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Le Séminaire de l’EFEO Paris a lieu lundi 22 octobre 2018 de 10h30 à 12h

LEE Hyoung-sik 
(Asiatic Research Institute, Korea University)

intervient sur le thème

« Japanese Ruling Elites of Colonial Korea and their Postwar Compilation on the History of Governing: The Case of Yūhō Kyōkai (Friendly Nation Association) » 

à  la Maison de l’Asie, 22, avenue du Président Wilson, 75116 Paris (grand salon, 1er étage). 

« With this overall shift away from prewar militarism towards a “cultural” and “pacifist” Japan, the former officials of the Government General of Korea began to challenge the “collective memory” of oppression and exploitation constructed by the “colonized.” Instead, they disseminated their own memory of development and progress brought to Korea during colonial rule. With the support of Japan’s economic circles Yūhō Kyōkai (Friendly Nation Association) established the Historical Archives on the Colonial Era to “historicize” the collective memories of “colonizers”. »

Invitation (PDF)

La journée des doctorants 2018 de l’UMR 8173 Chine Corée Japon aura lieu le lundi 12 novembre de 9h à 16h30, en salle A7-37 (54 Boulevard Raspail, 75006 Paris). Elle sera suivie d’un pot de bienvenue, de 16h30 à 17h30. 

Pour plus d’informations, voir le carnets de l’UMR Chine, Corée, Japon

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« Livre blanc des études coréennes en France 2018 »
Alain DELISSEN et Yannick BRUNETON  (dir.)

Réseau des Études sur la Corée, septembre 2018, 174 pages.

…le projet de ce Livre blanc ne vise pas à produire un bilan : bilan assurément prématuré puisque tant de dynamiques aux ressorts complexes et à bien des égards encore mystérieux sont en cours, dont on n’osera pas davantage tenter une analyse surplombante et définitive.

Il s’agit bien plutôt, dans les pages qui suivent, de faire le point.

En se comptant, en retraçant son histoire, en se présentant aux autres, le but est de doter chacun des acteurs aux prises avec cette « grande transformation » d’une meilleure capacité à orienter ses actions, en connaissance d’un paysage d’ensemble. Les enjeux de politique publique qui guident l’exercice nous ont donc conduits, pour cette fois, à recentrer notre propos sur le cas français. Mais produire le tout premier « Livre blanc des études coréennes en France » n’est pas si aisé qu’il y paraît dans un pays qui multiplie à l’envi les rapports et les enquêtes. Il nous est pourtant apparu qu’il était à la fois nécessaire et urgent de s’y atteler pour prendre la mesure du chemin parcouru ; évaluer les forces et les faiblesses du présent ; envisager l’avenir.

Dans le temps imparti, il a fallu d’abord fixer les limites de l’enquête. Il aurait été périlleux de trop élargir : combien de revues savantes ont, ces dernières années, consacré de numéros spéciaux à la Corée, qui n’ont pas trouvé leur place ci-après ? Combien de cours réguliers consacrés dans telle ou telle école à la Corée, qui ont échappé à nos radars ? S’il a paru raisonnable de s’en tenir aux études coréennes déjà assez structurées autour d’une approche « aire culturelle » — engagement durable avec des terrains/langues ; couple monde/frontières ; habitus interdisciplinaire —, on s’est toutefois attaché à les libérer d’ancrages trop strictement universitaires, en explorant les promesses de l’enseignement secondaire ; en réservant une place aux éditeurs et aux musées ; en sollicitant les principales associations. Il s’en déduit dès lors que notre approche privilégie l’entrée institutionnelle. Elle seule était commode et praticable. Portées par une série de questionnaires conçus pour être comparables et compilables,  adressés aux responsables identifiés du domaine, les données ont été ensuite éditées — et parfois complétées à partir des sites Internet correspondants — par le RESCOR.

Alain Delissen

Table des figures

Réseau des Études sur la Corée

Durant l’année universitaire 2017-2018, j’ai réalisé, dans le cadre de mon master 2 de recherche, une enquête de terrain  au  mois  d’avril  2018,  à  Séoul.  Cette  recherche  avait  pour  but d’étudier la catégorisation « des femmes immigrées par mariage » à travers les différents récits relatant le vécu et les  expériences  de  femmes  immigrées  mariées  à  des  hommes  coréens.  Cette recherche a tout d’abord débuté par curiosité. Suite à un rapport d’étude de l’ONU en 2014 sur la question du racisme en Corée du Sud, j’ai voulu entreprendre des recherches pour  comprendre l’origine de cette intolérance envers les étrangers dans la société coréenne. Il  était  donc nécessaire de trouver des réponses ou d’apporter un début de réponse à certaines questions : Lorsqu’on parle de tolérance envers les étrangers, de qui parle-t-on ? Comment les identifier ? Qui est désigné en tant qu’étranger ? Est-ce qu’être étranger dans la société coréenne repose sur la différence physique ? Ethnique ? Culturelle ? Ou sociale ? En conséquence,  quelles  sont  les figures de l’altérité ? Cette dernière est-elle à l’origine des discriminations ? Quels liens peut-on établir entre  l’altérité  et  les  expériences  de  discriminations ?  Pour  finir,  quelles  sont   les formes de discriminations ? Comment sont-elles vécues par les personnes concernées ?

Afin de lancer mon enquête de terrain et de réaliser des entretiens, j’ai contacté plusieurs associations : « Centre Mondial » (Global Center) et des « Centres d’aide pour les familles multiculturelles » (Tamunhwa kajok chiwôn sent’ô). Parmi elles, j’ai reçu une réponse favorable de la part du « Centre de recherche pour la protection des droits des femmes immigrées en Corée » (Han’guk iju yôsông inkwôn sent’ô) et cela m’a permis de réaliser ma première enquête de terrain. Les trois objectifs de ce centre sont la protection des droits des femmes immigrées lorsqu’elles sont victimes de violence et/ou de discriminations, la mise en place de plusieurs activités éducatives et culturelles afin qu’elles puissent gagner en autonomie et être indépendantes dans la société. Enfin, ce centre réalise des études sur les immigrées et propose des actions afin de promouvoir les droits de ces dernières, dans une démarche qui s’inscrit plus globalement dans une politique de protection des droits de l’Homme.

Cette expérience d’un mois en tant que bénévole m’a permis de participer à des cours dispensés par un conseiller et expert en lutte contre les violences sexuelles ou encore de me familiariser avec le mode de vie et les divers problèmes rencontrés par des femmes immigrées.

Banderole de la « Formation de conseiller expert en lutte contre les violences sexuelles 2018 » au centre de recherche pour la protection des droits des femmes immigrées en Corée. (Photo prise par HAN Sung hee, 13 avril 2018)

Par la suite, j’ai pu rencontrer différentes femmes immigrées mariées à des hommes coréens avec lesquelles j’ai mené des entretiens plus approfondis. Ainsi, l’une de ces femmes m’a parlé d’une bibliothèque pour les familles multiculturelles appelée Modu tosôgwan (Modoo doseogwan) – que l’on peut traduire en  français   par  « Bibliothèque pour tous »  – où les enfants issus de familles multiculturelles peuvent bénéficier de certains programmes et où ils peuvent également emprunter des   livres  en  coréen et en d’autres langues (Népalais, Mongole,    Russe,    Bangladesh, Vietnamien, Iranien, Indonésien, Japonais, Chinois, Thaïlandais et Philippin).

À travers mes deux enquêtes de terrain et les huit entretiens  effectués  parallèlement,  j’ai  pu  étudier la construction de la catégorie « femmes immigrées par mariage » ainsi que le processus de stéréotypisation de cette catégorie et ses conséquences sur le plan individuel pour les femmes concernées. D’après les entretiens semi-directifs et les discussions informelles avec les  interviewées,  une  récurrence  d’éléments  apparaît  clairement : la naturalisation, l’apprentissage de la langue, le travail et les enfants. Tout d’abord, j’ai pu constater que la majorité de ces femmes immigrées s’étaient mariées à des hommes coréens par l’intermédiaire d’un ami ou d’un membre de leur famille (mariage arrangé). De plus, à travers les entretiens, j’ai pu remarquer que toutes leurs décisions sont prises en fonction de leurs enfants. Ainsi, les raisons de leur naturalisation sont diverses et variées mais elles évoquent avant tout le bien de leurs enfants. Elles ont également envie d’apprendre, de maîtriser la langue coréenne et de trouver un travail afin de ne pas être méprisées par leurs enfants et par les autres.

En cliquant sur la rubrique “Immigré(e) marié(e)” sur le site internet de services de soutien aux familles multiculturelles « Tanuri » en version coréenne, nous trouvons quatre programmes : apprentissage de la langue coréenne, travail, grossesse et éducation des enfants et, enfin, consultations par des professionnels. (Capture d’écran issue du site, 23 mai 2018, HAN Sung hee)

En effet, les résultats des entretiens montrent qu’une femme immigrée mariée à un coréen se considère à la fois comme femme immigrée mariée à un coréen mais aussi comme mère d’un enfant de famille multiculturelle. L’étude de la catégorisation des «  femmes immigrées par mariage » et  ses conséquences sont donc à prendre en compte à travers les récits et les expériences de ces femmes immigrées mariées à des hommes coréens, afin de saisir de manière précise et exacte les aspects complexes d’une société qui s’ouvre au multiculturalisme.

HAN Sung hee
Master 2 Sociologie et anthropologie: politique, culture, migrations
Spécialité Recherche Migrations et relations interethniques (MIRI)
Université Paris 7 – Paris Diderot
Boursière du RESCOR 2017

Le département d’études coréennes de l’Université Bordeaux Montaigne a le plaisir de vous convier aux deux journées exceptionnelles organisées autour de l’histoire de la Corée et animées par M. Hongik CHUNG, professeur émérite de l’université nationale de Séoul. Ces deux conférences seront suivies d’une série de visioconférences hebdomadaires à l’UBM, en direct de l’université nationale de Séoul.


En espérant vous voir nombreux et enthousiastes comme à chaque événement jusqu’à présent !

Les sociétés coloniales contemporaines, entre le milieu du 19e et le milieu du 20e siècles, furent l’objet d’enquêtes en sciences humaines et sociales à propos de leurs langues et cultures ou de leur histoire. Il en fut de même au sein de l’empire colonial japonais constitué entre 1895 et 1914, dont Taiwan et la Corée constituaient les deux pièces maîtresses, et qui comprenait aussi Sakhaline Sud et le Liaodong (1905) ainsi que la Micronésie (1914). La colonisation de Taiwan en particulier marqua le commencement d’une pratique d’enquêtes institutionnalisées portant sur les « anciennes coutumes » et visant à élaborer un droit colonial, ainsi qu’en anthropologie et, de façon parallèle à la Corée, en histoire. Lire la suite sur le site de Politika

Pour en savoir plus sur cet article, consultez le site de de l’IAO

« Peace-Building on the Korean Peninsula: Rethinking the Role of EU »
with Prof. Lee Jae-Seung 

(Korea University, Professor & Jean Monnet Chair)

Friday, October 19, 18:00
Inalco, Salle des Plaques

2 rue de Lille 75007 Paris

The Korean Peninsula is undergoing a huge political transition. Inter-Korean summits were resumed while the US and North Korea have begun a negotiation for denuclearization. Whereas North Korea’s real intention seems uncertain, hope and concern coexist for the future progress of détente.

The EU has engaged in North Korean affairs with the KEDO process, political dialogues and humanitarian aids. However, these constructive engagements have been stalled since North Korea accelerated her nuclear and missile program. Human rights violation in North Korea also aggravated the relationship. Depending on the progress of North Korea’s denuclearization and liberalization, however, the EU’s engagement in the Korean Peninsula may face another turning point. This lecture will address the contrasting views of ongoing political transition and explore the potential role of EU in the peace building on the Korean Peninsula.

The debate will be chaired by Jean-François Di Meglio (Asia Centre)

Registration required: conferences@centreasia.eu

« Les institutions de l’amour : cour, amour, mariage. Enquêtes anthropologiques en Asie et à Madagascar »
Sous la direction de Catherine Capdeville-Zeng et Delphine Ortis.
Presses de l’Inalco, Collection Asie, septembre 2018, 357 pages.

ISBN : 978-2-85831-279-5

Contributions de :

Catherine Capdevielle-Zeng, Delphine Ortis, Malnajaona Rakotomalala, Kim Kyung-mi, Caroline Grillot, Roberta Zavoretti, Jean-Baptiste Pettier, Corinne Mathou, Dalphine Ortis,  Jean-Michel Butel, Catherine Capdeville-Zeng

Présentation de l’éditeur

Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l’amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie…) pour qui seul l’Occident connaîtrait l’amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d’Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l’océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l’amour, s’inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement.

Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s’expriment toujours dans des « institutions de l’amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l’expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l’amour romantique » une de leurs valeurs, il n’en reste pas moins qu’ils doivent l’accorder aux traditions familiales. Dans cette composition, le sentiment amoureux, loin d’être une élaboration individuelle, est socialement construit et participe de l’ordre social.

Table des matières

Le Réseau des Études sur la Corée a le plaisir de publier les interviews audio enregistrées lors de la classe de découverte du coréen au Collège Les Bruyères à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 22 juin 2018.

Participation :
Kim Sohee et les élèves de sa classe d’initiation au coréen –

Mathilde, Isabel, Celeste, Lorena, Idir, Ryan.

© Le Réseau des Études sur la Corée & l’université Paris Diderot

Situations: Cultural Studies in the Asian Context, a SCOPUS-indexed journal published at Yonsei University, is pleased to announce its first Emerging Scholar Award, which will be given to the best article about any aspect of Asian culture written by a graduate student or a post-doctoral researcher. To be considered for the award, which comes with a cash prize of US $1,000 and the publication of the winning article in the spring issue of Situations, please send a manuscript of 6,000 to 8,000 words and a curriculum vitae to Terry Murphy (tmurphy@yonsei.ac.kr) and Suk Koo Rhee (skrhee@yonsei.ac.kr) by December 31, 2018. This information is also available at our website: situations.yonsei.ac.kr

Eligibility: This competition is open to graduate students and post-doctoral researchers who are still within three years of having received their PhD at the time of submission

Suk Koo Rhee, Ph.D. Indiana Univ., Bloomington
Managing Editor of Situations: Cultural Studies in the Asian Context (http://situations.yonsei.ac.kr)
Professor of English, College of  Liberal Arts
Adjunct Professor of Comparative Literature and Culture
Underwood International College
Yonsei University, Seoul, 03722, South Korea

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS