Actualités
Actualités
Programme postdoctoral PRESTIGE
1. Présentation
PRESTIGE est un programme cofinancé dans le cadre des Actions Marie Curie-COFUND du 7ème PCRD. Il est coordonné par Campus France, l’opérateur national de la mobilité, et a démarré officiellement le 1er septembre 2014. Il est prévu pour durer 5 ans soit jusqu’au 31 août 2019. Le programme est réservé aux chercheurs de niveau postdoctoral (Experienced Researcher) et se compose de 3 schémas possibles : mobilité entrante, mobilité sortante et réintégration.
Initialement limité aux établissements des régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées, lors de la réponse à l’appel d’offres, ce programme est maintenant étendu à toutes les régions et à l’ensemble des établissements français. Cette décision de la REA[1] fait suite à une demande de Campus France et permet ainsi à tous les établissements contractualisant avec des chercheurs de bénéficier du programme.
PRESTIGE est ouvert à tous les domaines scientifiques (sciences exactes et sciences sociales) et sur tous types de sujets. Les financeurs peuvent toutefois restreindre les domaines couverts en fonction notamment des thématiques prioritaires qui leurs sont propres.
2. Modalités de candidature et de sélection
Tout chercheur de niveau postdoctoral satisfaisant les règles de mobilité Marie-Curie peut se porter candidat au programme PRESTIGE s’il dispose d’un soutien de l’établissement d’accueil (mobilité entrante et réintégration) ou de l’établissement d’envoi dans le cas de la mobilité sortante.
Les candidatures éligibles sont examinées par un comité scientifique international et la décision définitive est prise après validation par un comité de pilotage dans lequel l’établissement contractualisant avec le chercheur est représenté. Le chercheur sélectionné bénéficie d’un label Marie-Curie quel que soit le type de mobilité (entrante, sortante ou réintégration).
Toute candidature, quel que soit le type de mobilité, doit impérativement être présentée à travers le site spécifique mis en place par Campus France : www.prestige-postdoc.fr. Ce site rappelle les objectifs du programme et les principes d’éthique devant être respectés dans le programme. Le candidat retrouvera en outre :
· Un guide d’accompagnement pour le programme (principes d’éligibilité au programme, formulaires électroniques de candidature, critères d’évaluation des dossiers, etc.) ;
· Les propositions des différents établissements ;
· Dates de candidatures, dates de réponses des évaluations et dates de début des contrats.
3. Modalités de financement des établissements
a) Mobilité entrante :
La durée normale du contrat est de 12 mois mais elle peut varier entre 10 et 24 mois selon les financements disponibles au niveau de l’établissement d’accueil. Selon les modalités du programme PRESTIGE, chaque postdoctorant(e) doit recevoir un salaire brut minimum de 37 000€/an, auquel doivent venir s’ajouter 4 000€/an pour les frais d’accompagnement de la recherche et de mission (petit matériel, inscription aux écoles, conférences, etc.). Ces frais complémentaires peuvent être comptabilisés dans le salaire si l’établissement le souhaite.
L’institution établissant le contrat postdoctoral reçoit une subvention de l’Union européenne, versée par Campus France, d’un montant de 14 950€/an tous frais déduits[2] après établissement d’une convention entre Campus France et l’établissement d’accueil. Toutes les sommes sont proratisées en fonction de la durée du contrat.
Le versement de 14 950€ / an s’effectue en 3 fois avec un premier versement de 40% lors de l’établissement du contrat postdoctoral et un dernier versement de 20% lorsque l’institution enverra à Campus France une copie des feuilles de salaires et un bref résumé (2 pages maximum) du rapport final établi par le chercheur.
b) Mobilité sortante
Ce schéma est uniquement destiné aux chercheurs des établissements français qui souhaitent effectuer un séjour scientifique dans une institution étrangère. La durée du séjour peut varier de 3 mois à un an. Selon les modalités du programme, chaque chercheur en mobilité sortante reçoit un financement global de son établissement de 22 000€/an[3] en sus de son salaire dont 12 000€/an pour permettre son installation à l’étranger et 10 000€/an pour les missions (billet A/R, visites d’établissements lors de son séjour, etc.).
L’établissement d’origine du chercheur en mobilité sortante, qui aura conventionné au préalable avec Campus France, reçoit une subvention de 7 320€/an tous frais déduits (voir référence 3) en un versement unique. Le coût restant à la charge de l’établissement est ainsi de 14 680€/an. Comme ci-dessus, toutes les sommes mentionnées seront proratisées en fonction de la durée du séjour à l’étranger du chercheur. L’établissement d’origine du chercheur doit fournir à Campus France tous documents financiers permettant de répondre à un audit de la commission européenne ainsi qu’un bref résumé (2 pages maximum) du rapport final établi par le chercheur.
c) Réintégration :
Ce schéma est spécifiquement destiné aux établissements qui souhaitent embaucher de façon définitive un chercheur. La durée du contrat doit être comprise entre 6 et 12 mois et doit permettre aux établissements de préparer les aspects administratifs permettant l’intégration du chercheur (visa si nécessaire, procédures de qualification, etc.).
Selon les modalités du programme, chaque chercheur en phase de réintégration doit recevoir un salaire brut minimum de 40 000€/an, auquel doivent venir s’ajouter 7 520€/an pour les frais d’accompagnement de la recherche et de mission. Ces frais complémentaires peuvent être comptabilisés dans le salaire si l’établissement le souhaite.
L’institution établissant le contrat pour le chercheur reçoit une subvention de l’Union européenne, versée par Campus France, d’un montant de 17 330€/an tous frais déduits (cf. référence 3) après établissement d’une convention entre Campus France et l’établissement d’accueil. Toutes les sommes sont proratisées en fonction de la durée du contrat. Le versement s’effectuera en 2 ou 3 fois selon la durée du séjour postdoctoral et les sommes mentionnées seront proratisées en conséquence. A la fin du contrat, l’établissement d’accueil enverra à Campus France une copie des feuilles de salaires et un bref résumé (2 pages maximum) du rapport final établi par le chercheur.
Ce schéma est uniquement destiné aux candidats pouvant être recrutés par l’institution d’accueil à la fin de leur séjour doctoral. Il convient donc que l’établissement fournisse à Campus France tout document permettant à celui-ci de montrer l’adéquation de la subvention versée en cas d’audit par la commission européenne.
4. Tableau résumé des coûts et calendrier prévisionnel
Mobilité entrante | Mobilité sortante | Réintégration | |
Contrat salarial (brut) | 37 000€/an | 12 000€/an d’indemnités en sus du salaire | 40 000€/an |
Frais d’accompagnement à la recherche | 2 000€/an | 0 | 4720 €/an |
Missions | 2 000€/an | 10 000€/an | 2 800€/an |
Subvention versée par Campus France à l’établissement | 14 950€/an | 7 320 €/an | 17 330€/an |
Début du 1er appel à candidatures | 27 octobre 2014 | 27 octobre 2014 | 27 octobre 2014 |
Fin du 1er appel à candidatures | 31 décembre 2014 | 31 décembre 2014 | 31 décembre 2014 |
Résultats d’évaluation | Février 2015 | Février 2015 | Février 2015 |
Comité de Pilotage début du séjour postdoctoral | A partir de mars 2015 | A partir de mars 2015 | A partir de mars 2015 |
Début du 2ème appel à candidatures | Avril 2015 | Avril 2015 | Avril 2015 |
5. Informations complémentaires :
Les publications pour lesquelles le chercheur subventionné est auteur principal ou co-auteur doivent comporter des remerciements au financement apporté par la commission européenne à travers le programme COFUND accordé à Campus France.
Contacts : www.prestige-postdoc.fr et prestige@campusfrance.org
Coordonnateur scientifique : arthur.soucemarianadin@campusfrance.org
Responsable du programme: mailto:nicolas.poussielgue@campusfrance.org
Procédure de candidature :
Toute candidature doit être envoyé en ligne avant le 4 janvier 2015 à minuit.
Cliquez ici pour Envoyez votre candidature
Veuillez noter que d’autres appels à candidatures seront lancés en 2015.
Invitation d’intervenants sur des thématiques innovantes
Date limite de soumission des demandes : 31 décembre 2014
La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), apporte son soutien à l’organisation de manifestations portant sur des thématiques innovantes en sciences humaines et sociales (SHS) et à la frontière entre les SHS et les autres sciences.
Objectifs
- Encourager la participation de chercheurs étrangers à des manifestations scientifiques organisées en France ;
- Financer des colloques, des journées d’études ou des workshops internationaux sur des thématiques innovantes en SHS ;
- Soutenir des manifestations qui mettent en relief le succès des approches intégrées dans les sciences, au-delà de la division classique entre SHS et sciences naturelles et mathématiques.
Critères de sélection
L’évaluation des projets sera assurée par un jury de sélection qui portera une attention particulière aux manifestations:
- qui favorisent l’interdisciplinarité scientifique ;
- qui se tiennent en France et d’envergure internationale ;
- qui favorisent la participation des jeunes chercheurs.
Modalités financières
- Le soutien de la FMSH porte sur les frais de transport et/ou de séjour des chercheurs étrangers intervenant à la manifestation scientifique et qui ne résident pas en France. A noter que le forfait journalier maximum qui peut être accordé par la FMSH pour les frais de séjour est de 150 euros.
- Le budget des manifestations doit préciser les soutiens financiers demandés et obtenus, autres que celui de la FMSH.
- Le soutien de la FMSH est plafonné à 5000 Euros et ne pourra représenter plus que 30% du budget total de la manifestation.
Dossier de candidature
Tout dossier doit comporter les pièces suivantes :
- Formulaire de candidature
- Programme détaillé de la manifestation (même provisoire)
- CV des chercheurs étrangers invités
- Budget prévisionnel de la manifestation et plan de financement
- RIB du comptable chargé de la gestion de la manifestation
Obligations du bénéficiaire en matière de communication
- Apposition du logo de la FMSH sur l’ensemble des documents de communication.
- Mention du concours financier de la FMSH à l’occasion de toute communication écrite ou orale (programmes, affiches, actes, documents remis aux participants, articles).
Dépôts des dossiers et calendrier
Les dossiers complets devront être envoyés par voie électronique à manifscientifiques@msh-paris.fr avant le 31 décembre 2014.
Les résultats seront communiqués aux candidats le 30 janvier 2015.
Pour tout renseignement relatif à cet appel à projet vous pouvez adresser un mail à manifscientifiques@msh-paris.fr ou appeler le 00 33 (1) 49 54 20 20.
Les rapports du “Foreign Broadcast Information Service (FBIS)” et du “Joint Publications Research Service (JPRS)” sont consultables en ligne jusqu’au 4 janvier 2015 uniquement depuis les locaux de la BULAC.
Les rapports du FBIS et du JPRS ont constitué pendant près de 70 ans les principales sources du renseignement politique, scientifique et technique aux États-Unis. Ces rapports retranscrivent des enregistrements et des documents officiels ou clandestins issus de pays du monde entier. Ces deux collections donnent ainsi accès à des copies numérisées de documents concernant de nombreux pays dont le Brunei, le Cambodge, la Chine, les îles Fidji, Hong-Kong, l’Indonésie, le Japon, le Laos, la Malaisie, la Mongolie, le Pakistan, la Corée du Nord, la Thaïlande, le Vietnam…
Pour consulter ces documents, rendez-vous sur le portail de la documentation en ligne, onglet ressources transversales, catégorie “Source”. Ces ressources sont en test jusqu’au 4 janvier et consultables uniquement depuis les locaux de la BULAC.
N’hésitez pas à nous transmettre votre avis et vos commentaires à : ressources-numeriques@bulac.fr !
La Freer Gallery of Art et la Arthur M. Sackler Gallery du Smithsonian Institute (Washington, D.C.) mettront en ligne au 1er janvier 2015 la totalité de leurs collections d’art asiatique et américain.
The Freer Gallery of Art and Arthur M. Sackler Gallery, the Smithsonian’s museums of Asian art, will release their entire collections online Jan. 1, 2015, providing unprecedented access to one of the world’s most important holdings of Asian and American art. The vast majority of the 40,000 artworks have never before been seen by the public, and more than 90 percent of the images will be in high resolution and without copyright restrictions for noncommercial use.
The Freer and Sackler galleries are the first Smithsonian and the only Asian art museums to digitize and release their entire collections, and in so doing join just a handful of museums in the U.S. […]
In the initial release, each work will be represented by one or more stunningly detailed images at the highest possible resolution, with complex items such as albums and manuscripts showing the most important pages. In addition, some of the most popular images will also be available for download as free computer, smartphone and social media backgrounds. Future iterations plan to offer additional functionality like sharing, curation and community-based research.
The museum’s masterpieces range in time from the Neolithic to the present day, featuring especially fine groupings of Chinese jades and bronzes, Islamic art, Chinese paintings and masterworks from ancient Persia. Currently, the collection boasts 1,806 American art objects, 1,176 ancient Egyptian objects, 2,076 ancient Near Eastern objects, 10,424 Chinese objects, 2,683 Islamic objects, 1,213 South and Southeast Asian objects and smaller groupings of Korean, Armenian, Byzantine, Greek and Roman works. In addition, the Freer Study Collection—more than 10,000 objects used by scholars around the world for scientific research and reference—will be viewable for the first time.
Voir aussi
- Site des Freer Gallery of Art et Arthur M. Sackler Gallery
- Julia Halperin. Smithsonian’s Asian art collection goes online. The Art Newspaper, 15 December 2014. En ligne : http://www.theartnewspaper.com/articles/Smithsonians-Asian-art-collection-goes-online/36525 (Consulté le 15 décembre 2014)
Source : Chin’Electrodoc
Vendredi 28 novembre 2014, dans le cadre du séminaire pluridisciplinaire du Centre de Recherches sur la Corée (CRC), Kim Yeran (Université Kwangwoon, Séoul, Chercheuse accueillie au CRC) a présenté ses dernières recherches sur la société digitale en Corée du Sud dans une communication intitulée “Digital Creative Labour in Neoliberal Governmentality of Selfhood in South Korea”.
Titulaire d’un Ph.D. en Médias et communication du Goldsmiths College de l’université de Londres, Kim Yeran étudie les dimensions multiculturelles de cette nouvelle société numérique qui essaye de s’adapter tant bien que mal aux réalités du marché de l’emploi. Divisant sa présentation en deux parties correspondant chacune aux enquêtes de terrain effectuées en Corée (“Digital Creative Labour”, 2013) et en Grande-Bretagne (“Art as Creative Labour”, 2014), Kim Yeran évoque dans un premier temps une situation socio-économique paradoxale en Corée du Sud : le taux important de chômage s’élevant à 40% pour les jeunes adultes de 20 à 29 ans, pourtant éduqués à l’université, au fait des nouvelles technologies et évoluant dans une société aisée. Ces personnes se définissent comme étant « en trop » 잉여 yingyǒ, « inutiles », car sans emploi et en marge de la société.
Kim Yeran reprend le terme « Outernet » (Tiziana Terranova, Network Culture: Politics for the Information Age. London: Pluto Press, 2004) pour montrer comment Internet, à l’origine un réseau social, revêt une nouvelle dimension culturelle, économique et politique, dépassant son cadre initial. En quête de visibilité et de reconnaissance, ces jeunes se tournent vers Internet pour se promouvoir à travers des blogs personnels (« self-branding »), parfois à visée commerciale (boutiques ou revues en ligne) et initier des partenariats avec des marques ou des sociétés (Puma, Samsung), ce que Kim Yeran appelle le “Digital Creative Labour”. Un blogueur fait le plus souvent la promotion de marques sans être rémunéré par celles-ci, mais il reçoit en échange un coupon d’achat de vêtements de la marque (“Commodification of Labour”). Il espère ainsi étendre son réseau de contacts professionnels (Becoming a Human Capital: Career building”). Le “Digital Creative Labour” représente une nouvelle forme de travail et d’existence qui souligne néanmoins l’ambivalence de la situation où liberté/subordination, création/contrôle et flexibilité/précarité s’entremêlent pour ce nouvel homo economicus.
Dans une seconde partie plus succincte car en cours de recherche, intitulée “Art as Creative Labour”, Kim Yeran évoque la question de la migration culturelle d’artistes contemporains coréens en Europe, notamment à Londres. Elle présente les créations artistiques d’une partie de la vingtaine d’artistes qu’elle étudie.
Dans la discussion générale qui clôt la présentation, Valérie Gelézeau (EHESS) demande si le “Digital Creative Labour” est une nouvelle manière de considérer la fracture sociale pour ces jeunes issus de milieux aisés. Est-ce que Mme. Kim collabore avec le professeur de sociologie, Kim Hong-Jung, qui travaille sur le néolibéralisme coréen et la sociologie des émotions dans la culture et les arts à l’université nationale de Séoul ? La discussion a aussi porté sur le rôle des femmes coréennes plus âgées, le plus souvent des femmes au foyer qui ont un blog (Chloé Paberz, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, UMR 7186) et qui participent aussi de ce phénomène. Selon Kim Yeran, les enjeux et les motivations sont cependant différents car ces femmes sont dans une autre configuration socio-économique (elles ne sont en général pas à la recherche d’un emploi) ; elles ont des goûts culturels et un style de vie différents.
Ariane Perrin
Pour le Réseau des études sur la Corée
Le CERLOM (Inalco) et le projet Innovalangues (Université Stendhal – Grenoble 3) organisent les 16, 17 et 18 décembre 2014, et pour la deuxième année consécutive, un colloque intitulé :Questionnements sur la didactique des sinogrammes: constantes / variations, savoirs / compétences, passerelles / médiations”
Ce colloque réunit des spécialistes du chinois, du coréen et du japonais.
Pages



