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Parution : « Livre blanc des études coréennes en France 2018 »

« Livre blanc des études coréennes en France 2018 »
Alain DELISSEN et Yannick BRUNETON  (dir.)

Réseau des Études sur la Corée, septembre 2018, 174 pages.

…le projet de ce Livre blanc ne vise pas à produire un bilan : bilan assurément prématuré puisque tant de dynamiques aux ressorts complexes et à bien des égards encore mystérieux sont en cours, dont on n’osera pas davantage tenter une analyse surplombante et définitive.

Il s’agit bien plutôt, dans les pages qui suivent, de faire le point.

En se comptant, en retraçant son histoire, en se présentant aux autres, le but est de doter chacun des acteurs aux prises avec cette « grande transformation » d’une meilleure capacité à orienter ses actions, en connaissance d’un paysage d’ensemble. Les enjeux de politique publique qui guident l’exercice nous ont donc conduits, pour cette fois, à recentrer notre propos sur le cas français. Mais produire le tout premier « Livre blanc des études coréennes en France » n’est pas si aisé qu’il y paraît dans un pays qui multiplie à l’envi les rapports et les enquêtes. Il nous est pourtant apparu qu’il était à la fois nécessaire et urgent de s’y atteler pour prendre la mesure du chemin parcouru ; évaluer les forces et les faiblesses du présent ; envisager l’avenir.

Dans le temps imparti, il a fallu d’abord fixer les limites de l’enquête. Il aurait été périlleux de trop élargir : combien de revues savantes ont, ces dernières années, consacré de numéros spéciaux à la Corée, qui n’ont pas trouvé leur place ci-après ? Combien de cours réguliers consacrés dans telle ou telle école à la Corée, qui ont échappé à nos radars ? S’il a paru raisonnable de s’en tenir aux études coréennes déjà assez structurées autour d’une approche « aire culturelle » — engagement durable avec des terrains/langues ; couple monde/frontières ; habitus interdisciplinaire —, on s’est toutefois attaché à les libérer d’ancrages trop strictement universitaires, en explorant les promesses de l’enseignement secondaire ; en réservant une place aux éditeurs et aux musées ; en sollicitant les principales associations. Il s’en déduit dès lors que notre approche privilégie l’entrée institutionnelle. Elle seule était commode et praticable. Portées par une série de questionnaires conçus pour être comparables et compilables,  adressés aux responsables identifiés du domaine, les données ont été ensuite éditées — et parfois complétées à partir des sites Internet correspondants — par le RESCOR.

Alain Delissen

Table des figures

Réseau des Études sur la Corée

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS