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Groupe de travail du Centre de recherches sur la Corée de l’EHESS (CRC)

 

Voir la description complète sur le site du CRC

 

Le groupe de travail « Frontières de la coréanité : Coréens à l’étranger et étrangers en Corée du Sud », nouvellement créé au sein de l’équipe Corée de l’UMR 8173 Chine, Corée, Japon,  s’intéresse à la question d’une « coréanité ». Cette question se pose avec une acuité de plus en plus accrue à mesure que la société sud-coréenne s’expose à la multiplication des situations de contact inédites avec des  « étrangers » – y compris ceux d’origine coréenne – aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Corée du Sud.

 

Deux facteurs y ont le plus contribué. D’une part, la normalisation progressive des relations diplomatiques avec les grands pays voisins depuis le milieu des années 1980 a favorisé la (re)découverte de nouvelles catégories de la diaspora coréenne, celle de Chine (2 millions de personnes) et d’ex-Union soviétique (400 000 personnes). D’autre part, la poursuite de la croissance économique a eu pour effet de favoriser la présence sur le territoire national des « ressortissants étrangers  » dont le nombre n’a cessé d’augmenter à partir du début des années 1990 atteignant plus de 1,17 millions d’individus en 2010.

 

Occupant de plus en plus l’espace des débats publics, ces « Coréens à l’étranger » et « étrangers en Corée » deviennent l’objet de multiples interventions du gouvernement sud-coréen comme en témoigne la mise en place des dispositifs législatifs régulant le statut des « compatriotes de nationalité étrangère » (1999, 2003) et celui des « ressortissants étrangers  » (2004, 2007). Les « Coréens à l’étranger » et les « étrangers en Corée » constituent, de fait, un excellent observatoire empirique pour saisir les différents enjeux économiques, sociaux et politiques autour de la définition légitime des frontières de la « coréanité » et les stratégies des acteurs qui s’y engagent.


Pour la période 2013-2015, ce groupe de travail examinera les différentes formes de frontières – notamment sociales, culturelles et juridiques – qui se (dé)construisent autour d’une certaine « coréanité » en restant attentif au processus de leur émergence.

 

Responsables :  Eunsil YIM (eunsilyim@yahoo.fr) et Kyung-mi KIM (kkm789@gmail.com)
 

Principaux participants : Evelyne Chérel-Riquier, Antoine Coppola, Lucie Daeye, Valérie Gelézeau, Marie-Leïla Hassan, Jin-ok KIM, Marie-Orange Rivé-Lasan

 

 

La Soutenance de thèse de Noe Jee-Hyun aura lieu le 25 juin à 14h aux Salons du 2 rue de Lille 75007 Paris et sera suivie d’un pot.

 

Membres du Jury :

Madame CHENG-WANG Anne, Professeur, Collège de France (directrice de thèse)

Monsieur DARROBERS Roger, Professeur, Université Paris X (rapporteur)

Monsieur FUEHRER Bernhard, Professeur, SOAS de Londres (rapporteur)

Monsieur KIM Daeyeol, Maître de conférences, Inalco

Madame SANCHO Isabelle, Chargée de recherche, CNRS

Monsieur WANG Frédéric, Professeur, Inalco (président du jury)

 

Chŏng Yagyong 丁若鏞 (1762-1836) et sa critique du Shangshu 尚書 en guwen 古文

 

Résumé

La présente étude a pour objectif de comprendre la critique que formule Chŏng Yagyong丁若鏞 (1762-1836) du Shangshu (Livre des Documents) en guwen (graphie ancienne). Lettré-fonctionnaire à la Cour de Chŏngjo (r. 1776-1800), Chŏng Yagyong appartient à l’époque Chosŏn (1392-1897) en Corée, à une ère charnière de l’histoire coréenne qui oscille entre tradition et modernité, entre le néoconfucianisme et la découverte de certains savoirs scientifiques et religieux venu d’Occident.

Notre étude vise trois objectifs. Le premier est de découvrir l’immense érudition de l’auteur, dont le penchant encyclopédique caractérise toute l’œuvre, et sa méthode d’investigation très personnelle. Le deuxième est de discerner, dans ses écrits, les influences chinoises et occidentales et les fruits de sa propre réflexion. Le troisième est de percevoir le message politique à travers les lignes de son commentaire qui révèle une partie des motivations de l’auteur.

Cette étude se divise en quatre chapitres. Le premier, qui a valeur de chapitre introductif, présente et définit l’étendue de notre sujet ; le deuxième offre une analyse contextuelle du Shangshu en guwen ; le troisième procède à une analyse surtout textuelle du commentaire de Tasan sur ce Classique ; le quatrième porte sur le double examen par Zhu Xi et Tasan des seize caractères des « Conseils de Yu le Grand ».

 

 

 

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L‘Association Française pour l’Etude de la Corée (AFPEC) est heureuse d’annoncer que le premier prix de thèse décerné par l’AFPEC revient à Mme Eunsil YIM pour sa thèse intitulée :  “Coréens au Kazakhstan. Construction sociale de l’identité « minorité-diaspora ».”

Félicitations !

 

Le jury s’est félicité du niveau d’excellence des dix thèses présentées à notre prix 2013 et de l’apport notable de ces thèses (toutes féminines !) dans la connaissance sur la Corée en France, mais aussi en Corée. La publication de certaines thèses est très attendue.

Le bureau de l’AFPEC

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS