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Vendredi 18 décembre 2015 de 20h30 à 22h
à l’auditorium du musée Guimet
6 place d’Iéna 75116 Paris

Fleur de l’âme est un spectacle lyrique et chorégraphique dédiée à Li-Tsin, danseuse à la cour du royaume de Joseon et maîtresse de Victor Collin de Plancy, premier représentant officiel de la France en Corée. Ce dernier a cédé une grande partie de ses collections coréennes au musée Guimet.

La relation de ce couple de légende est racontée dans un livre d’Hippolyte Frandin. La belle Li-Tsin, parvenue en France, fut confrontée à la culture d’un monde moderne occidental, apprit le français, mais sentit aussi beaucoup de préjugés à son égard et fut prise du mal du pays. Revenue en Corée avec son amant, elle ne put s’y réadapter et se suicida.

La compagnie coréenne Oulime nous livre ici une magnifique création, mêlant les instruments traditionnels coréens aux instruments classiques occidentaux, à une superbe voix de soprano et des scènes de danse contemporaine en costumes d’époque. Un peu d’histoire, un peu de légende et la rencontre de deux mondes qui fêtent, en 2015, 130 ans de relations diplomatiques.

Cliquez sur le lien pour regarder la vidéo.

Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
ou auditorium@guimet.fr

TITRE tigres

au musée Guimet
6 place d’Iéna 75116 Paris

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée, du 14 octobre 2015 au 22 février 2016. À partir de sa riche collection de peintures coréennes, l’une des plus importantes hors de Corée, le MNAAG retrace les thématiques et l’évolution de cinq siècles de peinture en Corée. Rouleaux, albums, paravents, offrent un panorama tantôt coloré, tantôt délicatement peint à l’encre, de la Corée, du 14e au début du 20e siècle. Explorant tour à tour la peinture religieuse, la peinture de lettrés, les créations décoratives à la veine parfois presque populaire, cet ensemble frappe par son éclectisme et son inventivité moderne. Les scènes de genre et les cérémonies populaires évoquent la vie et les croyances d’une société confucéenne qui fit sienne les codes du palais. Cherchant sa propre voie vers la modernité, la société coréenne tendit à se démarquer de la Chine, illustre modèle. Son répertoire singulier est empreint de finesse, d’humour et de poésie, l’improbable dialogue fréquent dans la peinture coréenne, du tigre et du moineau, incarnant cette verve pleine de merveilleux.

Paris, musÈe Guimet - musÈe national des Arts asiatiques. MA6371.

Paris, musÈe Guimet – musÈe national des Arts asiatiques. MA6371.

Lire de plus amples informations sur le site du musée Guimet

kim-duk-soo

Samulnori – Paris Nanjang 2015
avec Kim Duk-soo et Kim Ri-haé
au Théâtre du Soleil

Le Théâtre du Soleil accueille le Grand Maître de tambour Kim Duk-soo et son ensemble Samulnori. Trois représentations exceptionnelles auront lieu les vendredi 18 et samedi 19 décembre à 19h30, et le dimanche 20 décembre à 15h30. La manifestation est organisée dans le cadre de l’Année France-Corée 2015-2016 et du 19e Festival de l’Imaginaire, avec la Maison des Cultures du Monde, ARTA et le CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson.

Le groupe de Samulnori Hanullim est déjà venu à trois reprises au Théâtre du Soleil, en 2000, 2005 et 2007, et a été invité au Théâtre de la Ville en 2002 dans le cadre du Festival d’Automne (http://www.festival-automne.com/edition-2002/duk-soo-kim-samulnori-hanullim ). Ces musiciens vertigineux, le Théâtre du Soleil a découvert grâce à la programmation « Les Coréens » imaginée par Bernard Faivre d’Arcier pour le Festival d’Avignon en 1998 (http://www.festival-avignon.com/fr/spectacles/1998/les-coreennes). Depuis Kim Duk-soo, ce Grand Maître de tambour, a aussi formé les comédiens du Théâtre du Soleil à l’art de changgo (tambour à deux faces en forme de sablier) pour le spectacle « Tambours sur la digue ».

Voici un court extrait du dossier de presse qui éclaire, d’une certaine manière, le moment présent… :

« Nanjang, ce mot désigne la fête que l’on organisait dans les villages confrontés à des événements comme de mauvaises récoltes, des inondations, des avalanches ou des épidémies, pour chasser les forces néfastes, mais aussi pour attirer la prospérité sur la région ou favoriser une bonne installation dans un nouveau site. Toute la communauté participait à ce nanjang dont l’ambiance festive renforçait les liens sociaux et la solidarité entre ses membres, ce qui concourrait au développement et à la richesse de la région. En ce sens, le mot nanjang désigne les fêtes traditionnelles propres à la Corée, dans leur sens le plus populaire, et dans les plus humbles des contextes. » 

Lien au dossier

Lien à la conférence de presse Samulnori et Salpuri

Lien à l’affiche

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Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS