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The third conference of the European Association of Asian Art and Archaeology will be hosted by Faculty of Arts, University of Ljubljana, Slovenia, between September 16th and 20th, 2020.

The conference is jointly organized by the European Association for Asian Art and Archaeology (EAAA), the Department of Asian Studies at the University of Ljubljana and the Science and Research Centre Koper, Slovenia.

The University of Ljubljana is the oldest and largest scientific and research institution in Slovenia; it is also the only institution in the country where the subject of Chinese, Japanese and Korean Studies can be studied as a full program.

Please see the complete CALL FOR PAPERS here. Deadline for abstract submissions is August 15, 2019. Authors will be notified of their paper’s status by November 15, 2019.

Further details will follow in fall 2019.

Un deuxième trimestre toujours dynamique pour le programme du RESCOR 2 ! Le rapport d’activités de la 4e année a été déposé à la fin du mois de juin tandis que de nombreux travaux se poursuivent. 22 matériaux pédagogiques en littérature, histoire-géographie et sciences sociales ont été publiés sur le site du RESCOR, dont l’ensemble des ressources est désormais accessible à tous sans inscription. Un travail considérable a ensuite été effectué pour mettre en ligne 105 articles de La Revue de Corée durant l’année 2018-2019, soit 239 articles consultables en ligne à ce jour. Enfin, le nombre de billets sur le blog du RESCOR ne cesse de s’accroître. L’intégralité de l’interview de Florent Rogie, proviseur du Collège Les Bruyères (Courbevoie), sur l’ouverture d’une section internationale et une classe de découverte du coréen au sein de son établissement, a été publiée. Plusieurs « retours de terrain » et comptes rendus d’événements relatifs aux études coréennes en France et en Europe ont également été postés.

Les manifestations scientifiques n’ont pas non plus manqué en cette période. Certaines d’entre elles sont devenues des rituels annuels, comme, par exemple, la 3e journée d’études coréennes à l’INALCO et le 2e atelier didactique du coréen à l’université Paris Diderot.

Par ailleurs, le RESCOR continue de se développer. Deux maîtresses de conférences ont été recrutées dans les établissements membres fondateurs du RESCOR : à l’Inalco, Cholé Paberz (ethnologue) et à l’université Paris Diderot, Justine Guichard (politiste).

Enfin, la réunion plénière du RESCOR 2 en septembre 2019 sera un moment crucial pour l’avenir du RESCOR. À cette occasion, la candidature de son projet RESCOR 3 auprès du KSPS sera discutée. L’organisation d’un meeting en décembre 2019 avec la délégation du ministère sud-coréen de l’Éducation nationale autour du bilan et de la perspective des activités du RESCOR sera également à l’ordre du jour.

KIM Kyung Mi
Membre du Réseau des Études sur la Corée

Maîtresse de conférences à l’Université Paris Diderot

 

Avant cette expérience de présentation à l’AKSE (Association for Korean Studies in Europe), je me sentais peu légitime de proposer une communication pour une conférence. Étant au début de mon doctorat, je parviens à concevoir les grandes lignes de ma recherche mais elle n’est encore qu’une ébauche. Dans le monde hiérarchique académique, il est compliqué pour un doctorant d’évaluer quand il devient légitime en tant que chercheur. Pour cette raison, je souhaite avec ce billet à la fois décrire ce qu’implique la participation à un colloque pour un jeune chercheur et, en même temps, faire relativiser les peurs éventuelles des doctorants liées au risque (supposé) que représente une prise de parole.

Tout commence en août 2018, lorsque ma directrice, Valérie Gelézeau, m’informe qu’elle est en train de constituer un panel de géographes pour candidater à l’AKSE. Dans ce cadre, elle me propose que nous présentions ensemble une analyse de Songdo, ville sur laquelle portent mes recherches. En effet, mon sujet de thèse est sur la « construction et la modélisation urbaine dans le paradigme du numérique : le cas de la ville intelligente de Songdo (Corée du Sud) ». Or, il s’avère que ma directrice a effectué deux terrains d’étude à Songdo avant le commencement de mon doctorat. Elle a donc un regard à la fois concret et antérieur au mien, ce qui rend cette collaboration particulièrement pertinente. La proposition de panel a alors été déposée, puis acceptée sous l’intitulé “Space, place, power and scales: geographical perspectives on the ROK”. La joie ressentie à l’annonce de ma participation à la 29ème édition de la conférence de l’AKSE à Rome, a rapidement laissé place à une confrontation avec la réalité : je devais écrire une présentation argumentée sur Songdo ! Il s’agit ici clairement d’un descriptif de toute l’anxiété qui accompagne une jeune doctorante qui s’interroge sur ce qu’elle peut bien avoir de pertinent à exposer. Pourtant, cette obligation soudaine d’écrire sur mon sujet m’a permis de recentrer mes données et d’y voir plus clair sur les matériaux que j’avais emmagasinés après un an de recherche et un premier mois de terrain. Faire cette présentation est alors devenu une expérience centrale de mon parcours doctoral car, pour une raison précise et pour une audience extérieure à mon confortable laboratoire de recherche, j’ai dû rassembler mes données et les rendre accessibles à un large auditoire. Ainsi, le papier pour la conférence s’est construit conjointement avec ma directrice, et nos deux regards sur ce terrain ont donné une analyse critique et cohérente intitulée “Songdo: Moving scales of an urban mega-project: digitalized power and the fabric of a new residential space”.

Le 11 avril 2019, j’ai donc pris l’avion pour aller participer à quatre jours de conférences à Rome. Pour l’anecdote, arrivée à l’aéroport je me suis trompée de train pour rejoindre le centre de Rome et je me suis retrouvée dans une autre ville en périphérie. Une ville avec des buildings tous identiques qui m’a donné l’impression d’être à Songdo. En effet, Songdo ressemble à une ville nouvelle composée de constructions similaires et c’est exactement dans ce genre d’espace où je me suis involontairement perdue. À croire que l’on est toujours attiré par son terrain ou alors c’est le terrain qui nous poursuit… Preuve en est, je cherche depuis le début de mon doctorat à voir une maquette de Songdo fabriquée par les architectes et designers new-yorkais Farzin Lofti-Jam et Mark Wasiuta (Control Syntax Songdo), qui n’avait été exposée à ma connaissance qu’en 2017 à Séoul (j’ai fait mon terrain en 2018), puis en 2018 à Rio. Or, j’ai appris que cette maquette de Songdo était exposée au musée MAXXI de Rome alors même que je m’y trouvais pour l’AKSE. J’ai donc pu examiner avec ravissement cette maquette et à enrichir mes données de terrain avec le regard critique de ces deux artistes. Le terrain nous suit même lorsqu’on ne le cherche pas.

Finalement, j’ai évidemment retrouvé mon chemin vers l’AKSE et j’ai alors découvert que participer à un colloque signifie être séquestrée volontairement dans un hôtel avec mes pairs en études coréennes pendant quatre jours : l’intégralité du temps est passé dans l’espace des conférences. Puis, entre les conférences, il y a les pauses qui n’en sont pas vraiment car il s’agit de moments où il est attendu de notre part que nous distribuions des cartes de visite et que nous fassions du « networking ». C’est une atmosphère étrange, une sorte de foisonnement intellectuel qui épuise et fascine. Quand, au bout du 4ème jour, je débats en anglais (qui n’est pas ma langue maternelle) du paradoxe des joint-ventures dans l’économie coréenne avec une chercheuse allemande, je suis à la fois épuisée et totalement enthousiaste de faire partie de cet espace privilégié. L’AKSE est donc un événement singulier où participer pleinement implique de naviguer entre les salles de conférence et de réception. Un environnement dans lequel j’ai eu la chance d’évoluer et, en plus, en compagnie de Marion Delarche, doctorante au Centre de Recherche Corée. Elle a été pour moi une acolyte pleine d’enthousiaste qui m’a encouragé tout au long de l’AKSE et dont le récit montre une autre facette de cette conférence.

Pour conclure sur cette expérience, être doctorant implique, en plus de tâtonner sur sa recherche, de relever des défis, de prendre la parole et d’accepter de se confronter au regard critique de chercheurs expérimentés. La conférence devient alors une pièce de théâtre où le doctorant met en scène sa persona scientifique1 face à un auditoire qui incarne à ses yeux cette même persona. Or, grâce à cet avatar pris sur l’estrade et son texte appris par cœur, le doctorant, maître de son sujet, peut, pour un bref instant, expérimenter l’échange de manière critique avec ses des pairs, et non des experts plus aguerris et intimidants. L’ASKE offre finalement cette opportunité, que je recommande à tout doctorant, de présenter ses recherches et de tenter d’incarner, le temps d’une prise de parole, sa persona scientifique en études coréennes.

Suzanne Peyrard
Doctorante CRC – EHESS

 

  1. Fanny Oudin, « Identité et persona. Quelques réflexions liminaires autour de l’image de soi au Moyen Âge », Questes [En ligne], 24 | 2012, mis en ligne le 01 janvier 2014, consulté le 01 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/questes/3090

Depuis 2013, les étudiants du Master 2 CMW (Cultures et Métiers du Web) de l’université Paris-Est Marne la Vallée (France) et les étudiants du Film & Visual Media Technology Department de l’université de Dong-Eui de Busan (Corée du Sud) se retrouvent à l’occasion de la réalisation d’un web-documentaire. Ce projet s’inscrit ainsi dans un contexte de travail collectif binational. Les étudiants coréens se sont rendus à Paris en février 2018 et les étudiants français à Busan en mai 2018.

Dans la lignée des réalisations précédentes, le webdocumentaire « Héritages »  explore 6 facettes de l’histoire coréenne. Certaines de ces facettes racontent un passé douloureux : la guerre de Corée, le soulèvement de Gwangju ou encore l’histoire des femmes de réconfort. Les autres facettes apportent un nouveau regard sur la société coréenne en explorant des sujets actuels comme l’histoire du féminisme, les souvenirs et le regard que portent les coréens du sud sur la Corée-du-Nord ou encore la contre-visite du village de Gamcheon.

Pour plus d’informations, voir le carnet du CRC.

For the 2020-2023 fellowship competition, five fellowships will be awarded; applicants have the option to apply for more than one fellowship pertinent to their research and teaching. The application deadline is August 6, 2019 (11:59 p.m. EST). Please note that, for 2019 and future years, the Society of Fellows’ application deadline is to be the first Tuesday of August, in anticipation of Princeton University’s new academic calendar.

More information and application

Le fonds de ressources numériques du Réseau des études sur la Corée dispose de 869 documents qui sont en accès libre sur son site Web. Le blog fait régulièrement un focus sur un chercheur membre du Réseau. Nous vous présentons aujourd’hui les publications de Valérie Gelézeau, géographe et directrice d’études à l’EHESS, qui sont accessibles dans ce fonds.

« Le terrain en Corée du Nord ou la retombée en enfance des sciences sociales », EHESS, 25 septembre 2015, (https://korea.hypotheses.org/8385)

– « Problems in Landscape Interpretation – the Fieldwork Paradox in North Korea », AKSE, Bochum, 10-15 July 2015.

« The body, cosmetics and aesthetics in South Korea, the emergence of a field of research », C.C.J. Occasional papers, l’EHESS, n°2, october 2015.

– « Cinéma, société et architecture en République populaire démocratique de Corée, une lecture engagée du film nord-coréen “Les roues du bonheur” », 2015.

« Voyager en ignorance, voisiner en connivence. Le terrain d’une géographe française en Corée », Revue francophone de sciences humaines d’Asie de l’Est, numéro 4, 2014.

« Schizo-coréanologies. De la frontière spatiale aux discours de la division », Actes du Colloque « Aspects de la culture coréenne contemporaine », Nantes, juin 2014.

« Les passions esthétiques sud-coréennes », Korea Analysis, juin 2014, pp. 44-49.

Valérie Gelézeau, Francis Macouin. Lexique de termes sur le logement. Manuscrit non publié, 2014, pp. 1-4.

Valérie Gelézeau, Lucie Daeye, Bibliographie sur le logement, non publié, 2014.

« Beyond the “Long Partition” – from divisive geographies of Korea to the Korean “meta-culture” ». European Journal of East Asian Studies, 9-1, 2010, pp. 1-24.

César Ducruet, Valérie Gelézeau, Stanislas Roussin. « Les connexions maritimes de la Corée du Nord ». Espace géographique, 2008, 37 (3), pp.208-224.

Myriam Houssay-Holzschuch, Antoine Fleury, Claire Hancock, Valérie Gelézeau, Thierry Sanjuan, et al. Une géographie des espaces publics dans les pays intermédiaires, 2007.

Valérie Gelézeau, Séoul, ville géante, cités radieuses, CNRS éditions 2003.

« La modernisation de l’habitat en Corée du Sud. Usage et image des appartements de style occidental ». Annales de Géographie. 2001, t. 110, n°620. pp. 405-424.

« Séoul au fil de l’eau, entre urbanisme et environnement ». Revue de Corée, vol. 29, N°2, 31 décembre 1997, pp.96-129.

–  « Streets and open spaces in Seoul (1995-2010). A cultural and geographical view of local neighborhood », Korea Journal, vol. 37, no. 2, Summer 1997.

« Des “villages de la Lune” rénovés à Séoul ». Espace géographique, 1997, 26 -1, pp. 1-11.

Pour la deuxième année consécutive, l’association Korehan P7 a organisé la Journée de la Corée de l’université Paris Diderot. La journée a débuté à 10h avec un atelier cuisine tenu par le traiteur Misso et par un atelier maedup, tenu par Madame Ram Jang, afin de s’exercer à l’art des nœuds coréens. Vers 10h30, différents stands étaient proposés aux personnes intéressées dans le hall Marguerite Duras. Les participants pouvaient, par exemple, pratiquer des jeux traditionnels coréens, apprendre à écrire leur prénom en coréen, revêtir des hanbok (tenue traditionnelle coréenne) ou les concevoir en papier. Ils pouvaient également obtenir des informations auprès de nos différents partenaires, tels que l’agence de voyage « Entre Paris et Séoul », ainsi que des informations sur des événements à venir concernant la culture coréenne.

Différents ateliers étaient proposés

Un atelier pour apprendre à faire des hanboks en papier

Les participants pouvaient esssayer des hanboks féminins ou masculins

Vers 12h, les étudiants ont pu goûter et apprécier la cuisine coréenne grâce à un stand de vente de nourriture préparée par les membres de l’association. Ils ont pu acheter différents types de kimbap (sushi coréen) et de pajeon (galette à l’oignon), ainsi que du japchae (nouilles sautées au boeuf et aux légumes), des tteokbokki (gâteau de riz pimenté) et des desserts comme les gyongdan (gâteau de riz glutineux) et des goguma tteok (galette de patate douce). Beaucoup de ces plats ont été victimes de leur succès assez rapidement.

Le stand de vente de nourriture coréennes, sur le côté, les poèmes du concours étaient affichés

Les personnes intéressées avaient un large choix de plats

A partir de 14h et tout le long de l’après-midi, les participants ont pu découvrir différentes performances artistiques et culturelles.

Au programme : une démonstration de Taekkyon (art martial coréen) avec la présence exceptionnelle de la maître coréenne Hwang Héjine, suivi d’une démonstration de danse par l’association Mixin’Souls. Ces deux performances ont été très appréciées.

Maître Hwang Héjine faisant une démonstration de Taekkyon

Démonstration de Taekkyon

La suite du programme s’est déroulée dans l’amphithéâtre 1A, où les participants ont pu découvrir les mini-films fait par l’atelier cinéma de la section des études coréennes, disponible en ligne sur la page youtube « P7 project », des démonstrations de chant, de rap et de danse par des étudiants, l’association Mixin’Souls et le groupe KNG. Les étudiants ont également pu découvrir les résultats du concours de poésie de la section coréenne. Certains participants ont gagné des lots offerts par nos partenaires, comme des livres de la librairie Le Phénix, des bons pour des repas dans le restaurant Little Seoul, ainsi qu’un billet d’avion pour Séoul de la part de l’agence « Entre Paris et Séoul ».

Korehan P7 espère que toutes les personnes venues ont apprécié la journée et tenait à remercier l’université Paris Diderot et le Réseau des études sur la Corée (RESCOR) pour leur aide dans le financement et l’organisation de cette journée. L’association espère vous donner rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle journée de la Corée.

Amandine Pont
Secrétaire de l’association Korehan P7

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS