

donnera une conférence intitulée

« Cinéma Paradiso ? Lire la société nord-coréenne au prisme de son cinéma »

le 20 novembre 2020 de 14h à 17h


Inscription
 : demander le lien à floralichaa@gmail.com

Le titre de cette conférence peut paraître désuet et accrocheur. Accrocheur, parce qu’il promet des révélations sur une société mystérieuse et fermée, et cela à travers un médium populaire habituellement symbole de divertissement. Désuet, car cela fait bien longtemps que les sciences sociales sérieuses ne prétendent plus « lire » de manière transitive les sociétés au moyen de leurs productions culturelles de masse. La question qui nous occupera véritablement ici concernera la question épistémologique de la validité d’une telle formule dans le contexte particulier d’un régime autoritaire. Dans le cas de la société nord-coréenne, au sujet de laquelle toute information est filtrée par le régime et dont le système de production cinématographique est totalement contrôlé par ce dernier, quelle connaissance sociologique indirecte pouvons-nous prétendre développer par le biais de la lecture de ses productions culturelles ? En particulier, peut-on espérer trouver autre chose dans le cinéma nord-coréen que la représentation d’une société idéalisée par la propagande ? Au sujet d’une société fermée qui interdit l’étude de terrain classique, la question est d’importance, car le cinéma y est un des rares matériaux visuels à la disposition du chercheur. Cependant, cette question a trop souvent été négligée par les études culturelles, qui ont trop souvent pris sans précautions méthodologiques les productions culturelles comme des miroirs directs des sociétés, que les œuvres analysées soient prises a priori comme synecdoques d’un corpus plus vaste ou que l’analyse filmique cède inconsciemment le pas à l’analyse sociétale. Faute de pouvoir mener réellement une sociologie de la production ou une étude de la réception, dans quelle mesure peut-on scientifiquement exploiter les matériaux filmiques de fiction nord-coréens pour autre chose qu’un discours esthétique ? Cette conférence entend montrer les limites de l’exercice, tout en précisant les contours d’une exploitation possible, quoique limitée, de ces œuvres : large corpus diachronique et historicisation en sont les principes. Pour plus d’informations, voir le carnet du CRC.

En 2020, la Section d’études religieuses (5e section) de l’École Pratique des Hautes Études (EPHE) a ouvert une direction d’études cumulante sur un poste de « bouddhisme coréen », pour la première fois de son histoire.

Elle renoue en cela avec une tradition d’enseignement et de recherche sur les religions de la Corée (incluse dans les « Religions de l’Extrême-Orient »), inaugurée en 1948 par Charles Haguenauer (1896-1976) et dont le dernier séminaire en date, à notre connaissance, fut le séminaire d’Alexandre Guillemoz sur le « chamanisme coréen » (jusqu’en 1994). L’EPHE se positionne ainsi en France et en Europe comme un établissement pionnier d’enseignement et de recherche sur le bouddhisme coréen, discipline rare. La 5e section de l’EPHE peut ainsi s’enorgueillir de proposer un ensemble de formations sur le bouddhisme parmi les plus complètes et diversifiées en Europe dans un même établissement d’enseignement supérieur et dans une perspective respectueuse de la laïcité.

Yannick Bruneton, professeur à l’Université de Paris et responsable du RESCOR, a été élu sur le poste « bouddhisme coréen » en septembre 2020. La formation en « bouddhisme coréen » comporte un séminaire de recherche (2 heures hebdomadaires) ainsi qu’une initiation au hanmun (chinois classique en Corée, 1 heure hebdomadaire) à travers des textes bouddhiques ou liés au bouddhisme. La formation débutera à la mi-novembre 2020. Les personnes intéressées doivent contacter le responsable de l’enseignement (yannick.bruneton@epehe.sorbonne.fr) car celui-ci est prévu en distanciel tant que l’impose le contexte sanitaire.

L’équipe du RESCOR

November, 10th, 2020 – Zoom Webinar9: 00 AM – 11: 00 AM (Europe time)

Asia Centre is deligthed to host a distinguished panel to discuss the current status of EU and Republic of Korea partnerships, relations and cooperation on multilateral issues and focused sectors of mutual interest.

Register

CHAIRS:

  • Lukas MANDL (chairman of the European Parliament’s Delegation for Relations with the Korean Peninsula)
  • Jean-François DI MEGLIO (President of Asia Centre)

SPEAKERS: 

Panel 1: The points of convergence within the analysis of post Covid international relations 

  • Maximilian MAYER (University of Bonn): Introduction
  • Antoine BONDAZ (FRS, SciencesPo): « The Covid-19 pandemic as a great opportunity for greater EU-Korea coordination and cooperation »
  • Nicola CASARINI (Istituto Affari Internazionali): « EU-Korea strategic partnership ten years after. Opportunities, and challenges, in the age of Covid and mounting US-China tensions »
  • Paul ANDRE (SciencesPo): « Is Korea on the threshold of the G7? Strategic opportunities and challenges ahead in the perspective of an enlarged G7 »
  • René CONSOLO (French diplomat who worked in Pyongyang): « The European Union’s Restrictive Measures against North Korea : a medium term view, beyond the current difficulties. Looking at solutions beyond the deadlock ».

TransitionElisabeth Suh (SWP): « Certain uncertainty – the cyber challeng posed by Pyongyang »

Panel 2: future opportunities of EU-ROK cooperation in specific areas of competence and excellence

  • Ramon PACHECO-PARDO (King’s College): « Reassessment of the goals intended and achieved through the EU-ROK FTA »
  • Tereza NOVOTNA(Marie Sklodowska-Curie Fellow): « What EU-ROK Partnership within the US-China Conflict? »
  •  Brigitte DEKKER (Clingendael Institute): « EU-ROK digital connectivity: United, we must stand. The implications of China’s techno-nationalism for the European Union and the Republic of Korea ».
  • Rafal SMOCZYNSKI (Polish Academy of Sciences): « The status of Korean soft power in Europe »

1st International academic VIRTUAL seminar on
Korean Language Education in Venice (KLEV)
Current status and prospect of Korean Language Education in the Era of Online learning
Saturday, October 31, 2020 10:00 AM ~ 14:00 PM

Virtual Event > https://meet.google.com/dxx-pept-dez

The Program (PDF)

Dans le cadre de mon master qui s’est intéressé au développement des espaces et des pratiques du loisir à Pyongyang au 21e siècle, j’ai effectué un séjour dans la capitale nord-coréenne durant l’été 2019. Ce n’était pas mon premier voyage en Corée du Nord. J’avais déjà séjourné un mois en septembre 2016, alors que je n’avais pas encore commencé mes recherches. En août 2019, j’ai été responsable de la coordination des voyages et de l’accompagnement, pour la Revue Tangun, d’un groupe de six étudiants français désireux d’apprendre le coréen à l’université Kim Il Sung pendant un mois. Ce séjour linguistique était également l’occasion pour moi de relever les données nécessaires à mon travail de recherche qui se proposait d’analyser les évolutions du loisir nord-coréen puisque le nombre d’espaces dédiés aux pratiques du loisir a nettement augmenté depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong Un en 2012.

Entrée du parc aquatique de Munsu – août 2019

Mon objectif premier était de visiter les espaces dédiés aux loisirs de Pyongyang afin de décrire avec précision leur aménagement, leur implantation dans la ville et leur organisation. Il s’agissait aussi d’observer les pratiques des visiteurs dans chacun d’entre eux. J’ai défini dix-sept espaces qui avaient pour caractéristique commune d’être : un espace fermé et payant ayant pour but principal l’amusement. Un travail préalable effectué tout au long de ma première année de master m’avait permis de les recenser de manière précise grâce à un travail de cartographie. Mon premier voyage en 2016 m’avait permis de visiter certains des parcs de loisirs que j’avais ciblés et de pouvoir en faire une description détaillée.

Mon second objectif était d’interroger les étudiants de l’université Kim Il Sung sur leurs pratiques du loisir puisqu’à l’occasion de ces voyages, nous avons séjourné au sein du dortoir de l’université où étudiants étrangers et étudiants nord-coréens cohabitent et se côtoient de manière quotidienne. La Corée du Nord n’est pas réputée pour son ouverture et les difficultés liées à la dictature ne permettent pas de mener des enquêtes librement. Néanmoins, sur la base de mon expérience précédente, mes espoirs étaient grands et mes objectifs plutôt élevés en matière de récolte de données.

Une fois sur place, j’ai réalisé que j’avais largement sous-évalué le temps que je devrais consacrer à  mon rôle d’intermédiaire principale entre les responsables nord-coréens qui dirigeaient notre séjour et les six étudiants français. Le fait d’être en charge du budget, de l’organisation des sorties – que nous avons planifiées avec le groupe entier – et du bon déroulement du séjour prenaient beaucoup de temps. La difficulté principale a néanmoins été les négociations avec les hôtes nord-coréens qui ont été particulièrement compliquées. La plupart des règles de séjour avaient changé par rapport à mon voyage précédent. Les restrictions, notamment de déplacement, ont été nettement plus nombreuses : nous n’avions plus le droit de prendre le métro, nous ne pouvions plus nous promener dans le quartier de l’université où nous séjournions et nous avons même dû négocier pendant plusieurs jours pour obtenir l’autorisation de nous rendre dans certains parcs de loisirs.

