Divers

Le projet de la Maison de la Corée à Paris

 

plan-implantation-maison-Corée-690x344

Le projet de la Maison de la Corée à Paris

Le projet consiste à construire une « Maison de la Corée », comme il existe des maisons d’un très grand nombre de pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient*.

Ce projet a été confié par les autorités coréennes au ministère coréen de l’éducation, qui le réalisera avec le soutien de la fondation coréenne pour la promotion de l’enseignement. S’insérant dans un site abritant des architectures parfois prestigieuses, le projet de maison de la Corée fera l’objet d’un appel d’offres pour choisir une équipe d’architectes présentant un projet de grande qualité architecturale. Le bâtiment viendra ainsi enrichir le patrimoine de la Cité internationale.

Cette Maison aura pour mission d’accueillir, lors de leur séjour à Paris, des étudiants, des chercheurs et des artistes coréens. La Cité accueille les étudiants à partir du master (4ème année d’étude supérieure). Elle admet également des doctorants, post-doctorants et chercheurs. Elle offrira à tous ces publics des conditions d’hébergement de qualité, favorables à la réussite de leur séjour universitaire dans la capitale.

Comme toutes les maisons de la Cité, la maison de la Corée pratiquera le « brassage », c’est-à-dire qu’elle accueillera également des résidents de la Cité qui lui seront envoyés par d’autres maisons et enverra elle-même des résidents coréens dans d’autres maisons de la Cité, de façon à favoriser la présence dans chaque maison d’un grand nombre de nationalités différentes. Cette règle est de nature à favoriser les échanges linguistiques et culturels entre les résidents des différentes maisons.

Elle sera aussi un lieu de rayonnement culturel et d’échanges. Toutes les maisons de la Cité internationale ont en effet un programme important d’événements culturels et universitaires qui mettent en valeur la culture et l’activité de recherche de leur pays. Comme les maisons existantes, la maison de la Corée disposera d’espaces collectifs permettant d’organiser de tels événements. Elle aura l’ambition de faire connaître la culture et la langue coréennes, de promouvoir les artistes nationaux et d’animer le débat universitaire en accueillant des colloques et séminaires de chercheurs.

Une fois les travaux achevés et la maison ouverte, la maison de la Corée devrait être, comme les autres maisons de pays de la ciuP, organisée sous la forme d’une fondation reconnue d’utilité publique. Le président du conseil d’administration comme le directeur de la maison seront proposés par les autorités coréennes. Le directeur, qui sera logé dans la maison, en assurera au quotidien le bon fonctionnement et l’animation.

 

Le terrain d’implantation

Situé en bordure sud-est du parc de la Cité internationale universitaire de Paris, en lisière du boulevard périphérique, le terrain d’implantation du projet de la maison de la Corée est actuellement occupé par des équipements sportifs et des espaces en friches. Il est prévu d’y construire 3 nouvelles résidences étudiantes, organisées autour d’un espace sportif recomposé et modernisé.

Ce nouvel ensemble urbain s’ouvrira largement sur le Parc central de la Cité. Il sera très largement visible depuis le périphérique parisien. La maison de la Corée sera accessible à pied et en vélo, depuis l’entrée principale de la Cité. Elle sera distante de moins de 400 m de la station du Réseau Express Régional ligne B « Cité Universitaire » et du tramway T3, permettant une excellente connexion à tous les sites universitaires de Paris.

 

La mobilité étudiante sud–coréenne

En 2013, la France a accueilli 2 713 étudiants sud-coréens dont 1 739 inscrits à l’université. Selon un rapport du Sénat du 30 septembre 2009, la France est depuis plusieurs années une destination privilégiée pour les étudiants venus de République de Corée : « Alors que les étudiants coréens, s’ils en ont les capacités financières, cherchent à compléter leur formation par un cursus à l’étranger, la France reste une référence dans des secteurs ciblés, notamment la langue française, les beaux-arts, l’architecture, la philosophie, la cuisine et l’oenologie. L’un des enjeux pour notre pays consiste à diversifier les domaines où sont accueillis les étudiants coréens, en mettant l’accent sur les sciences et l’économie. »

Depuis 2008, les effectifs des étudiants sud-coréens dans les universités françaises a augmenté de 5.4% (et de 30.1% uniquement au niveau Licence). Au total, ce sont les lettres, les langues et les sciences humaines et sociales qui compte le plus d’étudiants sud-coréens en France avec 1 297 pour l’année scolaire 2012-2013**.

 

* Allemagne, Argentine, Arménie, Belgique, Brésil, Cambodge, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, Grèce, Inde, Italie, Japon, Liban, Luxembourg, Maroc, Mexique, Monaco, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse, Tunisie.

**Sources : MESR-DGESIP/DGRI-SIES et MEN-MESR DEPP

 

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Pages

Academy of Korean studies Inalco Université Paris Diderot-Paris 7 EHESS