Plan du parc zoologique – août 2019

J’ai rapidement compris que les objectifs que je m’étais fixés avant de partir n’allaient pas être atteints et que d’autres solutions devaient être envisagées. Mon travail de master consistait à apporter un témoignage sur les évolutions des parcs de loisirs à Pyongyang au 21e siècle dans le cadre des larges projets d’urbanisation entrepris dans la capitale depuis une dizaine d’années. Dans la mesure où les entretiens n’ont pas pu être effectués, l’observation participante a rapidement constitué une solution de remplacement. Au fil des nombreuses visites dans les parcs de loisirs, j’ai pu prendre de manière systématique les plans des parcs en photo ; ce qui m’a permis, par la suite, de recenser les équipements présents dans chacun d’entre eux. Au cours de ces visites de plusieurs heures, j’ai également pu faire des observations intéressantes sur les pratiques des visiteurs. J’ai ainsi pu identifier les différents profils de visiteurs et constater que les visites dans les parcs de loisirs étaient motivées par des raisons personnelles, puisque des groupes amicaux ou familiaux s’y retrouvaient en dehors de leur temps de travail. En observant ces visiteurs et leur apparence physique (vêtements et accessoires de marque), j’ai pu formuler une hypothèse de départ selon laquelle une classe moyenne s’était constituée à Pyongyang depuis une dizaine d’années. La haute fréquentation des parcs de loisirs de Pyongyang m’a également permis de confirmer cette hypothèse puisque les parcs du centre-ville connaissent aujourd’hui une certaine popularité.

La leçon principale que je retiens de ce voyage de terrain, c’est que rien ne se passe comme on l’avait prévu. Faire du terrain en Corée du Nord peut être source de grandes frustrations et parfois d’angoisse, mais les données recueillies sont toutefois exploitables pour un travail de recherche. Les privilèges qui m’ont été donnés sur place m’ont permis de rapporter des matériaux intéressants et inédits. La durée du séjour, plus grande que la majorité des voyages organisés par des tour-opérateurs, mais également le rôle d’intermédiaire directe et de négociatrice, m’ont donné accès à davantage de permissions et ont constitué de réels points forts pour mener cette recherche. Cette expérience m’a permis de constater les mutations urbaines et sociales observées à Pyongyang depuis le début des années 2010. À travers l’étude des parcs de loisirs de Pyongyang, j’ai pu démontrer que l’accroissement des parcs s’inscrivait dans un projet de réaménagement urbain qui dépassait l’échelle de la capitale. L’observation participante m’a permis de mettre en avant les changements de pratiques du loisir des Nord-Coréens. Mon travail de master, défendu en juin 2020, s’inscrit dans un projet de recherche plus large portant sur les transformations urbaines et le changement social à Pyongyang que j’ai décidé de poursuivre en doctorat.

Manon Prud’homme
Boursière RESCOR 2019
Doctorante en géographie
Centre de Recherche sur la Corée (CRC)
Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)

Le polar coréen avec Pierre Bisiou, 4 novembre 2020 à 18h00

Que vous soyez friands ou non du genre, vous avez sans doute entendu parlé du polar scandinave, des classiques du polar français peut-être également …mais le polar sud-coréen vous aura sans doute encore échapper ? Et pourtant !

La réservation est obligatoire, le nombre de places est limité à 20.

Pierre Bisiou, des éditions Matin Calme, nous fait le plaisir de venir au Phénix pour nous parler de l’histoire et des particularités du roman noir coréen ! Seront évoqués aussi bien le thriller que le polar plus classique.

La maison d’édition Matin Calme est née officiellement au mois de janvier 2020 après le succès mondial d’un auteur déjà publié en France : Kim Un-su. Grâce à ce dernier, un pan entier de l’édition coréenne a été découvert, jusqu’alors pas ou peu traduit en France.

En Corée, comme partout ailleurs dans le monde, le polar est le genre qui capte au plus près l’air du temps. Cette réactivité en fait la richesse et elle s’exprime aussi bien dans les séries que dans le cinéma et bien sûr, dans la littérature. Et c’est le but de Matin Calme de vous le faire découvrir ! Pour plus d’informations, voir le site de la librairie Le Phénix. 

« Eléments de sémantique du coréen »
par CHOI Seung-Un
Textes recueillis, révisés et annotés par Jean-Claude Anscombre
Peter Lang, Collection « Sciences pour la communication », juillet 2020

ISBN :978-3-0343-4112-7

C’est le premier ouvrage d’une sémantique du coréen qui s’inscrit dans le cadre des théories modernes de l’énonciation. L’auteur a en particulier recours aux notions de marqueur discursif, de polyphonie, de stéréotype, de généricité, et les applique à différents problèmes du coréen contemporain avec une grande rigueur. Cet ouvrage recense l’essentiel des articles qu’il a publiés et des conférences qu’il a données.
CHOI Seung-Un, maître de conférences à l’Université Paris VII-Diderot, est né à Séoul le 13 mars 1945 et mort à Paris le 13 octobre 2013. Il a commencé ses études à l’Université de Séoul, et les a poursuivies à l’Université de Toulouse-Le Mirail. Il est revenu enseigner à l’Université de Séoul, pour ensuite s’établir en France. Très attaché aux théories sémantiques contemporaines, il a consacré la majeure partie de ses travaux à les appliquer à la langue coréenne.

International students who have genuine interest and passion in Korean studies are very welcome to apply if they have a bachelor’s or a Master’s degree with Korean language proficiency equivalent to or higher than TOPIK level 4. Also from this semester, those with English language proficiency equivalent to or higher than TOFEL iBT 80, IELTS 6.5, or TEPS 301 are eligible to apply for Korean Culture and Society major without a TOPIK certificate. The Korean Culture and Society major is only available for Master’s degree program, and most courses are taught in English unlike other majors whose courses are provided in Korean.

학사 또는 석사 학위를 소지하고 TOPIK 4급 이상의 한국어 실력이 있는무엇보다 한국학에 대해 진지한 관심과 열정을 가진 외국인 학생이면 지원 가능합니다. 특히 이번 학기부터는 TOFEL iBT 80, IELTS 6.5, TEPS 301 이상 공인 영어 성적 소지자는 TOPIK 성적이 없어도 한국문화학 석사 과정에 지원할 수 있게 되었습니다. 한국문화학 전공은 석사 과정만 모집하며, 대부분의 수업이 한국어로 진행되는 다른 전공과 달리 영어로 강의가 이루어집니다.

These are some examples of what our international students enjoy:

○ 외국인 학생 전원에게 수학기간 동안 등록금이 면제됩니다.

    Tuition fees are fully waived for the whole coursework period for all international students.

○ 입학성적 우수자에게 월 75만원의 국비장학금이 1년간 지급됩니다 (평가 후 연장 가능, 현재 외국인 학생의 국비장학금 수혜율 : 66.7%).   

    66.7% of international students benefit from the Government Grant, a monthly stipend of $650 for a year, renewable upon evaluation.

○ 교수 1명당 학생 5명의 비율로 소수 정예 교육을 실시합니다.

    5:1 student-faculty ratio enables close one-to-one guidance by professors.

○ 학술적 글쓰기, 발표, 토론을 위한 한국어 강의가 무료로 제공됩니다. 

    Korean language courses are offered free of charge to assist international students with academic writing, presentations, and discussions.

○ 튜터링, 글쓰기 클리닉, 한국 문화 체험, 해외학술대회 발표시 항공료 지원 등 다양한 방식으로 학습을 지원합니다. 

    Various programs such as tutoring, writing clinic, cultural activities and airfare subsidy for presentation abroad, etc. support students’ academic performance.

지원하고자 하는 학생은 11. 9.(월) 17:00(한국시간)까지 온라인 입학지원서(gradaks.recruiter.co.kr)를 작성하여야 합니다.

Applicants should apply online at gradaks.recruiter.co.kr by 17:00(KST) 9 November.

보다 자세한 정보는 다음 웹사이트에서 확인하실 수 있습니다:

 More details can be found at the following addresses:

– 영어 공고문 Application guidelines in English : http://intl.aks.ac.kr/english/viewtopic.php?t=579&sid=be0e87f959bd77f6d88aacda96c17c85 

– 한글 공고문 Application guidelines in Korean : https://grad.aks.ac.kr/cop/bbs/selectBoardArticle.do?nttId=315793&bbsId=BBSMSTR_000000000110&adiInfo7=B&menuNo=2010124000

– AKS Facebook page : https://www.facebook.com/aks.news 

– 재학생들이 만든 홍보 비디오 Videos produced by current students of the Graduate School of Korean Studies to promote the school : https://www.youtube.com/embed/0nFsc4eDayA?version=3&loop=1&playlist=WGTuWjjDag4,YyYaxpINvTM

한국학대학원에서 석사 또는 박사 학위과정 취득을 통해 한국에 대해 보다 깊은 지식을 얻고자 하는 학생들에게 전달 부탁드립니다.궁금한 사항 있으시면 admission_intl@aks.ac.kr 또는 +82-31-730-8183으로 언제든 연락주시구요.

It’d be greatly appreciated if you disseminate the news to those who aspire to widen and deepen their knowledge of Korea by joining a Master’s or a doctoral degree program at the Graduate School of Korean Studies, the Academy of Korean Studies. Should you need further assistance, please don’t hesitate to contact the Graduate Office at admission_intl@aks.ac.kr or +82-31-730-8183.

Welcome to AKS Revision

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS